Les organes sexuels sont difformes, baveux, sales, puants, fripés, ils pendouillent vulgairement entre les jambes de ces corps humains à l'anatomie si harmonieuse en comparaison.
Leur rencontre est l'occasion de la pire souillure possible. Les organes se mettent en branle, c'est un carnaval horrifique, une éruption des fluides les plus repoussants que le corps est à même de produire.
L'origine de cette tentation inavouable se trouve scellée en vous. Le glouton réside dans vos entrailles, il enfle de jour en jour en se gavant des vices de vos frénésies lubriques grandissantes.
C'est une bête affamée qui n'a de cesse de gémir. Vous la sentez. Elle remue, elle salive, elle réclame son festin macabre. Ayez le malheur de la nourrir, voilà que c'est une partie de votre substance qu'elle ingère.
Vous fusionnez petit à petit en vous-même. Ses vaisseaux se mêlent aux vôtres, vos sangs se mélangent, les pulsations de son cœur ardent vous font bouillonner de l'intérieur. Elle vous affame.
Une fièvre infernale vous saisit. Si par malheur vous cédez à l'appétit, c'est un tressaillement effroyable qui ébranle votre corps entier et vous laisse immédiatement fébrile, étalé dans un épais limon de honte et de dégoût.
Le pire se produit à l'intérieur de la douce et haletante chair que vous avez souillée de votre lie. À mi-chemin entre une orgie et une boucherie, les impuretés rejetées s'animent et se lient de façon grotesque.
Vous venez de déposer le germe d'un rejeton qui grandira lentement sous la panse de cette porteuse de cadavre, comme pour se nourrir de la pâture que son hôte, telle une vache, rumine et digère longuement pour lui.
Sa métamorphose est un grouillement ignoble de cellules qui s'arrachent à elles-mêmes sous l'effet de cette terrible force qui ne fait que croître à mesure que l'être en devenir se forme, la volonté de vivre.
Elle est le signe du péché que vous lui transmettez en même temps que le sang du démon qui habite le tombeau de votre âme. Le Diable s'apprête à émerger par l'orifice béant d'où vous l'avez invoqué, prosternez-vous.
Le 31 août 2023 à 14:50:35 :
Le 31 août 2023 à 14:39:47 :
Le 31 août 2023 à 14:38:49 :
Nan ça fait du bientu rate quelques chose d'"excitant" dommage pour toi haha
le désir sexuel est sans limite, il cherche la fusion avec la chair de l'autre. Mais si il y a fusion, il y a destruction. D'où ces passions cruelles, bestiales, voraces poussées jusqu'à la folie. Le désir ne peut être rassasié tant qu'il ne fusionnera pas avec son objet, c'est à dire avec l'autre. Vouloir posséder l'autre, c'est vouloir le détruire, vouloir jouir de l'autre c'est jouir infiniment de sa destruction. La sexualité est le lieu du mal absolue, du plaisir sans limites, c'est à dire infini dans le mal
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