Pas par faim. Par habitude. Parce que le silence entre ma femme et moi était devenu trop lourd, et que le claquement mou de ses pieds nus sur le carrelage, sa nuisette en soie collant à ses hanches, me rendait nerveux. Elle passait et repassait derrière moi, traînant des doigts sur mon épaule, trop légèrement pour que ce soit innocent.
Quand la sonnette a retenti, elle a sursauté comme si elle l'attendait.
Le type était un Noir massif, large comme une porte de prison, peau d'ébène luisant sous la lumière du couloir. Ses épaules semblaient taillées à la hache, ses bras épais comme des poteaux. Il tenait le sac d'une main, l'autre plantée sur sa hanche, défiant l'espace autour de lui comme s'il en était le propriétaire. Ses yeux noirs ont balayé la pièce avant de se poser sur elle, sur ses formes offertes sous la nuisette transparente, ses tétons durcis trahissant son excitation.
"T'as deux minutes ?"
Il a froncé les sourcils, incrédule. J'ai souri, lentement, et j'ai tiré ma femme par la taille, la poussant vers lui.
"Prends-la. Pas besoin de la baiser longtemps. Juste assez pour qu'elle sente que t'es un homme."
Elle a eu un petit rire nerveux, mais son souffle s'est accéléré quand il a avancé d'un pas, son torse barrant la lumière du couloir. Il n'a pas parlé. Pas caressé. Pas embrassé.
D'un mouvement brutal, il l'a plaquée contre le mur, attrapant ses poignets d'une main et les maintenant au-dessus de sa tête. Sa nuisette a glissé, découvrant une cuisse, puis l'autre. Il n'a même pas pris la peine de la retirer complètement, juste soulevé le tissu, un grognement rauque dans sa gorge, et enfoncé deux doigts entre ses cuisses pour la sentir.
Elle a haleté, humide malgré elle. Alors il a dégainé d'un geste sec, son sexe noir, épais et déjà durci, sortant de son jogging, imposant, luisant légèrement à la lumière du couloir. Pas de caresse, pas de précaution, il l'a prise comme on enfonce un couteau. D'un seul coup, d'un seul mouvement, il a pénétré toute sa longueur, la déchirant presque, la remplissant d'un seul élan sauvage.
Elle a hurlé, les yeux s'écarquillant, les ongles griffant le mur, son corps se raidissant sous le choc de l'intrusion brutale. Mais alors que ses larmes coulaient encore, quelque chose a changé. Ses hanches ont commencé à bouger malgré elle, cherchant à suivre le rythme impitoyable qu'il imposait. Ses gémissements de douleur se sont transformés en soupirs étouffés, puis en cris rauques de plaisir.
Lui n'a pas ralenti. Il la pilonnait avec une force bestiale, chaque coup de reins la clouant contre le mur, la faisant gémir de plus en plus fort. Elle s'accrochait à lui maintenant, ses jambes enserrant ses hanches puissantes, ses doigts s'enfonçant dans son dos musclé.
"Oh putain... oh putain..."
Elle répétait ça comme une prière, les yeux révulsés, la bouche ouverte, bavant de plaisir. Son corps avait oublié la douleur initiale, ne ressentant plus que cette jouissance crue, animale, qui la faisait trembler de la tête aux pieds.
Quand il a joui, ce fut avec un grondement sourd, comme un fauve. Il l'a enfoncée encore plus profondément contre le mur, ses doigts lui meurtrissant les hanches, et j'ai vu ses muscles se contracter dans un spasme sauvage. Elle a crié, sentant le jet brûlant la remplir, couler en elle sans retenue.
Il s'est retiré aussi vite qu'il était entré, la laissant glisser le long du mur, tremblante, son sexe à lui encore luisant de leurs fluides mêlés.
"Merci."
Le burger était froid. Elle pleurait doucement, accroupie par terre, les doigts tremblants sur ses genoux, mais un sourire vague flottait sur ses lèvres gonflées.
J'ai refermé la porte.
JvArchive compagnon