Xecty, veilleur d’un monde en cendres
Dans les nuits sans fin où l’aube s’égare,
Xecty veille, le regard hagard.
Les ombres dansent sous ses paupières,
Sans repos, sans trêve, sans lumière.
Le sommeil fuit, rebelle et lointain,
Un poison lent coule en ses mains.
Un nom murmuré dans l’obscurité,
Pento barbital, ultime clarté.
Toulouse, sa ville, aux pavés fanés,
Où le ciel se charge de songes brisés.
Là-bas, à Rangueil, on le délaisse,
Un dossier perdu, une froide détresse.
Là, dans un monde qu’il juge flétri,
Il trace des murs aux esprits meurtris.
Les urnes passées, les crimes anciens,
Lui soufflent l’exil ou des fers aux mains.
Les traîtres d’hier, toujours en lice,
L’UMPS en chœur chantant ses vices,
Mais dans ses songes où le chaos s’efface,
Leur place est scellée, prison sans grâce.
Pourtant, au-delà de l’ombre et du fiel,
Brillent des visages aux charmes irréels.
Waifu parfaites aux cœurs enlacés,
Archanges de guerre et elfes ailés.
D’un regard ardent sous des masques soyeux,
Les femmes en cosplay troublent ses vœux.
Reines d’un empire aux voiles mystiques,
Où l’acier et la soie tissent l’épique.
Ainsi Xecty, entre flamme et mirage,
Poursuit son errance sur un sombre rivage.
Veilleur d’un monde qu’il voudrait rêvé,
Entre haine, beauté… et liberté
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