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Cette histoire est inspirée de faits réels
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Université Clermont Auvergne, Campus des Cézaux, France.
Il est 13h30, le premier CM de la journée vient de se terminer. Les étudiants ayant daigné y assister se lèvent comme un seul homme pour se diriger vers la place Vasarelli, où les attend un soleil radieux et un parc verdoyant. Quelques lapins imprudents se font apercevoir dans le lointain, le Puy de Dôme n'a pas bougé depuis hier et le rire cristallin des jeunes étudiantes s'évanouit dans la brise. L'harmonie, semble-t-il, a choisi le campus des Cézeaux comme bastion pour se tenir hors de portée du chaos du monde. Quel mal pourrait-il survenir dans un tel havre de paix ?
C'est l'esprit en paix que je me retire de mes confrères pour me diriger vers les toilettes des amphis. En raison de leur vétusté, et peut-être parce que les étudiants tendent à éviter les amphis, celles-ci sont généralement désertes. Âme solitaire, j'y vois là un lieu propice à la méditation. Pourtant aujourd'hui, à mesure que je m'approche vers leur entrée, un mauvais pressentiment m'assaille. Je tâche d'ignorer mon appréhension et je pénètre dans les latrines.
C'est en passant le pas de la porte que je compris l'origine de mon inconfort. Une odeur inhabituelle, douçâtre et terreuse à la fois, émanait du fond local. Elle semblait provenir de l'unique cabinet, où je me dirigeai alors. Je ne le savais pas encore, mais ma curiosité venait de cause ma perte
La vision qui s'offrait à moi parle pour d'elle-même
. J'allais ne pas y prêter attention jusqu'à ce que je prenne conscience de deux choses. Premièrement, l'individu qui avait bouché ces WC était malade au vu du masque et de la texture de la chiasse. Deuxièmement, il n'avait pas pu se torcher parce qu'il n'y avait pas de PQ dans la cuvette et encore moins dans le distributeur. Il avait donc remonté ses vêtement sur sa raie coulante de merde
Pire encore, regardez comme les toilettes sont complétement bouchées et l'absence de papier toilette. Personne n'utiliserait des toilettes sans papier, sauf s'il ne peut pas faire autrement, et le cas échéant il chercherait à trouver d'autres toilettes au plus vite avant d'avoir le moutardier imbibée de soupe à caca...
La conclusion s'imposa : un individu dangereux biologiquement devait se vider d'urgence et il serait prêt à tout pour le faire
Je fus tiré de mes réflexions par un cri d'effroi provenant de l'extérieur. Je m'y précipitai : la foule était en panique, tout le monde courait partout. Les cinq cavaliers de l'Apocalypse n'auraient su causer plus grande discorde. Je suivis une traînée de diarrhée jusqu'à ce qui semblait être un lapin mort. C'en était bien un. Le terroriste l'avait utilisé pour s'essuyer. La créature était-elle déjà morte quand le diable l'avait attrapé ou avait-elle succombé les poumons pleins de merde ? Je priai pour que la première option était la bonne.
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Suite un autre jour