Putain les gars, je suis bouche bée :
J’étais dans mon appartement, mais tout semblait plus réel que d’habitude. Chaque détail vibrait d’une présence étrange, comme si les murs, les objets, l’air lui-même m’observaient. Une sensation indescriptible montait en moi, comme si j’étais sur le point de comprendre quelque chose d’énorme… ou de sombrer.
Puis, tout s’est retourné contre moi. J’ai vu toutes mes failles, chaque moment où j’ai manqué de volonté, où j’ai fui, où j’ai laissé mes peurs gagner. C’était impossible à ignorer, projeté devant moi comme une vérité brute et inéluctable. Je ne pouvais rien cacher. J’étais face à moi-même, et ce que je voyais me terrifiait.
Et puis, j’ai basculé.
Je me suis retrouvé sur un canapé. L’enfer. Pas un enfer de flammes, mais pire : un état de souffrance pure, cyclique, impossible à arrêter. Je pleurais sans cesse, piégé dans une douleur que je ne comprenais pas totalement mais qui me consumait. Aucune échappatoire. C’était comme si j’étais condamné à ressentir, encore et encore, tout le poids de ce que j’avais fui toute ma vie.
Puis, la réalité a changé à nouveau.
Je suis entré dans une boucle. Une boucle infinie. J’étais comme pris dans un programme, un algorithme que je tentais de résoudre sans jamais en voir la fin. Des équations se formaient, des solutions apparaissaient, mais elles ouvraient toujours sur une nouvelle question, un nouveau problème à décoder. C’était un cycle sans fin, un labyrinthe numérique où chaque porte menait à une autre porte. Plus je pensais toucher une vérité, plus elle se dérobait.
Et puis, quelque chose a lâché.
Je suis revenu. Comme si mon esprit avait décidé que j’avais vu ce que je devais voir. Mais maintenant, je ne sais pas si je suis vraiment revenu… ou si quelque chose en moi est resté là-bas.
Je ressens encore cette sensation étrange. Comme si j’avais touché quelque chose de trop grand pour être compris.
