"Le maximum que j’ai fait, c’est 18 centimètres" : l’affolante mode de l’allongement des jambes pratiquée à tour de bras en Turquie
"Le maximum que j’ai fait, c’est 18 centimètres" : l’affolante mode de l’allongement des jambes pratiquée à tour de bras en Turquie
"Le maximum que j’ai fait, c’est 18 centimètres" : l’affolante mode de l’allongement des jambes pratiquée à tour de bras en Turquie
En France, l’allongement des jambes reste très encadrée alors qu’en Turquie, les conditions sont plus souples.En France, l’allongement des jambes reste très encadrée alors qu’en Turquie, les conditions sont plus souples.
En Turquie, rapporte TF1 dans un reportage mis en ligne vendredi 3 mai, la chirurgie d’allongement des jambes connaît un essor spectaculaire, poussée par le tourisme médical et les réseaux sociaux. Cette opération lourde attire désormais des hommes du monde entier prêts à tout pour gagner quelques centimètres. Et tant pis pour la souffrance et les risques encourus.
Pour quelques centimètres de plus… Dans un article publié vendredi 3 mai et diffusé au 20H, TF1 met en lumière un phénomène effarant et en plein essor en Turquie : la chirurgie d’allongement des jambes. Cet acte médical lourd est désormais prisé pour des raisons purement esthétiques. Autrefois réservée aux malades, cette opération attire aujourd’hui des patients du monde entier.
Le docteur Yunus Öç, l’un des chirurgiens les réputés dans ce domaine à Istanbul, explique à nos confères réaliser environ 60 opérations par an. Ça fait frémir : une tige métallique est insérée dans le tibia ou le fémur, s’allonge d’un millimètre par jour, pour atteindre jusqu’à 9 cm en trois mois. La rééducation dure un an.
Des hommes complexés prêts à tout pour gagner quelques centimètres
TF1 a rencontré des patients dans un hôtel d’Istanbul, tous des hommes âgés de 30 à 40 ans. Certains dépassaient déjà 1,70 m. Un Britannique explique avoir franchi le cap après avoir été harcelé dans son enfance : "On m’appelait gnome, demi-portion.
Le coût, bien inférieur à celui pratiqué en Europe ou en Australie, attire. Mais pas que : en France, cette chirurgie reste très encadrée alors qu’en Turquie, les conditions sont plus souples, décrypte TF1. Le docteur Yunus Öç ne fait pas mystère des risques : douleurs, infections, complications neurologiques. "Le maximum que j’ai fait, c’est 18 centimètres, mais je ne le recommande pas", affirme-t-il à TF1.
TikTok, Instagram : les réseaux sociaux banalisent ces pratiques
TikTok, Instagram… les réseaux sociaux, selon nos confrès, jouent un rôle clé dans ce que l’on peut appeler une mode, relayée par des influenceurs ou des anciens patients.
Depuis plusieurs années, la Turquie s’est imposée comme un "hub du tourisme médical". On y vient du monde entier pour se faire implanter des cheveux, refaire le nez, les dents… Le pays attire avec des prix cassés, des cliniques ultra modernes, et des offres tout compris avec vol, hôtel et traducteur. Reste que parfois, ça tourne mal : complications, infections, opérations bâclées. Les autorités turques ont renforcé les contrôles, sans enrayer les dérives.
En novembre dernier, un jeune Français de 24 ans s’était suicidé trois mois après une greffe de barbe. L’opération ratée l’avait traumatisé au point de mettre fin à ses jours.
JvArchive compagnon