Et moi, qui suis dans la chambre, subis de nouveau cette humiliation. Entendant tonner dans les toilettes les trompettes de ses flatulences rugissant dans la caisse de la cuvette. Son cul graisseux d'inactive spĂ© Netflix and Chill se vidant violemment dans les chiottes de l'horreur dans un fracas des plus ignobles. Puis lorsqu'elle va sortir, la putride odeur de ses piteux intestins qu'elle tente dĂ©sespĂ©rĂ©ment de masquer avec du dĂ©odorisant Lotus pour garder vivante tant bien que mal l'illusion de sa fĂ©minitĂ©, va se rĂ©pandre au sein de notre cagibi clos, mes narines violĂ©es par cette puanteur que mĂȘme les mouches les plus tĂ©mĂ©raires refusent d'approcher, je vais devoir prendre sur moi et embrasser la bĂȘte qui a manquĂ© d'un pouce de provoquer mon arrĂȘt cardiaque par asphyxie en ce jour, revenant s'allonger sur moi en chantonnant naĂŻvement, agissant comme si l'air ne se dĂ©formait pas en une sorte de brouillard impur sur son passage. Et moi je vais devoir subir cela, une fois de plus...
Le vacarme tonitruant s'intensifie...
L'odeur se fait de plus en plus insoutenable...
D'autres appelleraient ça le plus beau jour de leur vie
bah c'est un gros fake, sinon tu nous aurais donné le vocaroo pour qu'on puisse se branler
Mais tu le feras jamais puisque c'est fake, donc ddb
Elle a les smelly feety ?
La vie me quitte peu Ă peu...
T'as la plume d'un poĂšte
La mienne fait de mĂȘme. Elle reste d'interminables minutes aux gogues. ça lui prend souvent pendant les repas. Elle se lĂšve et me dit " faut que j'aille Ă la selle". Elle prend son tel portable sur le trĂŽne pour faire passer le temps. Depuis la sale Ă manger je l'entends poser sa pĂȘche, son pruneau d'agen, sa barre chocolatĂ© comme elle dit. ça fait des ploufs sonores dans les graves terminĂ©s de longs grincements foireux et chiasseux qui vont crescendo dans les aigus jusqu'au final apocalyptique Ă faire pĂąlir un concert des tambours du bronx. Moi pendant ce temps je bouffe, concentrĂ© sur mon assiette, comme un fou.
Puis c'est le calme plat. J'ai le temps de finir de me repaitre qu'elle est toujours le cul vissĂ© aux chiottes. Par chance elle ne ferme jamais la porte. Je vais la voir pour ĂȘtre sur qu'il ne lui est rien arrivĂ© et je tombe sur elle en train de se torcher le derche.