Topic de toshiso :

l'esprit lumineux

c'est ce vers quoi devrait tendre une bonne constitution ayant vécu dans des conditions riches, dans un air libre. Mais actuellement tout est devenu fade et décoloré, comment un esprit ne peut dans ces conditions pas dépérir et devenir une carcasse qui oublie tout de ce qu'il est et ce qu'il signifie ?

je le vois moi-même une machine conceptuelle a détruit notre intuition première, une abstraction la fraîcheur de nos sentiments et de nos sens.

Et en attendant rares sont ceux qui se révoltent face à cette idée mais ne se rendant plus compte de leur état, l'accepte comme si l'autre versant n'avait jamais existé.

Essaie sans faire de fautes d'orthographe ou de grammaire si tu veux paraître intelligent.
On doit passer par l'état du dépérissement pour comprendre que tout est transformation, et qu'à un moment il faut choisir entre faire fermenter ou bien laisser pourrir la pensée. Le dépassement de soi-même, passe toujours par le réenchantement du monde

Le 13 mai 2025 à 16:42:59 :
Essaie sans faire de fautes d'orthographe ou de grammaire si tu veux paraître intelligent.

j'en ai pas fait beaucoup et je ne veux pas paraître intelligent mais exprimer un sentiment profond qui m'habite et que les aveugles d'esprit comme toi ne peuvent même pas percevoir ne voyant là que mots et abstractions et sautant sur la première occasion de pointer du doigt la périphérie de l'idée, c'est-à-dire sa forme, mais sa forme rudimentaire, l'orthographe.

Assez d'accord, la résistance est le propre de la vie. Ceux qui ne l'ont plus, perdent leur éclat.

Il faut soit améliorer notre résistance soit améliorer nos conditions de vies, c'est les seules choses logiques à faire pour rester sain

Le 13 mai 2025 à 16:43:54 :
On doit passer par l'état du dépérissement pour comprendre que tout est transformation, et qu'à un moment il faut choisir entre faire fermenter ou bien laisser pourrir la pensée. Le dépassement de soi-même, passe toujours par le réenchantement du monde

En effet, mais j'ai pas l'impression que ce soit si simple. Notre société a profondément influé sur notre fonctionnement psychique, cognitif et sensitif. Ainsi je ne crois pas qu'on se rende bien compte de ce qu'une telle vie peut imprimé comme motif dans l'esprit de ses hôtes.

Oui il ne faut pas rester sans rien faire mais une vie peut je crois être profondément marquée par une marque en partie indélébile et qu'il faut faire certes le nécessaire mais on oubliera pas notre situation matérielle, celles qui nous relie à tout une époque.

Le 13 mai 2025 à 16:50:25 toshiso a écrit :

Le 13 mai 2025 à 16:43:54 :
On doit passer par l'état du dépérissement pour comprendre que tout est transformation, et qu'à un moment il faut choisir entre faire fermenter ou bien laisser pourrir la pensée. Le dépassement de soi-même, passe toujours par le réenchantement du monde

En effet, mais j'ai pas l'impression que ce soit si simple. Notre société a profondément influé sur notre fonctionnement psychique, cognitif et sensitif. Ainsi je ne crois pas qu'on se rende bien compte de ce qu'une telle vie peut imprimé comme motif dans l'esprit de ses hôtes.

Ah non, ce n'est pas simple, et beaucoup de ceux qui essaieront vont s'y casser les dents.

Oui il ne faut pas rester sans rien faire mais une vie peut je crois être profondément marquée par une marque en partie indélébile et qu'il faut faire certes le nécessaire mais on oubliera pas notre situation matérielle, celles qui nous relie à tout une époque.

"Vivre, sans la capacité d'oublier, serait un acte impraticable"

Le matériel est important, mais secondaire quand même. Il y a beaucoup de richesse à trouver dans les idées et à ramener dans le monde. Rêver et faire rêver les autres, voilà ce que c'est que d'être humain. Le reste n'est que décrépitude

Le 13 mai 2025 à 16:48:10 :
Assez d'accord, la résistance est le propre de la vie. Ceux qui ne l'ont plus, perdent leur éclat.

Il faut soit améliorer notre résistance soit améliorer nos conditions de vies, c'est les seules choses logiques à faire pour rester sain

Exactement, mais sans paraître pessimiste, je crois que le problème vient de nos structures mêmes et des conflits inhérents à notre époque. Ainsi, il est profondément difficile de se soustraire à cet état qui infuse jusqu'à notre regard.
J'estime qu'une part de notre perception est toujours liée à notre vécu qui est lui-même lié à notre époque, seulement la nôtre est la plus à plaindre à ce niveau. Avoir l'oeil clair c'est particulièrement difficile aujourd'hui.

Le 13 mai 2025 à 16:53:40 :

Le 13 mai 2025 à 16:50:25 toshiso a écrit :

Le 13 mai 2025 à 16:43:54 :
On doit passer par l'état du dépérissement pour comprendre que tout est transformation, et qu'à un moment il faut choisir entre faire fermenter ou bien laisser pourrir la pensée. Le dépassement de soi-même, passe toujours par le réenchantement du monde

En effet, mais j'ai pas l'impression que ce soit si simple. Notre société a profondément influé sur notre fonctionnement psychique, cognitif et sensitif. Ainsi je ne crois pas qu'on se rende bien compte de ce qu'une telle vie peut imprimé comme motif dans l'esprit de ses hôtes.

Ah non, ce n'est pas simple, et beaucoup de ceux qui essaieront vont s'y casser les dents.

Et c'est pour ça qu'il est essentiel de se mouvoir pour tenter tant bien que mal de sortir de ce sable mouvant, tu fais bien de le notifier.

Oui il ne faut pas rester sans rien faire mais une vie peut je crois être profondément marquée par une marque en partie indélébile et qu'il faut faire certes le nécessaire mais on oubliera pas notre situation matérielle, celles qui nous relie à tout une époque.

"Vivre, sans la capacité d'oublier, serait un acte impraticable"

Le matériel est important, mais secondaire quand même. Il y a beaucoup de richesse à trouver dans les idées et à ramener dans le monde. Rêver et faire rêver les autres, voilà ce que c'est que d'être humain. Le reste n'est que décrépitude

quand je dis matérielle, je veux parle pas d'acquisitions mais par condition matérielle je vise notre corps qui reçoit des informations de son époque, de ses expériences et cette condition matérielle ne peut d'un coup être éludée, on est forcément influencé par notre époque et même marqué et conditionné parfois.

Le 13 mai 2025 à 17:01:26 toshiso a écrit :

Le 13 mai 2025 à 16:53:40 :

Le 13 mai 2025 à 16:50:25 toshiso a écrit :

Le 13 mai 2025 à 16:43:54 :
On doit passer par l'état du dépérissement pour comprendre que tout est transformation, et qu'à un moment il faut choisir entre faire fermenter ou bien laisser pourrir la pensée. Le dépassement de soi-même, passe toujours par le réenchantement du monde

En effet, mais j'ai pas l'impression que ce soit si simple. Notre société a profondément influé sur notre fonctionnement psychique, cognitif et sensitif. Ainsi je ne crois pas qu'on se rende bien compte de ce qu'une telle vie peut imprimé comme motif dans l'esprit de ses hôtes.

Ah non, ce n'est pas simple, et beaucoup de ceux qui essaieront vont s'y casser les dents.

Et c'est pour ça qu'il est essentiel de se mouvoir pour tenter tant bien que mal de sortir de ce sable mouvant, tu fais bien de le notifier.

Oui il ne faut pas rester sans rien faire mais une vie peut je crois être profondément marquée par une marque en partie indélébile et qu'il faut faire certes le nécessaire mais on oubliera pas notre situation matérielle, celles qui nous relie à tout une époque.

"Vivre, sans la capacité d'oublier, serait un acte impraticable"

Le matériel est important, mais secondaire quand même. Il y a beaucoup de richesse à trouver dans les idées et à ramener dans le monde. Rêver et faire rêver les autres, voilà ce que c'est que d'être humain. Le reste n'est que décrépitude

quand je dis matérielle, je veux parle pas d'acquisitions mais par condition matérielle je vise notre corps qui reçoit des informations de son époque, de ses expériences et cette condition matérielle ne peut d'un coup être éludée, on est forcément influencé par notre époque et même marqué et conditionné parfois.

Bien sûr, mais ce n'est pas quelque chose à nécessairement subir quand on est familier avec le concept de sublimation. Les pires horreurs et souffrances deviennent le carburant de la transformation

Dans un monde idéal il n'y aurait pas forcément besoin de beaucoup en dire, c'est une question
Je pense que si on fait attention à sa parole les actes et les idées suivent
Une des pires phrases pour moi c'est honni soit qui mal y pense
On peut difficilement contrôler ses idées, mais ses mots oui

Le 13 mai 2025 à 17:06:01 :

Le 13 mai 2025 à 17:01:26 toshiso a écrit :

Le 13 mai 2025 à 16:53:40 :

Le 13 mai 2025 à 16:50:25 toshiso a écrit :

Le 13 mai 2025 à 16:43:54 :
On doit passer par l'état du dépérissement pour comprendre que tout est transformation, et qu'à un moment il faut choisir entre faire fermenter ou bien laisser pourrir la pensée. Le dépassement de soi-même, passe toujours par le réenchantement du monde

En effet, mais j'ai pas l'impression que ce soit si simple. Notre société a profondément influé sur notre fonctionnement psychique, cognitif et sensitif. Ainsi je ne crois pas qu'on se rende bien compte de ce qu'une telle vie peut imprimé comme motif dans l'esprit de ses hôtes.

Ah non, ce n'est pas simple, et beaucoup de ceux qui essaieront vont s'y casser les dents.

Et c'est pour ça qu'il est essentiel de se mouvoir pour tenter tant bien que mal de sortir de ce sable mouvant, tu fais bien de le notifier.

Oui il ne faut pas rester sans rien faire mais une vie peut je crois être profondément marquée par une marque en partie indélébile et qu'il faut faire certes le nécessaire mais on oubliera pas notre situation matérielle, celles qui nous relie à tout une époque.

"Vivre, sans la capacité d'oublier, serait un acte impraticable"

Le matériel est important, mais secondaire quand même. Il y a beaucoup de richesse à trouver dans les idées et à ramener dans le monde. Rêver et faire rêver les autres, voilà ce que c'est que d'être humain. Le reste n'est que décrépitude

quand je dis matérielle, je veux parle pas d'acquisitions mais par condition matérielle je vise notre corps qui reçoit des informations de son époque, de ses expériences et cette condition matérielle ne peut d'un coup être éludée, on est forcément influencé par notre époque et même marqué et conditionné parfois.

Bien sûr, mais ce n'est pas quelque chose à nécessairement subir quand on est familier avec le concept de sublimation. Les pires horreurs et souffrances deviennent le carburant de la transformation

Selon moi ce ne sont pas juste des horreurs et des souffrances mais littéralement le motif vital qui perdu le cap. Notre machine intérieure n'est plus spontanée et vive comme elle pouvait l'être mais est devenu trop subtil et donc foncièrement mécaniste.

Je peux bien accepter toutes les souffrances du monde, si je ne suis plus capable d'avoir d'autres yeux cela n'y changera rien. Ca va au-delà du dernier homme et ca se rapproche limite de la vision infernale d'aldous huxley dans son meilleur des mondes où la réalité elle-même prend la forme d'un mécanisme.

Le 13 mai 2025 à 17:12:27 :
Dans un monde idéal il n'y aurait pas forcément besoin de beaucoup en dire, c'est une question
Je pense que si on fait attention à sa parole les actes et les idées suivent
Une des pires phrases pour moi c'est honni soit qui mal y pense
On peut difficilement contrôler ses idées, mais ses mots oui

Je vois pas où tu veux en venir ?

Tu parles d'esprit lumineux, j'ai lu un peu vite et vaire relire, mais si on parle concrètement et je crois que c'est un peu ce que tu décris, si on ne voit pas le beau puis qu'on ne l'exprime pas, mais qu'on voit et qu'on dit des choses qui ne le sont pas, effectivement la pensée devient laide aussi
Ou en tous cas, à l'image de nos réalités et des mots qu'on pose dessus

Le 13 mai 2025 à 17:21:42 :
Tu parles d'esprit lumineux, j'ai lu un peu vite et vaire relire, mais si on parle concrètement et je crois que c'est un peu ce que tu décris, si on ne voit pas le beau puis qu'on ne l'exprime pas, mais qu'on voit et qu'on dit des choses qui ne le sont pas, effectivement la pensée devient laide aussi
Ou en tous cas, à l'image de nos réalités et des mots qu'on pose dessus

Je crois que tu as une vision un peu simplifiante du mécanisme insidieux de l'influence de tout une époque sur notre capacité à percevoir. Je vois pas ce que des mots sucrées vont avoir à faire avec cette réalité.

Ce que je dis est peut être un peu simpliste, je suis globalement d'accord avec ton constat, et il ne s'agit pas de vivre avec des oeillères

Le 13 mai 2025 à 17:28:04 :
Ce que je dis est peut être un peu simpliste, je suis globalement d'accord avec ton constat, et il ne s'agit pas de vivre avec des oeillères

Ok :ok:

Données du topic

Auteur
toshiso
Date de création
13 mai 2025 à 16:41:52
Nb. messages archivés
17
Nb. messages JVC
17
Voir le topic sur JVC

Afficher uniquement les messages de l'auteur du topic

En ligne sur JvArchive

JvArchive compagnon

Découvrez JvArchive compagnon , l'userscript combattant la censure abusive sur le 18-25 !