le MESSAGE derrière Salo ou les 120 journées de Sodome ??
Le 10 août 2023 à 23:01:04 LostJerusalem a écrit :
C'est juste une avalanches de ref au pratique FM et rosicrucien, le réalisateur est mort pour ça
c'est réducteur quand même, il y à plus que ça dans son film
Le 10 août 2023 à 23:10:29 Elcamino777 a écrit :
un film a voir en odorama bien sur.
Chier sur une assiette et la poser sous son nez pendant le visionnage pour plus d'immersion
j'ai du mal à l'expliquer donc je vais faire une analogie avec le système de dopamine
si quelqu'un venait à consommer du sucre dès qu'il en aurait envie, sans jamais se priver, il trouverait fade un fruit naturellement sucré et chercherait, chaque jour qui passe, des bonbons à chaque fois moins naturels car il se sera habitué à ceux qu'il à déjà mangé, il s'enfoncerait plus à chaque fois pour recevoir ce pique de dopamine qu'on à quand on découvre quelque chose de nouveau
Tandis que pour quelqu'un qui s'interdit de manger du sucre depuis plusieurs mois, une simple myrtille aurait bien meilleur goût pour lui que les bonbons ultras transformés du premier personnage
si quelqu'un venait à consommer du sucre dès qu'il en aurait envie, sans jamais se priver, il trouverait fade un fruit naturellement sucré et chercherait, chaque jour qui passe, des bonbons à chaque fois moins naturels car il se sera habitué à ceux qu'il à déjà mangé, il s'enfoncerait plus à chaque fois pour recevoir ce pique de dopamine qu'on à quand on découvre quelque chose de nouveau
c'est le principe du porn d'ailleurs, ça explique comment on en vient à regarder des trucs ultra déviants
Le 10 août 2023 à 23:19:34 scaredThin a écrit :
Ce que je veux dire, c'est que outre la morale il y à bien autre chose qui peut nous empêcher de tomber dans la dépravation et le vice quand on est assez puissant pour se permettre
j'ai du mal à l'expliquer donc je vais faire une analogie avec le système de dopamine
si quelqu'un venait à consommer du sucre dès qu'il en aurait envie, sans jamais se priver, il trouverait fade un fruit naturellement sucré et chercherait, chaque jour qui passe, des bonbons à chaque fois moins naturels car il se sera habitué à ceux qu'il à déjà mangé, il s'enfoncerait plus à chaque fois pour recevoir ce pique de dopamine qu'on à quand on découvre quelque chose de nouveau
Tandis que pour quelqu'un qui s'interdit de manger du sucre depuis plusieurs mois, une simple myrtille aurait bien meilleur goût pour lui que les bonbons ultras transformés du premier personnage
mais dans ce cas, à quoi bon être puissant si pour éviter de sombrer on ne doit pas utiliser sa puissance et se brider ?? Si le mieux à faire c'est de faire comme les faibles qui ne peuvent pas se permettre de manger tout le temps du sucre ?
Etre puissant ne serait qu'une malédiction, car il devra redoubler d'efforts pour ne pas suivre ses instincts tandis que le faible n'aura pas à faire ce travail : il est incapable de consommer du sucre en excès dans tout les cas
AVERTISSEMENT PAVE CESAR
Alors j'ai vu le film y a pas longtemps, je m'intéressais en parallèle à l'oeuvre de Pasolini et c'est ce qui m'a incité à voir cette oeuvre très dérangeante.
Primo, c'est bien sûr une critique du fascisme, on parle de la République de Salo, d'une période historique précise, mais ce n'est pas que bêtement ça (surtout quand on s'intéresse à ce que pense Pasolini du vrai fascisme qui guette à son époque la société italienne).
Le film fourmille de messages implicites, y a l'aspect que t'as dit de la critique du désir qui va toujours plus loin dans la transgression et dans le morbide pour se réaliser (cf les parties du film où on va de plus en plus dans le dégueulasse et dans le gore).
Y a les personnages le Duc, l’Évêque, le Juge et le Président, qui représentent chacun un pouvoir (les trois pouvoirs classiques qu'a défini Montesquieu) en plus du religieux qui sont tous complètement barbares, pédophiles et soumis à la mécaniques d'un désir mortifère.
Je pense que le fascisme qu'essaie de décrire Pasolini n'est pas seulement celui de Mussolini mais celui qu'il fustige dans ses oeuvres, celui de la société de consommation.
On comprend dés le début, avec le personnage du jeune fils de résistant qui essaie de fuir le camion qui les mène à la villa et qui meurt, que la mort et la lutte sont préférables à se laisser dominer et devenir les choses et les objets de ce fascisme. La mort du résistant est l'allégorie peut-être d'une société consumériste où toute résistance est futile face à la tentaculaire consommation.
La vulgarité excessive, l'obscénité et la décadence peu conformes au traditionnalisme véhiculé par le fascisme mussolinien me confirme un peu cette analyse qu'il essaie en fait de critiquer de manière sous-jacente la société de consommation. En effet, en passant par la libération sexuelle d'abord, puis la pornographie, la société de consommation a brisé les barrières morales traditionnelles au profit de son hégémonie.
Pour finir la gradation dans le déguelasse et dans le morbide suggère ce qui a été dit un peu plus haut, que cette société-ci de la consommation ne peut accoucher que des pires déviances en poussant toujours plus loin le vice.
Quand on voit les préoccupations de la nouvelle gauche américaine et les conséquences de mai 68, on peut se dire qu'il a été visionnaire.
P.S: Lisez les Ecrits Corsaires, ce sont des extraits de sa pensée mais y a des fulgurances tellement prophétiques pour une oeuvre écrite en 1973.
+ le fait que les victimes des dégénérés soient les enfants est encore à mon avis une métaphore du fait que la sté de consommation "viole" allégoriquement l'innocence des enfants dés le berceau pour les intégrer à ce jeu du désir mortifère. On voit en plus que certains apprécient leur sort et vont même jusqu'à dénoncer les autres.
+une des scènes de fin où on voit un soldat coucher avec une domestique noire avant de se faire fusiller bras gauche levé montre peut-être une voie hors de cet enfer, un amour vrai, pur, irrationnel et que rien ne prédestine
En tout cas, le film est un banger total même si franchement la partie scato j'ai du skip qq scènes parce que c'était trop dur.
Le 10 août 2023 à 23:38:13 Grito a écrit :
AVERTISSEMENT PAVE CESARAlors j'ai vu le film y a pas longtemps, je m'intéressais en parallèle à l'oeuvre de Pasolini et c'est ce qui m'a incité à voir cette oeuvre très dérangeante.
![]()
Primo, c'est bien sûr une critique du fascisme, on parle de la République de Salo, d'une période historique précise, mais ce n'est pas que bêtement ça (surtout quand on s'intéresse à ce que pense Pasolini du vrai fascisme qui guette à son époque la société italienne).
Le film fourmille de messages implicites, y a l'aspect que t'as dit de la critique du désir qui va toujours plus loin dans la transgression et dans le morbide pour se réaliser (cf les parties du film où on va de plus en plus dans le dégueulasse et dans le gore).
Y a les personnages le Duc, l’Évêque, le Juge et le Président, qui représentent chacun un pouvoir (les trois pouvoirs classiques qu'a défini Montesquieu) en plus du religieux qui sont tous complètement barbares, pédophiles et soumis à la mécaniques d'un désir mortifère.
Je pense que le fascisme qu'essaie de décrire Pasolini n'est pas seulement celui de Mussolini mais celui qu'il fustige dans ses oeuvres, celui de la société de consommation.
On comprend dés le début, avec le personnage du jeune fils de résistant qui essaie de fuir le camion qui les mène à la villa et qui meurt, que la mort et la lutte sont préférables à se laisser dominer et devenir les choses et les objets de ce fascisme. La mort du résistant est l'allégorie peut-être d'une société consumériste où toute résistance est futile face à la tentaculaire consommation.
La vulgarité excessive, l'obscénité et la décadence peu conformes au traditionnalisme véhiculé par le fascisme mussolinien me confirme un peu cette analyse qu'il essaie en fait de critiquer de manière sous-jacente la société de consommation. En effet, en passant par la libération sexuelle d'abord, puis la pornographie, la société de consommation a brisé les barrières morales traditionnelles au profit de son hégémonie.Pour finir la gradation dans le déguelasse et dans le morbide suggère ce qui a été dit un peu plus haut, que cette société-ci de la consommation ne peut accoucher que des pires déviances en poussant toujours plus loin le vice.
Quand on voit les préoccupations de la nouvelle gauche américaine et les conséquences de mai 68, on peut se dire qu'il a été visionnaire.
P.S: Lisez les Ecrits Corsaires, ce sont des extraits de sa pensée mais y a des fulgurances tellement prophétiques pour une oeuvre écrite en 1973.
Ah merci khey ça répond à la question initiale du topic
ça m'intéresse d'autant plus car ça permet de mieux comprendre les rouages de notre société actuelle et pas seulement du fascisme historique
la barre est tombée beaucoup trop bas, aujourd'hui il faut accepter tout et tout le monde, ce n'est même plus de la tolérance qu'on nous demande mais de l'acceptation
je vais plus m'instruire sur le lien entre la société de consommation et le fascisme parce que c'est encore un peu flou pour moi

Le 10 août 2023 à 23:46:38 Grito a écrit :
+ le fait que les victimes des dégénérés soient les enfants est encore à mon avis une métaphore du fait que la sté de consommation "viole" allégoriquement l'innocence des enfants dés le berceau pour les intégrer à ce jeu du désir mortifère. On voit en plus que certains apprécient leur sort et vont même jusqu'à dénoncer les autres.+une des scènes de fin où on voit un soldat coucher avec une domestique noire avant de se faire fusiller bras gauche levé montre peut-être une voie hors de cet enfer, un amour vrai, pur, irrationnel et que rien ne prédestine
En tout cas, le film est un banger total même si franchement la partie scato j'ai du skip qq scènes parce que c'était trop dur.
Le fait que les victimes soient des enfants je pense que c'est juste une tentative de relater les faits et gestes des FM et de la bourgeoisie, il y en à vraiment qui sont pédo-sataniques.
Mais ton interprétation est en adéquation avec le message qu'il fait passer dans tout les cas
En tout cas, le film est un banger total même si franchement la partie scato j'ai du skip qq scènes parce que c'était trop dur.
ahi perso je pense que t'aurais du les regarder quand même, si ça te dégoute c'est bien normal, c'est l'effet recherché
plus ça te choque/dégoute plus le film va te marquer
bon après si un film choque sans raison, sans message derrière , juste pour choquer c'est de la merde mais ce n'est pas le cas de Salo
Le 10 août 2023 à 23:46:52 :
Le 10 août 2023 à 23:38:13 Grito a écrit :
AVERTISSEMENT PAVE CESARAlors j'ai vu le film y a pas longtemps, je m'intéressais en parallèle à l'oeuvre de Pasolini et c'est ce qui m'a incité à voir cette oeuvre très dérangeante.
![]()
Primo, c'est bien sûr une critique du fascisme, on parle de la République de Salo, d'une période historique précise, mais ce n'est pas que bêtement ça (surtout quand on s'intéresse à ce que pense Pasolini du vrai fascisme qui guette à son époque la société italienne).
Le film fourmille de messages implicites, y a l'aspect que t'as dit de la critique du désir qui va toujours plus loin dans la transgression et dans le morbide pour se réaliser (cf les parties du film où on va de plus en plus dans le dégueulasse et dans le gore).
Y a les personnages le Duc, l’Évêque, le Juge et le Président, qui représentent chacun un pouvoir (les trois pouvoirs classiques qu'a défini Montesquieu) en plus du religieux qui sont tous complètement barbares, pédophiles et soumis à la mécaniques d'un désir mortifère.
Je pense que le fascisme qu'essaie de décrire Pasolini n'est pas seulement celui de Mussolini mais celui qu'il fustige dans ses oeuvres, celui de la société de consommation.
On comprend dés le début, avec le personnage du jeune fils de résistant qui essaie de fuir le camion qui les mène à la villa et qui meurt, que la mort et la lutte sont préférables à se laisser dominer et devenir les choses et les objets de ce fascisme. La mort du résistant est l'allégorie peut-être d'une société consumériste où toute résistance est futile face à la tentaculaire consommation.
La vulgarité excessive, l'obscénité et la décadence peu conformes au traditionnalisme véhiculé par le fascisme mussolinien me confirme un peu cette analyse qu'il essaie en fait de critiquer de manière sous-jacente la société de consommation. En effet, en passant par la libération sexuelle d'abord, puis la pornographie, la société de consommation a brisé les barrières morales traditionnelles au profit de son hégémonie.Pour finir la gradation dans le déguelasse et dans le morbide suggère ce qui a été dit un peu plus haut, que cette société-ci de la consommation ne peut accoucher que des pires déviances en poussant toujours plus loin le vice.
Quand on voit les préoccupations de la nouvelle gauche américaine et les conséquences de mai 68, on peut se dire qu'il a été visionnaire.
P.S: Lisez les Ecrits Corsaires, ce sont des extraits de sa pensée mais y a des fulgurances tellement prophétiques pour une oeuvre écrite en 1973.
Ah merci khey ça répond à la question initiale du topic
![]()
ça m'intéresse d'autant plus car ça permet de mieux comprendre les rouages de notre société actuelle et pas seulement du fascisme historique
la barre est tombée beaucoup trop bas, aujourd'hui il faut accepter tout et tout le monde, ce n'est même plus de la tolérance qu'on nous demande mais de l'acceptation
je vais plus m'instruire sur le lien entre la société de consommation et le fascisme parce que c'est encore un peu flou pour moi
Mais de rien , je suis content que des gens s'intéressent à la pensée de cet artiste, il avait vraiment quelque chose de spécial,
qq avants gouts du chapitre 11 acculturation et acculturation du livre dont j'ai parlé :
"Aucun centralisme fasciste n’est parvenu à faire ce qu’a fait le centralisme de la société de consommation. Le fascisme proposait un modèle, réactionnaire et monumental, mais qui restait lettre morte. Les différentes cultures particulières (paysannes, sous-prolétariennes, ouvrières) continuaient imperturbablement à s’identifier à leurs modèles, car la répression se limitait à obtenir leur adhésion en paroles. De nos jours, au contraire, l’adhésion aux modèles imposés par le centre est totale et inconditionnée. On renie les véritables modèles culturels. L’abjuration est accomplie. On peut donc affirmer que la « tolérance » de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de toute l’histoire humaine."
"Nul doute (les résultats le prouvent) que la télévision soit autoritaire et répressive comme jamais aucun moyen d’information au monde ne l’a été. Le journal fasciste et les inscriptions de slogans mussoliniens sur les fermes font rire à côté : comme (douloureusement) la charrue à côté du tracteur. Le fascisme, je tiens à le répéter, n’a pas même, au fond, été capable d’égratigner l’âme du peuple italien, tandis que le nouveau fascisme, grâce aux nouveaux moyens de communication et d’information (surtout, justement, la télévision), l’a non seulement égratignée, mais encore lacérée, violée, souillée à jamais…"
Le 10 août 2023 à 23:51:05 :
Le 10 août 2023 à 23:46:38 Grito a écrit :
+ le fait que les victimes des dégénérés soient les enfants est encore à mon avis une métaphore du fait que la sté de consommation "viole" allégoriquement l'innocence des enfants dés le berceau pour les intégrer à ce jeu du désir mortifère. On voit en plus que certains apprécient leur sort et vont même jusqu'à dénoncer les autres.+une des scènes de fin où on voit un soldat coucher avec une domestique noire avant de se faire fusiller bras gauche levé montre peut-être une voie hors de cet enfer, un amour vrai, pur, irrationnel et que rien ne prédestine
En tout cas, le film est un banger total même si franchement la partie scato j'ai du skip qq scènes parce que c'était trop dur.
Le fait que les victimes soient des enfants je pense que c'est juste une tentative de relater les faits et gestes des FM et de la bourgeoisie, il y en à vraiment qui sont pédo-sataniques.
Mais ton interprétation est en adéquation avec le message qu'il fait passer dans tout les cas
oui y a clairement de ça aussi, c'est vrai j'y ai pas pensé mais on a tendance à oublier (hum hum Epstein) ce que nos élites quasiment sataniques peuvent faire dans la vraie vie à des enfants. Et ça fait froid dans le dos.
Le 10 août 2023 à 23:10:18 :
Le 10 août 2023 à 23:01:04 LostJerusalem a écrit :
C'est juste une avalanches de ref au pratique FM et rosicrucien, le réalisateur est mort pour çac'est réducteur quand même, il y à plus que ça dans son film
Tu préfère pas savoir
Le 10 août 2023 à 23:55:30 Grito a écrit :
Le 10 août 2023 à 23:46:52 :
Le 10 août 2023 à 23:38:13 Grito a écrit :
AVERTISSEMENT PAVE CESARAlors j'ai vu le film y a pas longtemps, je m'intéressais en parallèle à l'oeuvre de Pasolini et c'est ce qui m'a incité à voir cette oeuvre très dérangeante.
![]()
Primo, c'est bien sûr une critique du fascisme, on parle de la République de Salo, d'une période historique précise, mais ce n'est pas que bêtement ça (surtout quand on s'intéresse à ce que pense Pasolini du vrai fascisme qui guette à son époque la société italienne).
Le film fourmille de messages implicites, y a l'aspect que t'as dit de la critique du désir qui va toujours plus loin dans la transgression et dans le morbide pour se réaliser (cf les parties du film où on va de plus en plus dans le dégueulasse et dans le gore).
Y a les personnages le Duc, l’Évêque, le Juge et le Président, qui représentent chacun un pouvoir (les trois pouvoirs classiques qu'a défini Montesquieu) en plus du religieux qui sont tous complètement barbares, pédophiles et soumis à la mécaniques d'un désir mortifère.
Je pense que le fascisme qu'essaie de décrire Pasolini n'est pas seulement celui de Mussolini mais celui qu'il fustige dans ses oeuvres, celui de la société de consommation.
On comprend dés le début, avec le personnage du jeune fils de résistant qui essaie de fuir le camion qui les mène à la villa et qui meurt, que la mort et la lutte sont préférables à se laisser dominer et devenir les choses et les objets de ce fascisme. La mort du résistant est l'allégorie peut-être d'une société consumériste où toute résistance est futile face à la tentaculaire consommation.
La vulgarité excessive, l'obscénité et la décadence peu conformes au traditionnalisme véhiculé par le fascisme mussolinien me confirme un peu cette analyse qu'il essaie en fait de critiquer de manière sous-jacente la société de consommation. En effet, en passant par la libération sexuelle d'abord, puis la pornographie, la société de consommation a brisé les barrières morales traditionnelles au profit de son hégémonie.Pour finir la gradation dans le déguelasse et dans le morbide suggère ce qui a été dit un peu plus haut, que cette société-ci de la consommation ne peut accoucher que des pires déviances en poussant toujours plus loin le vice.
Quand on voit les préoccupations de la nouvelle gauche américaine et les conséquences de mai 68, on peut se dire qu'il a été visionnaire.
P.S: Lisez les Ecrits Corsaires, ce sont des extraits de sa pensée mais y a des fulgurances tellement prophétiques pour une oeuvre écrite en 1973.
Ah merci khey ça répond à la question initiale du topic
![]()
ça m'intéresse d'autant plus car ça permet de mieux comprendre les rouages de notre société actuelle et pas seulement du fascisme historique
la barre est tombée beaucoup trop bas, aujourd'hui il faut accepter tout et tout le monde, ce n'est même plus de la tolérance qu'on nous demande mais de l'acceptation
je vais plus m'instruire sur le lien entre la société de consommation et le fascisme parce que c'est encore un peu flou pour moiMais de rien
, je suis content que des gens s'intéressent à la pensée de cet artiste, il avait vraiment quelque chose de spécial,
qq avants gouts du chapitre 11 acculturation et acculturation du livre dont j'ai parlé :
"Aucun centralisme fasciste n’est parvenu à faire ce qu’a fait le centralisme de la société de consommation. Le fascisme proposait un modèle, réactionnaire et monumental, mais qui restait lettre morte. Les différentes cultures particulières (paysannes, sous-prolétariennes, ouvrières) continuaient imperturbablement à s’identifier à leurs modèles, car la répression se limitait à obtenir leur adhésion en paroles. De nos jours, au contraire, l’adhésion aux modèles imposés par le centre est totale et inconditionnée. On renie les véritables modèles culturels. L’abjuration est accomplie. On peut donc affirmer que la « tolérance » de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de toute l’histoire humaine.""Nul doute (les résultats le prouvent) que la télévision soit autoritaire et répressive comme jamais aucun moyen d’information au monde ne l’a été. Le journal fasciste et les inscriptions de slogans mussoliniens sur les fermes font rire à côté : comme (douloureusement) la charrue à côté du tracteur. Le fascisme, je tiens à le répéter, n’a pas même, au fond, été capable d’égratigner l’âme du peuple italien, tandis que le nouveau fascisme, grâce aux nouveaux moyens de communication et d’information (surtout, justement, la télévision), l’a non seulement égratignée, mais encore lacérée, violée, souillée à jamais…"
je sens que je suis sur quelque chose là, j'aime bien cette sensation de découvrir quelque chose d'intéressant qui va te permettre de mieux comprendre le monde
faut vite que je lise le livre
Le 10 août 2023 à 23:57:37 LostJerusalem a écrit :
Le 10 août 2023 à 23:10:18 :
Le 10 août 2023 à 23:01:04 LostJerusalem a écrit :
C'est juste une avalanches de ref au pratique FM et rosicrucien, le réalisateur est mort pour çac'est réducteur quand même, il y à plus que ça dans son film
Tu préfère pas savoir
bah si, c'est justement ce dont on parle dans ce topic
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Données du topic
- Auteur
- scaredThin
- Date de création
- 10 août 2023 à 21:20:03
- Nb. messages archivés
- 116
- Nb. messages JVC
- 115