Topic de TrEMblepeuPLIER :

Le Japon a vraiment décliné ces 30 dernières années

Dans les années 80, le PIB du Japon était 3X celui de l'Allemagne.

Mais maintenant, le PIB de l'Allemagne vient de dépasser celui du Japon et ce même avec une population considérablement plus faible :ouch:

C'est un pays dépassé aujourd'hui par l'Inde, la Corée et la Chine
C'est faux, les japonaises sont toujours les filles les plus jolies.
L'Allemagne qui arrive à dépasser l'économie japonaise en étant en pleine récession https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png
ils s'en foutent, ils vont s'éteindre tranquilement
Les Japonais stagnent depuis plus de 30 ans et ça va s'accélérer
Avec le soft power japonais - dû à sa culture populaire dont nous sommes tous nourris, on apprend tous à aimer le Japon, d'une certaine façon.
Moi ça me fait un peu mal de les voir décliner. :(
Le seul pays que je voudrais pas voir sombré :(
Vieillissement de la population... Ils leur arrive comme chez nous
Les jeunes aussi là-bas sont dégoûtés par les boomers qui ont bien profité et foutu en l'air le pays non :noel:

Le 06 novembre 2023 à 00:15:21 :
Vieillissement de la population... Ils leur arrive comme chez nous

oui il leur faut des subshariens et maghrébins pour redinamiser le pays

Le 06 novembre 2023 à 00:17:47 :

Le 06 novembre 2023 à 00:15:21 :
Vieillissement de la population... Ils leur arrive comme chez nous

oui il leur faut des subshariens et maghrébins pour redinamiser le pays

Heu mauvaise idée https://image.noelshack.com/fichiers/2023/44/7/1699181760-lisa-manoban-at-a-black-pink-fansign-event-at-coex-s-live-plaza-in-seoul-on-august-19-2018-3-1200x-1-removebg-preview.png

Le 05 novembre 2023 à 20:25:27 :
ils s'en foutent, ils vont s'éteindre tranquilement

L'éradication douce de Zeke :hap:

Le 06 novembre 2023 à 00:15:42 :
Les jeunes aussi là-bas sont dégoûtés par les boomers qui ont bien profité et foutu en l'air le pays non :noel:

Imagine aussi les jeunes coréens, leurs boomers ont connu l'âge d'or x100 er eux maintenant doivent bosser 50h/semaine pour des miettes :noel:

Oui il était très haut mais bon y a des périodes, fluctuations en tout cas leur pays reste top, propre, secu bref rien a voir avec l Europe
Après est-ce que le PIB est vraiment l'indice le plus fiable pour savoir si un pays se porte bien ?
Y'a pas des contres exemples de pays avec un PIB pas si exceptionnel mais où il fait très bon vivre ?
Natalité trop basse et inadaptée à la croissance infinie du capitalisme

Le 06 novembre 2023 à 00:17:47 :

Le 06 novembre 2023 à 00:15:21 :
Vieillissement de la population... Ils leur arrive comme chez nous

oui il leur faut des subshariens et maghrébins pour redinamiser le pays

C'est soit ça soit le naufrage, l'Europe n'importe pas des jeunes du tiers-monde par plaisir hein, l'économie dépend d'eux :)

Cela aurait pu être évité si les blancs n'avaient pas arrêté de faire des gamins, et profité de la baise récréative et de la contraception à tout va :)

Oui et la récession des années 1990 a été une des raisons de ce déclin.

La majorité de la décennie 1990 s'est passé en récession pour le Japon. Avec des périodes de croissance économique courte et faibles. Pourtant, ce n'est pas comme si le Japon n'avait pas était en tête pour ce qui est de la croissance au sein de la sphère développée du monde. Malgré cela, l'industrie japonaise produisait moins en 1998 qu'en 1991. Sans oublier le sentiment de fatalisme et d'impuissance, comme si la possibilité de la politique à redresser la situation était quasiment nulle. On peut se demander comment est ce qu'un pays comme le Japon a pu connaître une crise aussi longue. Cela sert d'avertissement également dans le sens où si cela a pu arriver à un pays comme le Japon, cela pouvait arriver à tout le monde. Même l'URSS sous Staline n'avait pas connu une transformation économique comme celle qu'avait connu le Japon durant les années de forte croissance entre 1953 et 1973. En même pas 20 ans, un pays de base agricole a réussit à devenir le plus grand exportateur d'automobiles et d'acier au monde. A cela s'ajoute l'augmentation du niveau de vie général des japonais. Herman Kahn avait publié un ouvrage intitulé " L'Ascension japonaise". Il prédisait que les taux de croissance du Japon ferait de ce pays la première puissance économique mondiale en 2000. " Le Japon médaille d'or " fut écrit par Ezra Vogel à la fin des années 1970. Les automobiles et produits électroniques inondaient les marchés de l'Occident. L'ironie dans tout cela est qu'au moment où le Japon a commencé à vraiment être pris sérieusement par les Occidentaux, la croissance du Japon ralentissait et se terminait par la suite. Durant les années 1970 d'ailleurs, la croissance se ralentit dans quasiment tous les pays développés. En fait, même le Japon passe d'une croissance de 9% par an en moyenne durant les années 1960 à même pas 4% à partir de 1973, soit plus malgré tout que les Etats Unis et la plupart des pays d'Europe.

Le débat concernant la croissance du Japon se divisait entre ceux expliquant la croissance comme conséquence de bonne base, et un taux d'épargne élevé qui s'ajouterait à une bonne formation. Cette même approche adoptait une approche sociologique pour expliquer les succès du Japon. L'autre approche qui s'opposait à la première expliquait que le système économique développé par le Japon était simplement différent. Une forme de capitalisme qui serait à la fois innovatrice mais aussi meilleure, supérieure. Puis furent abordés les questions de la légitimité du marché libre, la pensée économique occidentale. Durant les années 1950 et 1960, le gouvernement japonais, via le ministère des Finances et celui du Commerce international de l'Industrie ( le MITI ). La croissance de l'économie était au moins partiellement canalisée par les plans stratégiques du gouvernement via afflux de prêts bancaires et de licences d'importation accordés à des secteurs et des entreprises favorisés. Quand l'Occident s'est mis à s'intéresser au Japon, le gouvernement japonais avait relâché son emprise. Mais l'image d'une économie dirigiste et centralisatrice, restait. Une autre caractéristique était les faveurs accordées aux entreprises principales, lesquelles se trouvaient à l'abri des pressions financières à court terme. Les membres des keiretsu, des groupes d'entreprises alliées, organisées autour d'une banque principale, détenaient les unes et les autres un très grand nombre d'actions des autres entreprises du groupe. Cela rendait les directions indépendantes des actionnaires extérieurs. Les entreprises japonaises n'avaient pas besoin qui plus est de s'inquiéter des cours de la Bourse ou même de la confiance des marchés car elles ne pratiquaient pas ou seulement exceptionnellement l'autofinancement par vente de titres. La banque principale leur prêtait de l'argent si besoin en était. Donc pas besoin de se soucier de la rentabilité.

Mais on pourrait se dire que si les prêts paraissent hasardeux, la banque risque de perdre des déposants. Mais au Japon, les déposants pensait comme dans la majorité des pays que l'Etat ne pourrait pas permettre qu'ils perdent leurs économies. Donc l'utilisation de leur argent par les banques, ils n'en faisaient pas attention. Du coup, on disait du Japon que c'était un pays capable de se projeter dans le long terme. De plus, les industries stratégiques avaient été ciblées par le gouvernement, c'est à dire celles servant grandement à la croissance japonaise. Ainsi le secteur privé était orienté vers ces industries. La période initiale de protection par rapport à la concurrence étrangère au cours de laquelle ces entreprises pouvaient perfectionner leurs techniques sur le marché intérieur. Puis il y avait la grande campagne d'exportation où sans avoir à prendre en compte la rentabilité, elles se taillaient leur part de marché et terrassaient leurs concurrent étrangers. Puis, quand la domination industrielle était dans ce secteur clairement assurée, le Japon passait à un autre secteur. Ainsi, ce pays passe de l'acier à l'automobile, puis aux magnétoscopes, puis aux semi conducteurs. Par la suite, ils passaient aux avions et aux ordinateurs. Mais il existait déjà des faiblesses dans ce système économique. On pouvait le voir à la fin des années 1980 que c'était du capitalisme de connivence dont il s'agissait. Cette dernière fut associée par la suite comme origine du mal être japonais. Au début des années 1990, la capitalisation boursière du Japon soit la valeur totale de toutes les actions de l'ensemble des entreprises du pays, était supérieure à celle des Etats Unis. Ces derniers avaient une population pourtant 2 fois supérieure à celle du Japon. De même pour ce qui est du PIB. La terre, qui n'est jamais bon marché dans un pays très peuplé, était devenu très cher.

Le terrain situé sous le palais impérial de Tokyo de 1 mile carré soit 1609 mètres carré valait plus que l'ensemble de la Californie. La prospérité du Japon se caractérisait bien sûr par un chômage très bas, par de la croissance rapide et également des profits élevés. Mais rien ne justifiait dans les données économiques fondamentales le triplement des prix fonciers et des valeurs boursières. Pourtant, de nombreux observateurs pensaient qu'il y avait quelque chose d'irrationnel dans ce boom financier et que les entreprises traditionnelles des secteurs à croissance lente ne devaient pas être évaluées comme valeurs en croissance avec coefficients de capitalisations des résultats de soixante et plus. Avant la crise japonaise, le monde avait déjà connu des bulles financières à l'instar de la crise de la tulipe ou de la crise de l'Internet. Mais les Japonais avaient cette réputation de vision à long terme. Certains étaient persuadés d'avoir affaire bien plus à une économie dirigiste et planifiée qu'à un mêlée générale d'un marché concurrentiel. C'est pour cela que l'étendue de la bulle peut surprendre. Sauf que la réputation sur l'investissement à long terme socialement contrôlée est très exagéré car les spéculateurs immobiliers, gagnant davantage en étant proches de Yakuzas ou en payant les politiciens, avaient un rôle important au Japon depuis longtemps. Les investissements spéculatifs dans l'immobilier arrivèrent presque à provoquer une crise bancaire durant les années 1970 mais une flambée inflationniste réduisant la valeur réelle des dettes des spéculateurs permit de redresser la situation. Cette bulle était une bulle spéculative comme il y en avait pas mal durant les années 1980. Leur point commun c'était le financement par des prêts bancaires majoritairement avec des offres de crédit à des opérateurs même ceux qui aiment le risque, avec des taux d'intérêts légèrement supérieurs à ceux du marché. Notamment le cas des sociétés de crédit immobilier d'Amérique.

A noter malgré tout que le Japon n'a pas connu d'année de chute économique aussi catastrophique que le Mexique en 1995, la Corée du Sud en 1998 ou encore l'Argentine en 2002 étant donné que son PIB réel n'a baissé que 2 années durant la décennie suivant l'éclatement de la bulle. Le problème résidait dans le fait que la croissance était resté inférieur à ce qu'elle avait été mais aussi à ce qu'on pouvait attendre par rapport au potentiel et à la capacité de l'économie japonaise. Seul durant l'année 1996, le Japon a eu une croissance aussi rapide que la moyenne des années 1980. Même si on considère le taux de croissance de la production potentielle du Japon, soit la production qu'il aurait pu réaliser en mobilisant toutes ses ressources, a chuté de moitié par rapport à 1991. Seule l'année 1996 a vu la production réelle augmenter aussi rapidement que la production potentielle. Les économistes ont eu recours à une expression de récession de la croissance pour décrire ce que vivaient les Japonais. Cela désigne une situation où l'économie croît mais insuffisamment pour utiliser les capacités nouvelles et donc cela signifie qu'il y a plus de travailleurs et de machines inoccupés. Les récession de la croissance sont rares généralement car les périodes de prospérité et de crises s'accélèrent. Mais le Japon a connut une récession de la croissance. Ce fut une dépression de la croissance. Cette baisse a eu lieu lentement. La population n'a pas exigé de mesures radicales au gouvernement dans son ensemble. Ce même gouvernement a vu dans la poursuite de la croissance économique une manière de justifier sa politique malgré une croissance inférieure à ce qu'elle aurait pu être. Mais les analystes japonais ont supposé que le Japon ne pouvait pas avoir une croissance plus rapide puisqu'il avait une croissance lente depuis longtemps. C'était un mix entre impuissance et suffisance. Sans oublier le fait qu'ils n'aient pas réfléchit au raisons réelles ayant entraîné ce drame.

Pourtant ce n'est pas comme si le début de la récession du Japon était difficile à cerner car la bulle financière devait éclater tôt ou tard. Il était évident que cela entraînerait une baisse de la demande, de l'investissement et de la consommation en général. On l'a vu aux Etats Unis avec l'éclatement de la bulle du marché boursier des années 1990 après l'éclatement de la bulle immobilière durant les années 1980. Quand la confiance du consommateur baisse, c'est comme si l'adhérent d'une coopérative avait moins envie de sortie et qu'il voulait d'un coup accumuler des coupons pour le futur au cas où ce qui entraînerait une récession mais pas forcément. Si la direction réagit en émettant davantage de coupons. Et quand bien même l'émetteur en question ne réagit pas assez vite, il est possible de rattraper le coup, malgré qu'on se retrouve en récession car il est possible d'inverser la situation en émettant plus de coupons. En l'occurrence il s'agit d'une augmentation de la masse monétaire. C'est comme ça que les récessions américaines ont pu être stoppées. Les investissements douteux réalisées durant le boom ont représenté un gaspillage de capitaux. Mais des mauvais investissements effectués dans le passé n'impliquent pas nécessairement une récession véritable de la production par la suite puisque la capacité de production peut ne pas avoir augmenté autant que prévu. Elle n'a pas donc diminué à proprement parlé. On peut se demander d'ailleurs pourquoi ne pas juste émettre suffisamment de monnaie pour maintenir la consommation pour que l'économie utilise pleinement ses capacités. Par exemple, le Capitol Hill n'a pas connu de difficultés car ses membres étaient de mauvais gérants mais parce qu'il y a eu un problème technique, à savoir que trop de personnes couraient après trop de titres. Le Japon s'est enfoncé dans une récession très longue dont il semblait pourtant facile d'en sortir.

Il faut imaginer une coopérative dont les membres savent qu'il y a une imperfection dans leur système. Une imperfection non nécessaire d'ailleurs. Il faut supposer que la coopérative a permis à ses membres d'emprunter des coupons supplémentaires auprès de la direction en cas de besoin,. Et le remboursement se fait à l'aide de coupons reçus lors des gardes d'enfants effectués plus tard. Le taux d'intérêts sur ce marché financier des bébés serait le taux de base bancaire de la direction de la coopérative de la parabole. Mais pour empêcher les membres d'abuser de ce pouvoir, la direction doit prévoir une pénalité, à savoir demander aux emprunteurs le remboursement de plus de coupons qu'ils n'en aurait emprunté. Les coupons garderaient des réserves de coupon moins importantes qu'auparavant avec ce nouveau système. Les responsables de la coopérative auraient acquis un nouvel instrument de gestion qui plus est. Si les membres de la coopérative signalaient qu'il était facile de trouver des baby sitters et difficile de trouver des enfants à garder, les termes de l'emprunt de coupon pourraient être assouplis, ce qui encouragerait plus de personnes à sortie. A l'inverse, si les baby sitters sont rares, les termes ne seraient pas assouplis mais durcis au contraire, ce qui encourage plus de gens à rester chez eux. Donc cette coopérative de nature plus complexe aurait une banque centrale en capacité de stimuler une économie déprimée en abaissant le taux d'intérêt et de refroidir une économie en surchauffe en relevant ce taux. Mais les taux étaient tombés à 0 au Japon et l'économie était déprimée.

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TrEMblepeuPLIER
Date de création
5 novembre 2023 à 20:18:01
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