[FIC] "Célestin et Célestine, duo de choc !"

Le 25 janvier 2025 à 01:48:07 :
J'étais pas là pour le vote, mais suite

Figurez vous que je viens de commencer la rédaction monsieur Dark, j'ai enfin terminé ce que j'avais à terminer

Le 25 janvier 2025 à 14:38:23 :
J'ai rattrapé la fic, assez déçu du dernier choix malgré tout... J'aurais voté 3: Tirer sur Tamara et cash dans la chèvre

J'ai soufflé du nez je l'avoue

Le 26 janvier 2025 à 22:02:55 :
Suite de 19k kas écrite !
Néanmoins elle sortira mardi car demain j'ai une grosse journée et je serais surement trop fatigué pour finaliser le chapitre
Sur ce, je vous souhaite un bon début de semaine !

Merci à toi aussi chef

Chapitre 16 : Asymétrie d’informations.

1 : Aller chez Benoît seule.

- Ce n’est pas contre vous mais je pense pouvoir m’en occuper seule. Comme ça vous pourrez en profiter pour vous reposer un peu.
- Ma foi, je voulais venir avec toi mais ça m’arrange. Je commence à avoir une tête de ouf.
- C’est moi qui devrait avoir une tête de ouf Célestin ! Toi t’étais assis sur une chaise pendant que j’ai failli me faire tuer !
- On ne va pas se disputer sur qui est plus fatigué que l’autre quand même !
- Surtout que Tam a assez d’énergie pour se plaindre.
- J’ai toutes les raisons de me plaindre Célestine ! T’as pas assuré tout à l’heure je te rappelle !
- T’es encore sur ça ? Je t’ai dit que je voulais bien faire ! Tu penses vraiment que la violence était la meilleure solution ? Regarde ce qui est arrivé à Nathanaël ! Le pauvre est sûrement aux urgences à l’heure qu’il est.
- Ça ne serait pas arrivé si t’avais appuyé sur la détente, je dis ça comme ça…
- Ben tu sais quoi Tamara ? Je n’ai aucune envie de continuer ces conneries. J’aurais bien aimé te voir à ma place, complètement stressée et apeurée par ce déséquilibré qui menaçait ma copine ! Ne pas tirer n’était peut-être pas le meilleur choix mais au moins t’es encore en vie. Alors si t’es pas contente, ce n’est pas mon problème.
- Tu m’étonnes que je suis pas contente ! J’arrive pas à croire que j’ai failli faire l’amour avec toi.
- Moi aussi !
- Calmez vous nan ? Je ne pense pas que ce soit le bon endroit pour vous disputer…
- C’est pour ça que je m’en vais. Je te tiens au jus tout à l’heure Célestin.
- N’oublie pas que ton père doit me raccompagner chez mes parents.
- Comment pourrais-je oublier ça…

L’ambiance est électrique entre vous et Tamara. À travers ses piques acérées la jeune femme vous montre toute l’ampleur de son désaccord face à la terrible décision que vous avez du prendre tout à l’heure. C’est avec des visages fermés et des bouches cousues que vous prenez place dans la compacte de votre père. Au lieu de vous asseoir côte à côte sur la banquette arrière, vous vous positionnez sur le siège passager tandis que Tamara choisit de poser son postérieur derrière le conducteur. Vous gardez les bras croisés durant tout le chemin du retour et en écoutant l’autoradio jouer les plus grands classiques du rock, de Motörhead aux Foo Fighters, en passant par Black Sabbath ou encore Pearl Jam. Une fois arrivés devant vos maisons respectives, Tamara se contente de vous saluer poliment en quittant la voiture, sans effusions ou quelconque geste superflu, ce qui vous convient parfaitement. Néanmoins vous décidez de quitter la voiture à votre tour, non pas pour accompagner votre partenaire à sa porte mais pour récupérer le vinyle des Foo Fighters que vous aviez emprunté à votre père. En entrant dans la maison de votre mère, vous apercevez cette dernière en train de regarder une rediffusion du Destin de Lisa à la télévision. Elle vous sourit au moment ou vous passez devant l’entrée du salon.

- Alors Célestine ? C’était bien le salon de l’agriculture ?
- Ça aurait pu être mieux. Au fait je dors chez papa ce soir, comme ça tu pourras ramener un de tes nombreux prétendants ce soir.
- Malheureusement la chasse n’est pas bonne ce mois ci. Peut être que je devrais changer mes photos…
- C’est une bonne idée maman. On se voit demain.
- A demain ma fille.

Après avoir préparé votre sac, qui en plus du vinyle contient un cahier, un stylo ainsi que des vêtements de rechange vous quittez la maison pour remonter dans la voiture avec votre père. Sur le chemin de l’immeuble, vous recevez un message de Nathanaël accompagné d’une photo de lui avec l’inscription « Toujours vivant ! », auquel vous répondez « Super ! Repose toi bien. ». En arrivant à son appartement, vous déposez votre sac dans la chambre après en avoir sorti le disque, que vous tendez à votre père en souriant.

- Tiens ton disque. J’ai bien aimé cet EP, surtout la chanson titre.
- Merci Célestine. Je vais pouvoir le remettre à sa place avant de partir.
- Tu vas ou ?
- Chez Didier. Je dois voir un truc avec ma nièce adorée. Si t’as faim j’ai une salade César au frigo. Quant à Benoît, je pense qu’il devrait terminer sa journée vers 17 ou 18 heures. Tu pourras aller le voir dans ces eaux là. Moi je pense que je serais rentré un peu avant mais c’est pas sûr.
- C’est exactement ce que je voulais savoir. Merci Papa.
- Je t’en prie. Et sinon, tout se passe bien avec Tamara ?
- Pourquoi tu me poses cette question ?
- Ben au retour vous n’avez pas discuté de tout le trajet. Vous vous êtes disputées ?
- Ouais, et c’était nul.
- Aïe… j’espère que ça va s’arranger entre vous deux.
- Mouais.
- Sur ce, je te laisse. A + dans le bus ma puce !
- A plus tard papa.

Point de vue de Benoît Sammair.

Benoît est assis dans un coin de la salle de pause avec sa tasse à la main. Il se sent frustré de ne pas avoir pu ramener Louison à la raison mais est néanmoins soulagé de savoir qu’elle est encore en vie. Il ne peut s’empêcher de penser à elle pendant qu’il sirote son café. C’est à cet instant qu’Amélie se place devant lui en traînant une chaise, sur laquelle elle s’assoit dans le mauvais sans, de manière à faire face à son collègue.

- Ça va Ben ?
- Ça pourrait aller mieux.
- Ouais. J’ai toujours un peu mal à l’épaule mais j’ai connu pire.
- Super.
- Tu dois sûrement penser à Louison. Je me demande ce qu’elle va faire avec cette chèvre.
- Je n’en ai aucune idée. Peut-être que je devrais aller voir ses parents, pour leur dire que leur fille n’a pas disparu. T’en penses quoi ?
- Ça peut être une bonne idée. Mais on doit d’abord retrouver le lieu ou la secte se regroupe et mettre la main sur Laurent Chamberlain.
- C’est vrai. Si seulement on avait pu voir la plaque de leur voiture…
- Ils roulaient trop vite. Et t’as l’air d’oublier qu’on a coffré le chat-pardeur. Si il y a quelqu’un à interroger, c’est bien lui.
- Heureusement que t’es là Amélie.
- Je sais, je sais.
- Je pense qu’on devrait l’interroger maintenant, histoire de ne pas perdre de temps.
- Tu sais quoi Benoît ? Tu devrais rentrer chez toi et te reposer un peu.

Le capitaine Comeau arrive dans la salle de pause avec les mains dans les poches. Benoît est surpris par ce qu’il vient d’entendre.

- V-vous êtes sûr Capitaine ?
- Mais oui. Depuis ton arrivée à Ennui-Sur-Mer tu travailles très dur, et ça fait plaisir de voir que tu es autant investi. Néanmoins, même si j’apprécie ta mentalité allemande, j’aimerais que tu prennes un peu de temps pour te reposer après tout ce qui s’est passé au salon, afin de laisser tomber la pression que t’as accumulé.
- Mais qui va interroger Evan ?
- Je peux m’en occuper Benoît. Tu m’as vue travailler son frère à Rouen. Quand je vais faire la méchante il va se chier dessus, comme tous les autres. Allez rentre chez toi maintenant. Comme l’a dit Bertrand, tu mérites de faire un break.
- Woaw. C’est super gentil de votre part Capitaine. Je vais me reposer, et après je vous promets que je reviendrai avec une forme olympique !
- C’est exactement ce que je voulais entendre la bleusaille. On se voit lundi.
- A lundi.

Benoît sort du commissariat avec le cœur plus léger. Une pause va lui permettre de recharger ses batteries avant de se lancer à la poursuite de Louison et Laurent.

« Je me rapproche de plus en plus de mon but. Maintenant que Louison s’est montrée et qu’on a arrêté l’autre imbécile je vais pouvoir prendre un peu de temps pour moi. Et quoi de mieux qu’une bonne sieste pour se reposer ? Ouaip faisons comme ça…  »

Cependant, Benoît ne s’attend pas à ce que ses plans de détente soient chamboulés par une visite inattendue…

Point de vue de Célestine.

Vous êtes assise sur le canapé du salon depuis le départ de votre père pour la maison de son frère. Pendant que la télévision joue un épisode de Young Sheldon vous notez quelques idées de questions à poser à Benoît. Ce sont surtout des questions au sujet de la femme qui était présente pour aider Alexandre à s’enfuir avec la chèvre. Mais en réfléchissant, les paroles de Tamara concernant votre manque de bravoure face au délinquant vous reviennent à l’esprit, telles des échos qui se répètent inlassablement dans votre psyché et qui vous poussent à poser votre stylo sur la table basse afin de mettre votre tâche de coté un instant.

« C’est vrai que j’aurais pu faire mieux tout à l’heure. Si j’avais tiré, peut-être qu’Alexandre n’aurait pas pu s’enfuir et qu’on aurait atteint notre objectif… mais à quel prix ? Celui de sa mort sur ma conscience ? Celui d’une éventuelle peine de prison pour homicide ? Non. J’ai fait le bon choix. Tamara s’est vraiment montrée ingrate tout à l’heure. Sans moi Nathanaël n’aurait pas eu l’audace de se jeter sur Alexandre pour la sauver. Il est quelle heure au fait ?  »

Il est 17h30. Vous vous rendez compte que vous avez passé énormément de temps à regarder Netflix et vous levez d’un bond.

« Si je me fie à papa Benoît est surement chez lui en ce moment. Quand faut y aller…  »

Vous éteignez la télévision et sortez de l’appartement dont vous fermez la porte à double tour. Après quelques pas vous vous retrouvez devant la porte d’en face, sur laquelle vous donnez trois coups. Une voix masculine se fait entendre après le troisième, ce qui est bon signe.

- Putain de merde ! Je me demande qui ça peut être…

Pendant que des bruits de pas se rapprochent de la porte, vous passez vos mains sur votre front pour arranger votre coiffure et paraître plus présentable. Lorsque la porte s’ouvre, c’est un Benoît surpris qui apparaît.

- Toi ? Comment tu sais ou j’habite ?
- Mon père me l’a dit.
- T’es la fille de Fred ?
- Ouais.
- Alors ça c’est une drôle de coïncidence. J’imagine que tu veux rentrer ?
- En effet.
- Allez viens.

Le policier vous fait entrer dans son logis. La première chose que vous remarquez est le désordre dans lequel votre hôte à l’air de vivre. Des cartons de pizzas ainsi que des mouchoirs et autres boulettes de papier jonchent le sol de l’appartement. Des vêtements froissés sont empilés sur le vieux radiateur à gaz du salon et ont l’air plutôt sales, ce qui vous fait penser que Benoît est probablement célibataire. Ce dernier semble être un peu gêné.

- Excuse moi mais je n’ai pas trop le temps de faire le ménage en ce moment. Pour être honnête avec toi je faisais la sieste et tu m’as réveillé.
- Désolée. C’est juste que j’avais des questions à vous poser.
- C’est marrant que tu me dises ça car moi aussi j’aimerais te poser des questions. Assieds-toi donc… euh, c’est quoi ton nom déjà ?
- Célestine. Célestine Le Clanche.
- D’accord. Moi c’est Benoît Sammair, mais je t’autorise à m’appeler Benoît.
- C’est noté.

Vous vous asseyez sur une chaise en bois en face de Benoît, qui se met à bailler de façon bruyante. C’est ce dernier qui prend la parole en premier.

- Dis moi Célestine. Que faisais tu au salon de l’agriculture avec tes amis ? Pourquoi n’êtes vous pas parti après la coupure de courant ?
- Parce qu’on savait que le chat-pardeur était là et qu’on devait le trouver.
- Sérieusement ? Vous essayez encore de faire les justiciers ?
- C’est lui qui a volé le lapin de Nathanaël. Le seul moyen de le retrouver c’était d’arrêter ce type.
- C’est bien beau mais vous vous êtes encore mis en danger tout à l’heure. Ton amie Tamara a failli se faire tuer par ce Alexandre. Si ce Nathanaël ne lui avait pas sauté dessus elle serait morte.
- Mais il a failli mourir lui aussi. Tout ça parce que je n’ai pas eu le courage d’utiliser votre arme…
- C’est normal. N’importe qui aurait eu peur face à une telle situation. Tu n’as pas à t’en vouloir Célestine. Contrairement à Tamara ou Nathanaël tu t’es montrée prudente, et je t’en félicite.
- C’est gentil mais Alexandre a réussi à s’enfuir.
- Ouais. Mais il a épargné ton amie, et ça n’a pas de prix.
- Vous avez raison Benoît. Mais je pense que c’est à mon tour de poser les questions.
- Je t’écoute.
- Connaissez vous la femme qui accompagnait Alexandre tout à l’heure ?
- Quelle femme ?
- Celle que vous avez appelé par son prénom. La petite brune avec le pistolet.
- Je ne vois pas de quoi tu parles Célestine.
- N’essayez pas de jouer à ce jeu là Benoît. J’ai répondu à votre question, alors répondez à la mienne.

Benoît à l’air déstabilisé par votre attitude. Il se rend compte qu’il ne pourra pas vous cacher la vérité plus longtemps. Résigné, il pousse un soupir avant de reprendre la parole.

- Elle s’appelle Louison. C’est ma meilleure amie.
- Votre meilleure amie travaille avec le chat-pardeur ?
- C’est plus compliqué que ça en a l’air ! Et pourquoi tu me poses cette question d’abord ?
- Parce que j’ai l’impression que tout est lié.
- C’est à dire ?
- Le chat-pardeur, Louison, les faux cadavres…
- Comment tu sais pour les cadavres ? Même Rasoir TV ne le sait pas !
- C’est Complonou.com qui me l’a dit.
- Génial… et quand tu dis qu’ils sont liés, qu’entends tu par là ?
- C’est une hypothèse que j’ai eu en commençant mes recherches pour retrouver le chat-pardeur. Peut être même que ça a un lien avec mes cauchemars…
- Quels cauchemars ?

La question de Benoît vous fait rougir d’un coup. C’est à ce moment que vous vous rendez compte que vous en avez peut-être un peu trop dit.

- Tu vas bien Célestine ? T’es toute rouge. Si tu ne veux pas en parler ce n’est pas grave.

Vous êtes coincée. Vous allez devoir être honnête avec Benoît si vous voulez que votre conversation débouche sur une collaboration. Après une petite expiration, vous lui répondez.

Point de vue de Célestine.

Vous êtes assise sur le canapé du salon depuis le départ de votre père pour la maison de son frère. Pendant que la télévision joue un épisode de Young Sheldon vous notez quelques idées de questions à poser à Benoît. Ce sont surtout des questions au sujet de la femme qui était présente pour aider Alexandre à s’enfuir avec la chèvre. Mais en réfléchissant, les paroles de Tamara concernant votre manque de bravoure face au délinquant vous reviennent à l’esprit, telles des échos qui se répètent inlassablement dans votre psyché et qui vous poussent à poser votre stylo sur la table basse afin de mettre votre tâche de coté un instant.

« C’est vrai que j’aurais pu faire mieux tout à l’heure. Si j’avais tiré, peut-être qu’Alexandre n’aurait pas pu s’enfuir et qu’on aurait atteint notre objectif… mais à quel prix ? Celui de sa mort sur ma conscience ? Celui d’une éventuelle peine de prison pour homicide ? Non. J’ai fait le bon choix. Tamara s’est vraiment montrée ingrate tout à l’heure. Sans moi Nathanaël n’aurait pas eu l’audace de se jeter sur Alexandre pour la sauver. Il est quelle heure au fait ?  »

Il est 17h30. Vous vous rendez compte que vous avez passé énormément de temps à regarder Netflix et vous levez d’un bond.

« Si je me fie à papa Benoît est surement chez lui en ce moment. Quand faut y aller…  »

Vous éteignez la télévision et sortez de l’appartement dont vous fermez la porte à double tour. Après quelques pas vous vous retrouvez devant la porte d’en face, sur laquelle vous donnez trois coups. Une voix masculine se fait entendre après le troisième, ce qui est bon signe.

- Putain de merde ! Je me demande qui ça peut être…

Pendant que des bruits de pas se rapprochent de la porte, vous passez vos mains sur votre front pour arranger votre coiffure et paraître plus présentable. Lorsque la porte s’ouvre, c’est un Benoît surpris qui apparaît.

- Toi ? Comment tu sais ou j’habite ?
- Mon père me l’a dit.
- T’es la fille de Fred ?
- Ouais.
- Alors ça c’est une drôle de coïncidence. J’imagine que tu veux rentrer ?
- En effet.
- Allez viens.

Le policier vous fait entrer dans son logis. La première chose que vous remarquez est le désordre dans lequel votre hôte à l’air de vivre. Des cartons de pizzas ainsi que des mouchoirs et autres boulettes de papier jonchent le sol de l’appartement. Des vêtements froissés sont empilés sur le vieux radiateur à gaz du salon et ont l’air plutôt sales, ce qui vous fait penser que Benoît est probablement célibataire. Ce dernier semble être un peu gêné.

- Excuse moi mais je n’ai pas trop le temps de faire le ménage en ce moment. Pour être honnête avec toi je faisais la sieste et tu m’as réveillé.
- Désolée. C’est juste que j’avais des questions à vous poser.
- C’est marrant que tu me dises ça car moi aussi j’aimerais te poser des questions. Assieds-toi donc… euh, c’est quoi ton nom déjà ?
- Célestine. Célestine Le Clanche.
- D’accord. Moi c’est Benoît Sammair, mais je t’autorise à m’appeler Benoît.
- C’est noté.

Vous vous asseyez sur une chaise en bois en face de Benoît, qui se met à bailler de façon bruyante. C’est ce dernier qui prend la parole en premier.

- Dis moi Célestine. Que faisais tu au salon de l’agriculture avec tes amis ? Pourquoi n’êtes vous pas parti après la coupure de courant ?
- Parce qu’on savait que le chat-pardeur était là et qu’on devait le trouver.
- Sérieusement ? Vous essayez encore de faire les justiciers ?
- C’est lui qui a volé le lapin de Nathanaël. Le seul moyen de le retrouver c’était d’arrêter ce type.
- C’est bien beau mais vous vous êtes encore mis en danger tout à l’heure. Ton amie Tamara a failli se faire tuer par ce Alexandre. Si ce Nathanaël ne lui avait pas sauté dessus elle serait morte.
- Mais il a failli mourir lui aussi. Tout ça parce que je n’ai pas eu le courage d’utiliser votre arme…
- C’est normal. N’importe qui aurait eu peur face à une telle situation. Tu n’as pas à t’en vouloir Célestine. Contrairement à Tamara ou Nathanaël tu t’es montrée prudente, et je t’en félicite.
- C’est gentil mais Alexandre a réussi à s’enfuir.
- Ouais. Mais il a épargné ton amie, et ça n’a pas de prix.
- Vous avez raison Benoît. Mais je pense que c’est à mon tour de poser les questions.
- Je t’écoute.
- Connaissez vous la femme qui accompagnait Alexandre tout à l’heure ?
- Quelle femme ?
- Celle que vous avez appelé par son prénom. La petite brune avec le pistolet.
- Je ne vois pas de quoi tu parles Célestine.
- N’essayez pas de jouer à ce jeu là Benoît. J’ai répondu à votre question, alors répondez à la mienne.

Benoît à l’air déstabilisé par votre attitude. Il se rend compte qu’il ne pourra pas vous cacher la vérité plus longtemps. Résigné, il pousse un soupir avant de reprendre la parole.

- Elle s’appelle Louison. C’est ma meilleure amie.
- Votre meilleure amie travaille avec le chat-pardeur ?
- C’est plus compliqué que ça en a l’air ! Et pourquoi tu me poses cette question d’abord ?
- Parce que j’ai l’impression que tout est lié.
- C’est à dire ?
- Le chat-pardeur, Louison, les faux cadavres…
- Comment tu sais pour les cadavres ? Même Rasoir TV ne le sait pas !
- C’est Complonou.com qui me l’a dit.
- Génial… et quand tu dis qu’ils sont liés, qu’entends tu par là ?
- C’est une hypothèse que j’ai eu en commençant mes recherches pour retrouver le chat-pardeur. Peut être même que ça a un lien avec mes cauchemars…
- Quels cauchemars ?

La question de Benoît vous fait rougir d’un coup. C’est à ce moment que vous vous rendez compte que vous en avez peut-être un peu trop dit.

- Tu vas bien Célestine ? T’es toute rouge. Si tu ne veux pas en parler ce n’est pas grave.

Vous êtes coincée. Vous allez devoir être honnête avec Benoît si vous voulez que votre conversation débouche sur une collaboration. Après une petite expiration, vous lui répondez.

- En fait, c’est sûrement difficile à croire mais je suis capable de voir l’avenir.
- T’es sérieuse ?
- Oui. Seulement, je ne contrôle pas ce pouvoir, ce qui fait que je peux avoir des prémonitions à n’importe quel moment, et même dans mon sommeil.
- Donc si je te demande un truc, du genre si je vais me marier avec Louison tu ne pourras pas le voir ?
- Vous êtes amoureux d’elle ?

Cette fois c’est au tour de Benoît de rougir. Le policier se met à tapoter sa main gauche avec sa main droite de façon nerveuse. Malgré cet inconfort, il reprend la parole.

- Ben euh… je l’ai toujours trouvé mignonne en fait. Ta question était vraiment directe Célestine.
- C’est vrai. Et pour répondre à la votre, j’ai déjà essayé d’avoir une vision sur commande mais je n’ai pas réussi. J’imagine que je dois me concentrer très fort pour le faire et je ne sais pas ce que ça pourrait me faire, en sachant que lorsque j’ai une vision, ça me donne mal à la tête.
- Ok. Et qu’est-ce que tu vois dans tes cauchemars ?
- Des cercles sataniques, des cages, un homme qui lève les bras. J’entends aussi d’horribles cris qui me réveillent à chaque fois.
- Punaise ! Ça doit pas être facile pour toi de vivre avec une telle faculté.
- Ouais mais avec le temps j’ai réussi à m’y faire. Maintenant revenons au sujet. Quand je vous ai demandé si Louison travaillait pour le chat-pardeur, vous m’avez répondu que c’est compliqué. Ça veut donc dire qu’il y a des choses que vous savez et que je ne sais pas.
- Plus ou moins…
- En SES on a eu un cours sur les asymétries d’informations, et il se trouve que c’est notre cas à tous les deux.
- Tu as des infos que je n’ai pas ?
- Que savez vous du chat-pardeur ?
- Je sais qu’il a volé de la nourriture et des outils dans un magasin de la ville. C’est son frère qui m’a mis au courant de son coup d’aujourd’hui. Et toi que sais tu sur lui ?
- Je sais qu’il a volé d’autres animaux en plus de la chèvre et du lapin de mon ami.
- Quels animaux ?
- C’est ça le plus bizarre. Il a volé une vache, un cochon, un singe et même un tigre. En plus de voler les animaux de compagnie il vole des animaux de ferme et des espèces exotiques. Je trouve ça assez curieux.
- C’est pas faux.
- Et Louison du coup ? Elle travaille pour qui si ce n’est pas pour le chat-pardeur ?
- Je vais tout te dire. Louison s’est fait avoir par une secte du nom de l’école du feng shui. J’ai intégré la police pour la retrouver, ce qui est arrivé.
- Et vous savez qui est à la tête de cette secte ?
- C’est Laurent Chamberlain. Un homme très riche et très bizarre.
- Ok. Donc Louison et le chat-pardeur travaillent pour ce Laurent, c’est ça ?
- En effet.
- Et les cadavres ? Savez vous qui en est à l’origine ?
- Mon supérieur a émis l’hypothèse que c’est l’école qui en est à l’origine. Lorsque j’ai trouvé le « cadavre » du pisseur fou, il était accompagné d’une enveloppe rouge contenant une lettre en chinois. L’école du feng shui se servait d’enveloppes rouges pour tenter d’attirer des fidèles chez eux autrefois.
- Comment ça autrefois ?
- Leur repaire a brûlé. Je l’ai vu. Pendant un moment j’ai cru que Louison était morte mais ce n’est pas le cas.
- Ça veut dire que Laurent a simulé sa propre mort et préparé le retour de sa secte. Mais quel est son but ?
- C’est justement ce qu’on cherche à savoir avec mes collègues. Pourquoi placer des statues de cire dans les rues et les faire passer pour des cadavres ?
- C’est ça ! Est-ce que Joaline et la petite Juliette sont encore vivantes ?
- Tu connais Joaline ?
- Elle était dans ma classe au lycée.
- Je vois.

Benoît passe sa main sur son front comme si il avait mal à la tête. Ce contexte est fortement propice aux céphalées après tout. Mais vous êtes déterminée à assembler les pièces du puzzle afin de retrouver Flocon, le pauvre lapin de Nathanaël, qui doit être désespéré sans son maître à ses cotés. Benoît s’éclaircit la gorge avant de reprendre la parole.

- Et euh, sinon, tu penses que je devrais aller voir les parents de Louison pour leur parler ?
- Pourquoi cette question ?
- Ben ils ne savent pas qu’elle est encore en vie et je n’ai jamais eu le courage d’aller les voir car je me sentais coupable. C’est moi qui ait poussé Louison vers la secte sans le vouloir et je voudrais leur avouer tout ça.
- Ben euh…
- Tu sais quoi ? Tu me répondras plus tard. Le plus important c’est notre enquête.
- C’est vrai. Si on veut retrouver ce lapin et sauver votre âme sœur, nous devons agir au plus vite.
- Ok mais on ne sait pas quel est le projet de la secte. Comment tu veux qu’on agisse ?
- Je vais utiliser mon don afin de le découvrir. Mais si on veut aller dans la bonne direction nous devons croiser les bonnes informations et découvrir ce qui unit la secte, les faux meurtres et le chat-pardeur. De cette façon, nous pourrons commencer des recherches plus approfondies et établir un début de plan afin d’arrêter l’école du feng shui.
- T’es vraiment sûre de vouloir faire ça Célestine ? Si ça se trouve, on risque de s’enfoncer dans quelque chose qui nous dépasse. Je ne voudrais pas que tu soies en danger à cause de moi. Ces gens sont très dangereux ! Louison n’a pas hésité une seule seconde avant de tirer sur le lieutenant Brasfort.
- J’en suis sûre . Depuis un moment je me rends compte que je peux faire de grandes choses avec ce pouvoir dont je n’ai jamais voulu. Mais je ne peux pas changer l’avenir seule. C’est pour ça que j’ai besoin de Tamara, de Célestin et de vous aussi Benoît, même si nous sommes partis sur des mauvaises bases. Ensemble, nous pouvons faire la différence, à condition de se faire confiance.
- Très bien. J’accepte de collaborer avec toi et de croire en tes pouvoirs. Je dois avoir des feuilles qui traînent dans tout ce bordel. On va les utiliser pour croiser nos infos.
- Ça marche.

Vous commencez à vous rapprocher du but ! Mais il vous reste encore une chose à faire : trouver le lien qui unit l’école du feng shui aux meurtres et au chat-pardeur et ainsi permettre à Benoît et Célestine de savoir ou commencer leurs recherches. Pour ce faire, vous devrez chercher des indices dans tous les chapitres de l’arc 2 et les relier ensemble. Bonne chance !

Vous avez également débloqué un choix bonus pour ce chapitre ! Le voici :

Benoît doit il rendre visite aux parents de Louison ?

(1) : Oui

(2) : Non

Bienvenue sur le topic de la fic Célestin et Célestine ! Dans cette fic à choix vous incarnez Célestin et Célestine, deux adolescents qui tentent de changer l'avenir afin d'éviter des catastrophes et qui s'embarquent malgré eux dans des situations folles. Au programme : Action, aventure, surnaturel, humour, personnages hauts en couleur et bien plus encore ! Installez vous bien et utilisez le sommaire ci-dessous afin de rattraper la fic !

SOMMAIRE DE LA FIC CELESTIN ET CELESTINE

Arc 1 : Que le spectacle commence

Arc 2

Bonus :

- Tu dois sûrement penser à Louison. Je me demande ce qu’elle va faire avec cette chèvre.

Une soirée normale dans un grenier normal avec des dessins au sol normaux

Pour le vote, ouaip, faisons comme ça et votons 1
Les parents seront une bonne source d'information

Le 28 janvier 2025 à 18:29:47 :

- Tu dois sûrement penser à Louison. Je me demande ce qu’elle va faire avec cette chèvre.

Une soirée normale dans un grenier normal avec des dessins au sol normaux

Pour le vote, ouaip, faisons comme ça et votons 1
Les parents seront une bonne source d'information

C'est noté
Cela dit au cas ou c'est pas trop clair il y a une mini enquête à faire mais ça devrait être plutôt simple

Le 28 janvier 2025 à 18:29:47 :

- Tu dois sûrement penser à Louison. Je me demande ce qu’elle va faire avec cette chèvre.

Une soirée normale dans un grenier normal avec des dessins au sol normaux

Pour le vote, ouaip, faisons comme ça et votons 1
Les parents seront une bonne source d'information

Je vote 1 également pour le bonus

L'op tu laisses un peu de temps pour la mini enquête ?

Le 28 janvier 2025 à 20:55:33 :

Le 28 janvier 2025 à 18:29:47 :

- Tu dois sûrement penser à Louison. Je me demande ce qu’elle va faire avec cette chèvre.

Une soirée normale dans un grenier normal avec des dessins au sol normaux

Pour le vote, ouaip, faisons comme ça et votons 1
Les parents seront une bonne source d'information

Je vote 1 également pour le bonus

L'op tu laisses un peu de temps pour la mini enquête ?

Bien évidemment
Si jamais je constate que vous êtes bloqués je pourrais éventuellement vous donner des petits indices mais pour l'instant je vous laisse faire

Décompte du vote :

1 : 2 votes

2 : 0 votes

Je pense que je vais fermer les votes demain à 18h30.
Mais je vous laisse plus de temps pour résoudre cette enquête, j'ai hâte de voir vos réflexions (si jamais vous avez le temps pour en faire)