One Piece ou comment étirer 30 ans de carrière d’un gars en tongs qui veut juste manger de la viande
Ah, One Piece. Ce chef-d'œuvre incontestable qui nous prouve qu’on peut raconter une seule histoire pendant un quart de siècle sans jamais vraiment arriver au point. Il paraît que le One Piece existe. C’est mignon. Moi je pensais que c’était la patience des lecteurs.
Un scénario révolutionnaire : aller d’un point A à un point B... en mille détours
Monkey D. Luffy veut devenir roi des pirates. Donc il fait quoi ? Il voyage d’île en île, tabasse des civils, libère des gens opprimés (encore et encore), mange trois buffets à volonté, et rigole comme un phoque. Le schéma est tellement répété qu’on pourrait l’enseigner en école de scénariste… en section "ne faites surtout pas ça".
Des personnages inoubliables...
Chaque nouvel arc te balance une centaine de nouveaux personnages, chacun avec un nom imprononçable, une tragédie dans le passé, et un pouvoir qui défie les lois de l'entropie, de la logique, et du bon goût. Tu veux te souvenir de tous ? Bon courage. Même Oda doit avoir un tableur Excel pour s’y retrouver.
Un graphisme... foisonnant ?
Oui, appelons ça "foisonnant". Des cases surchargées, des bulles de dialogue qui ressemblent à des manuels de droit administratif, et des personnages avec des proportions que même Picasso aurait trouvées abusives. Ah, et les grimaces. Parce qu’il faut bien rigoler quand un type se fait empaler par une épée géante.
Une profondeur émotionnelle... façon club Mickey
"Mon frère est mort !" ...zoom sur les larmes de Luffy... deux pages plus tard, il danse avec un steak à la main. Chaque arc a son lot de flashbacks tire-larmes, parce qu’un personnage ne peut pas juste être triste, il doit avoir vu sa mère mourir, son village brûler, et son chien se faire enlever par des marchands d'esclaves.
Et la fin, c’est pour quand ?
Bonne question. On est censé chercher un trésor, non ? Pourtant, ça fait plus de 20 ans qu’on regarde des types se battre dans des bulles. À ce stade, on n’attend plus le One Piece, on attend la retraite de Luffy. Ou la nôtre.
En résumé, One Piece, c’est comme un buffet à volonté : beaucoup trop de choix, trop salé, mais tu continues à y retourner parce que t’as déjà payé. Et quelque part, tu t’attaches. Syndrome de Stockholm, probablement.