Topic de Ballondevert :

La Surpopulation va pas poser problème plus tard ?

Le 14 juin 2023 à 14:06:34 :

Le 14 juin 2023 à 14:03:37 :
lis la théorie de Malthus

puis demande toi pourquoi ses prédictions ne se sont pas réalisées

tu auras ta réponse

Explique stp ?

Malthus, était un homme qui, ou bien au 18èm ou au 17èm siècle, avais prédit, qu'au rythme des naissance actuelle, et vivant dans un monde finit en terme de matière première et d'espace cultivable, l'homme courera à sa misère et à sa famine car, le nombre augmentant, pour une même quantité de bien et de ressource, on se retrouve à en avoir moins par être humain

Sa conclusion, était d'inciter les gens, surtout les pauvres, de ne plus faire d'enfant, pour conserver un seuil de confort, avec des denrées alimentaire suffisante pour bien vivre

Or, ce qu'il ne prennais absolument pas en compte dans sa théorie, était le facteur développement technologique et technique (méthode de production)

Ainsi, au 19èm siècle, avec l'explosion démographique, les théorie de Malthus se sont avéré fausses puisqu'en effet ;

-La machine à vapeur
-La méchanisation
-l'industrialisation
-l'éléctrification
- La boite de conserve !

est d'autre progrès, on littéralement permi de produire plus de denrées alimentaire sur une même parcelle cultivable,

Conclusion, ce qui te semble un problème, sera résolu par le progrès technique et technologique, de plus, les démographe, estime que, malgrès les écart culturelle inhérent au nombre d'enfant par femme ( + en afrique, - en corée,ect...) , la population mondiale devrait stagné autour de 9.6 milliards d'être humains

Y'a plus que l'Afrique qui est en train de faire sa transition démographique ensuite on va visiblement se stabiliser

Y'a pas du tout de surpopulation à part de très rares endroits comme le Sud-Est de l'Inde, le Bengladesh, certaines zones montagneuses du coin.
L'indonésie pourrait être emmerdée un jour aussi.

Mais en Europe et sur le continent Américain, ET Africain, y'a aucune surpopulation.

Le 14 juin 2023 à 14:11:26 BallonDeVert a écrit :

Le 14 juin 2023 à 14:09:14 :
On est censés plafonner vers 10-11 milliards à l’horizon 2050 mais il est probable que des épisodes de sécheresse/maladie tirent l’humanité à la baisse avant ça.

Et si on arrivait réellement à 11 milliards, il y aurait une décrue ensuite (phénomène classique de transition démographique).

Et cette décrue serai du a quoi ?

On est concerné nous français ?

Je l’ai dit : la transition démographique.

Je me souviens avoir appris ça en CE2, c’est pas très complexe à comprendre.

Les pauvres font un max de gosses pour deux raisons : 1° ils connaissent pas la contraception; 2°ils ont peur pour leur vieillesse donc ils comptent sur les gosses pour les nourrir.

Lorsqu’un pays se développe (économiquement), des mécanismes plus évolués voient le jour pour les retraites (plus besoin des gosses) et parallèlement, la contraception évite d’avoir 10 gosses par foyer.

Donc la population baisse naturellement comme c’est le cas en Europe depuis quelques décennies (si on enlève l’immigration).

Le 14 juin 2023 à 14:14:32 :

Le 14 juin 2023 à 14:06:34 :

Le 14 juin 2023 à 14:03:37 :
lis la théorie de Malthus

puis demande toi pourquoi ses prédictions ne se sont pas réalisées

tu auras ta réponse

Explique stp ?

Malthus, était un homme qui, ou bien au 18èm ou au 17èm siècle, avais prédit, qu'au rythme des naissance actuelle, et vivant dans un monde finit en terme de matière première et d'espace cultivable, l'homme courera à sa misère et à sa famine car, le nombre augmentant, pour une même quantité de bien et de ressource, on se retrouve à en avoir moins par être humain

Sa conclusion, était d'inciter les gens, surtout les pauvres, de ne plus faire d'enfant, pour conserver un seuil de confort, avec des denrées alimentaire suffisante pour bien vivre

Or, ce qu'il ne prennais absolument pas en compte dans sa théorie, était le facteur développement technologique et technique (méthode de production)

Ainsi, au 19èm siècle, avec l'explosion démographique, les théorie de Malthus se sont avéré fausses puisqu'en effet ;

-La machine à vapeur
-La méchanisation
-l'industrialisation
-l'éléctrification
- La boite de conserve !

est d'autre progrès, on littéralement permi de produire plus de denrées alimentaire sur une même parcelle cultivable,

Conclusion, ce qui te semble un problème, sera résolu par le progrès technique et technologique, de plus, les démographe, estime que, malgrès les écart culturelle inhérent au nombre d'enfant par femme ( + en afrique, - en corée,ect...) , la population mondiale devrait stagné autour de 9.6 milliards d'être humains

Mais pourquoi elle stagnera a 9.6 milliard ?

Les gens vont commencer a mourir ?

Le 14 juin 2023 à 13:59:23 :
A partir d'un moment on va avoir des problème
?

Ou la population va arrêter d'augmenter ?

Non c'est ok, ils commencent a nous habituer aux steaks de moustiques et aux logements collectifs tkt ca va bien se passer :ok:

Le 14 juin 2023 à 14:16:35 :

Le 14 juin 2023 à 14:14:32 :

Le 14 juin 2023 à 14:06:34 :

Le 14 juin 2023 à 14:03:37 :
lis la théorie de Malthus

puis demande toi pourquoi ses prédictions ne se sont pas réalisées

tu auras ta réponse

Explique stp ?

Malthus, était un homme qui, ou bien au 18èm ou au 17èm siècle, avais prédit, qu'au rythme des naissance actuelle, et vivant dans un monde finit en terme de matière première et d'espace cultivable, l'homme courera à sa misère et à sa famine car, le nombre augmentant, pour une même quantité de bien et de ressource, on se retrouve à en avoir moins par être humain

Sa conclusion, était d'inciter les gens, surtout les pauvres, de ne plus faire d'enfant, pour conserver un seuil de confort, avec des denrées alimentaire suffisante pour bien vivre

Or, ce qu'il ne prennais absolument pas en compte dans sa théorie, était le facteur développement technologique et technique (méthode de production)

Ainsi, au 19èm siècle, avec l'explosion démographique, les théorie de Malthus se sont avéré fausses puisqu'en effet ;

-La machine à vapeur
-La méchanisation
-l'industrialisation
-l'éléctrification
- La boite de conserve !

est d'autre progrès, on littéralement permi de produire plus de denrées alimentaire sur une même parcelle cultivable,

Conclusion, ce qui te semble un problème, sera résolu par le progrès technique et technologique, de plus, les démographe, estime que, malgrès les écart culturelle inhérent au nombre d'enfant par femme ( + en afrique, - en corée,ect...) , la population mondiale devrait stagné autour de 9.6 milliards d'être humains

Mais pourquoi elle stagnera a 9.6 milliard ?

Les gens vont commencer a mourir ?

Parce que le solde naturel sera stable, il y aura plus de morts que de naissance. C'est déjà le cas au Japon d'ailleurs

Le 14 juin 2023 à 14:07:46 :
Ça fait depuis 30 ans qu'on nous annoncent qu'on sera 30 milliards dans 10 ans, donc je pense qu'on peut attendre encore quelques décennies avant de s'inquiéter

On est plus à un mensonge près :rire:
J'imagine que tu penses aussi que les scientifiques parlaient de "refroidissement climatique" avant :rire:

Non plus il y a de gens mieux c’est.

Cet argument du manque de ressources ne tient pas, plus on a de connaissances plus il y a de ressources, et fondamentalement les humains sont des créateurs de connaissance.

C’est le même argument qui existait déjà il y a des siècles : « Il y aura pas assez de surface sur la planète pour nourrir tout le monde »
Résultat : on est 8 milliards et il y a jamais eu aussi peu de famine proportionnellement au nombre d’humains.

On manque de créativité, pas de ressources.

La surpopulation concerne surtout des endroits spécifique du globe. Dans les pays développés ont peine à arriver au renouvellement de population :(
On a déjà des problèmes à cause de la surpopulation khey

Le 14 juin 2023 à 13:59:23 :

Ou la population va arrêter d'augmenter ?

Diminution en cours depuis 2020-2021, ces eaux là https://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png

Le 14 juin 2023 à 14:16:35 BallonDeVert a écrit :

Le 14 juin 2023 à 14:14:32 :

Le 14 juin 2023 à 14:06:34 :

Le 14 juin 2023 à 14:03:37 :lis la théorie de Malthus

puis demande toi pourquoi ses prédictions ne se sont pas réalisées

tu auras ta réponse

Explique stp ?

Malthus, était un homme qui, ou bien au 18èm ou au 17èm siècle, avais prédit, qu'au rythme des naissance actuelle, et vivant dans un monde finit en terme de matière première et d'espace cultivable, l'homme courera à sa misère et à sa famine car, le nombre augmentant, pour une même quantité de bien et de ressource, on se retrouve à en avoir moins par être humain

Sa conclusion, était d'inciter les gens, surtout les pauvres, de ne plus faire d'enfant, pour conserver un seuil de confort, avec des denrées alimentaire suffisante pour bien vivre

Or, ce qu'il ne prennais absolument pas en compte dans sa théorie, était le facteur développement technologique et technique (méthode de production)

Ainsi, au 19èm siècle, avec l'explosion démographique, les théorie de Malthus se sont avéré fausses puisqu'en effet ;

-La machine à vapeur-La méchanisation-l'industrialisation-l'éléctrification- La boite de conserve !

est d'autre progrès, on littéralement permi de produire plus de denrées alimentaire sur une même parcelle cultivable,

Conclusion, ce qui te semble un problème, sera résolu par le progrès technique et technologique, de plus, les démographe, estime que, malgrès les écart culturelle inhérent au nombre d'enfant par femme ( + en afrique, - en corée,ect...) , la population mondiale devrait stagné autour de 9.6 milliards d'être humains

Mais pourquoi elle stagnera a 9.6 milliard ?

Les gens vont commencer a mourir ?

Non, ils vont juste moins se reproduire.

Le 14 juin 2023 à 14:17:53 :

Le 14 juin 2023 à 14:16:35 :

Le 14 juin 2023 à 14:14:32 :

Le 14 juin 2023 à 14:06:34 :

Le 14 juin 2023 à 14:03:37 :
lis la théorie de Malthus

puis demande toi pourquoi ses prédictions ne se sont pas réalisées

tu auras ta réponse

Explique stp ?

Malthus, était un homme qui, ou bien au 18èm ou au 17èm siècle, avais prédit, qu'au rythme des naissance actuelle, et vivant dans un monde finit en terme de matière première et d'espace cultivable, l'homme courera à sa misère et à sa famine car, le nombre augmentant, pour une même quantité de bien et de ressource, on se retrouve à en avoir moins par être humain

Sa conclusion, était d'inciter les gens, surtout les pauvres, de ne plus faire d'enfant, pour conserver un seuil de confort, avec des denrées alimentaire suffisante pour bien vivre

Or, ce qu'il ne prennais absolument pas en compte dans sa théorie, était le facteur développement technologique et technique (méthode de production)

Ainsi, au 19èm siècle, avec l'explosion démographique, les théorie de Malthus se sont avéré fausses puisqu'en effet ;

-La machine à vapeur
-La méchanisation
-l'industrialisation
-l'éléctrification
- La boite de conserve !

est d'autre progrès, on littéralement permi de produire plus de denrées alimentaire sur une même parcelle cultivable,

Conclusion, ce qui te semble un problème, sera résolu par le progrès technique et technologique, de plus, les démographe, estime que, malgrès les écart culturelle inhérent au nombre d'enfant par femme ( + en afrique, - en corée,ect...) , la population mondiale devrait stagné autour de 9.6 milliards d'être humains

Mais pourquoi elle stagnera a 9.6 milliard ?

Les gens vont commencer a mourir ?

Parce que le solde naturel sera stable, il y aura plus de morts que de naissance. C'est déjà le cas au Japon d'ailleurs

Ça veut dire que les gens vont mourir car ils ne pourront plus manger ?

C'est horrible ça, ça va nous arriver en France ?

Le 14 juin 2023 à 14:03:47 :

Le 14 juin 2023 à 14:01:45 :
on peut mettre l'entièreté de la population mondiale dans un cube d'1km sur 1km .

la terre est gigantesque, on a l'impression qu'on est a l'étroit dans les villes mais en réalité 90% de la terre est desertique

Oui enfin cette population va pas survivre bien longtemps sans approvisionnement alimentaire, faut tenir compte des champs pour les nourrir, des habitations, des ressources...

Nonon on peut être 960 milliards avec chacun sa maison et son jardin de 400m2 https://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png

Malthus par son " principe de population " participe à l'élaboration de la théorie classique. Mais il se place en marge de celle ci par son rejet de la loi des débouchés. Il dit à ce sujet : " Il est possible, sans doute, au moyen de l'économie, de consacrer tout d'un coup une quantité plus grande qu'à l'ordinaire du produit d'un pays quelconque, à la subsistance des travailleurs productifs; et il est bien certains que les travailleurs ainsi employés sont des consommateurs, tout aussi bien que les domestiques. En ce qui regarde les travailleurs, il n'y aurait donc point de diminution de consommation ni de demande... Quant aux capitalistes eux même, réunis aux propriétaires et autres personnes riches, on suppose qu'ils ont résolu d'être économes, et en se privant de leurs jouissances, de leur luxe ordinaire, d'épargner sur leurs revenus pour ajouter à leur capital. Je demanderais comment il est possible, dans de telles circonstances, de supposer que le surcroît de produits obtenus avec un plus grand nombre d'ouvriers productifs puisse trouver des acheteurs, sans qu'il y ait une telle diminution de prix, que la valeur des produits puisse tomber au dessous des frais de production, ou pour le moment à diminuer tellement les profits qu'il en résulte une très forte diminution des moyens ou de la volonté d'épargner.

Quelques auteurs de beaucoup de mérite ont pensé que, quoiqu'il puisse y avoir aisément un engorgement partiel de certains produits, il est impossible qu'il y ait un engorgement partiel de certains produits, il est impossible qu'il y ait un engorgement de tous les produits en général; car d'après leur manière d'envisager le sujet, des produits s'échangeant contre d'autres produits, une moitié doit servir à acheter l'autre, et la production étant ainsi la seule source de la demande, la surabondance de l'approvisionnement d'un article prouverait seulement qu'il y a défaut d'approvisionnement de quelque autre produit, la surabondance générale de tous les produits étant regardée comme impossible. M. Say, dans son bel ouvrage sur l'économie politique, a même poussé la chose si loin, qu'il assure que la consommation d'une denrée, en l'enlevant du marché, diminue la demande et que la production d'une denrée augmente la demande dans la même proportion. Cepepdant, cette doctrine, avec toute l'extension qu'on lui a donnée, me semble tout à fait fausse et en contradiction manifeste avec les grands principes qui règlent l'offre et la demande. Il n'est pas du tout vrai, dans les faits, que des produits soient toujours échangés contre d'autres produits. La plus grande partie des produits s'échange contre du travail productif ou des services personnels; et il est clair que cette masse de produits, comparée au travail contre lequel elle doit être échangée, peut baisser de valeur par l'effet de sa surabondance, précisément de la même manière qu'une seule denrée baisse de valeur par l'excès de l'approvisionnement, relativement au travail ou à la monnaie. " Source : Thomas Robert Malthus, " Principes d'économie politique ", 1820, Livre II, extrait du chapitre 1.

Son raisonnement part d'une situation d'équilibre hypothétique dans laquelle les capitalistes effectuent leurs profits à des dépenses de consommation improductive; celle ci consiste en l'entretien de domestiques, considérés dans la tradition classique comme des travailleurs improductifs. A partir de cette situation, Malthus envisage ce qui se passerait si les mêmes capitalistes décidaient d'affecter leurs profits à l'épargne au lieu de la consommation. Cette épargne, explique t il, se traduirait par l'embauche de travailleurs productifs au lieu de domestiques. Il s'ensuivrait une augmentation du volume de la production, mais pas nécessairement une augmentation du volume des débouchés, dans la mesure où la demande des travailleurs productifs supplémentaires ne ferait que remplacer celle des travailleurs improductifs. De cet exemple Malthus tire la conclusion que contrairement à ce qu'affirme Say, l'offre ne crée pas sa propre demande, et il avance l'idée qu'une tendance excessive à l'épargne est susceptible d'entraîner un recul de l'activité économique. Cette analyse ouvre la possibilité d'interpréter les crises économiques récurrentes en termes d' " engorgement général " des marchés, résultat d'une insuffisance globale de débouchés. En l'état, son pouvoir de conviction reste cependant limité, car la théorie de l'intérêt formulée dès 1766 par Turgot ( supra, chapitre 3 ) fournit une parade toute prête aux partisans de la loi de Say : tout accroissement de la tendance à l'épargne doit, selon cette théorie, faire baisser le taux de l'intérêt jusqu'au point ou la hausse induite de l'investissement vient équilibrer le supplément d'épargne.

Comme Malthus, Sismondi rejette les lois des débouchés. Cet historien et économiste suisse, contemporain des classiques, né en 1773 et mort en 1842, adhère dans un premier temps à leurs idées puis s'en démarque dans un ouvrage publié en 1819 et portant le titre de " Nouveaux principes d'économie politique " qui constitue une vigoureuse critique du libéralisme économique, fondée sur le constat de la misère dans laquelle vit une large fraction de la population anglaise. " C'est le revenu de l'année passée qui doit payer la production de cette année; c'est une quantité prédéterminée qui sert de mesure à la quantité indéfinie du travail à venir. L'erreur de ceux qui excitent à une production illimitée vient de ce qu'ils ont confondu ce revenu passé avec le revenu futur. Ils ont dit qu'augmenter le travail, c'est augmenter la richesse, avec elle le revenu et en raison de ce dernier la consommation. Mais qu'on n'augmente les richesses qu'en augmentant le travail demandé, le travail qui sera payé à son prix; et ce prix, fixé d'avance, c'est le revenu préexistant. On ne fait jamais, après tout, qu'échanger la totalité de la production de l'année contre la totalité de la production de l'année précédente. Or, si la production croît graduellement, l'échange de chaque année doit causer une petite perte, en même temps qu'elle bonifie la condition future. Si cette perte est légère et bien répartie, chacun la supporte sans se plaindre sur son revenu; c'est en cela même que consiste l'économie nationale, et la série de ces petits sacrifices augmente le capital et la fortune publique. Mais, s'il y a une grande disproportion entre la production nouvelle et l'antécédente, les capitaux sont entamés, il y a souffrance, et la nation recule au lieu d'avancer....

Ainsi les nations courent des dangers qui semblent contradictoires. Elles peuvent se ruiner également en dépensant trop et en dépensant trop peu. Une nation dépense trop, toutes les fois qu'elle excède son revenu, car elle ne peut le faire qu'en entamant ses capitaux, et en diminuant ainsi sa production à venir. Elle fait alors ce que ferait un cultivateur solitaire, qui mangerait le blé qu'il devrait déserver pour ses semailles. Elle dépense trop peu toutes les fois que, n'ayant pas de commerce étranger, elle ne consomme pas sa production, ou qu'en ayant un, elle ne consomme pas l'excédent de sa production sur son exportation : car alors elle se trouve bientôt dans le cas où se trouverait le cultivateur solidaire, lorsque tous ses greniers seraient plein fort au delà toute possibilité de consommation, et que, pour ne pas faire un travail inutile, il serait obligé de renoncer à ensemencer ses terres... On pourrait croire que, lorsque j'accuse les économistes les plus célèbres d'avoir accordé trop peu d'attention à la consommation, ou au début, dont il n'y a pas un négociant qui ne sente l'importance décisive, je combats une erreur qui n'existe que dans mon imagination. Mais je trouve cette opinion reproduite dans le dernier de M. Ricardo, sous le point de vue qui prête le plus à la critique; et M. Say n'a point combattu dans ses notes une opinion qui ne s'éloigne pas des siennes, qui même, jusqu'à un certain point, peut aussi être attribuée à Adam Smith. " Source : Jean Sismondi, " Nouveaux Principes d'économie politique " 1819, extrait du chapitre 6.

L'originalité de l'analyse vient de l'accent mis sur le décalage temporel, qui existe entre la perception d'un revenu et sa dépense, ouvrant la voie à une approche proprement dynamique des fluctuations économiques. Sismondi pose que les revenus perçus au cours d'une année t sont dépensés au cours de l'année suivante t ° 1. Soit en appelant Y le revenu et D la demande : Y t = D t + 1. Dans une économie en croissance, par définition, la production Q augmente d'une période à l'autre : Q t < Q t + 1 Mais comme le renu n'est que la contrepartie de la production Q, il apparaît un écart, à chaque période, entre la production et la demande permettant d'écouler la production : D t + 1 + 1 < Q t + 1 Cet écart ne présente pas de caractère de gravité quand il reste modéré et régulièrement distribué à l'intérieur du système économique. Mais en cas d'augmentation brutale, le gonflement généralisé des stocks d'invendus qui en résulte est susceptible de plonger l'économie dans la crise, que Sismondi interprète, de la même façon que Malthus, comme le résultat d'un " engorgement général " des marchés. Face au problème que constitue le retour périodique des crises, Malthus et Sismondi proposent des remèdes qui ne se recoupent pas totalement, tant sont différentes leurs opinion politiques : si Malthus défend une conception plutôt réactionnaire de l'organisation sociale, la critique de la misère ouvrière qu'effectue Sismondi le pousse vers un réformisme qu'on pourrait qualifier vaguement aujourd'hui de social démocrate.

Les 2 auteurs voient dans le commerce extérieur un palliatif au problème des débouchés. Mais Malthus est surtout connu pour son éloge de la consommation improductive des propriétaires fonciers. Sismondi préconise quant à lui une législation obligeant les employeurs à garantir l'emploi aux salariés qu'ils embauchent, ce qui aurait entre autres le mérite de soutenir la demande en cas de crise. Afin que la sécurité pour les ouvriers résultat de cette garantie d'emploi n'entraîne pas une trop forte croissance démographique, il envisage également de donner le droit aux employeurs d'interdire les mariages... Les critiques adressées par Malthus et Sismondi à la loi des débouchés ne sont pourtant pas décisives. En effet, elles ne s'attaquent pas directement à l'hypothèse essentielle sur laquelle repose cette loi, qui est l'affirmation selon laquelle la monnaie, simple intermédiaire des échanges, n'est pas recherchée pour elle même : dans un monde hypothétique où les agents ne manifestent aucune " préférence pour la liquidité ", cette loi des débouchés semble difficile à contester. Toute la question est de savoir si un tel monde présente quelque rapport avec le nôtre, et il faudra attendre Keynes pour voir cette question véritablement posée. " Dans l'économie ricardienne, qui est à la base de tout ce qui a été enseigné depuis plus d'un siècle, l'idée qu'on a le droit de négliger la fonction de la demande globale est fondamentale.

A vrai dire, la thèse de Ricardo que la demande effective ne peut être insuffisante avait été vivement combattue par Malthus, mais sans succès. Car faute d'expliquer ( si ce n'est par les faits d'observation courante à comment et pourquoi la demande effective pouvait être insuffisante, Mallthus n'est pas parvenu à fournir une thèse capable de remplacer celle qu'il attaquait; et Ricardo conquit l'Angleterre aussi complètement que la Saint Inquisition avait conquis l'Espagne. Non seulement sa théorie fut accepte par la cité, les hommes d'Etat et l'université, mais toute controverse s'arrêta; l'autre conception tombe dans l'oubli le plus complet et cessa même d'être discutée. La grande énigme de la demande effective, à laquelle Malthus s'était attaqué, disparut de la littérature économique.... Une victoire aussi décisive que celle de Ricardo a quelque chose de singulier et de mystérieux. Elle ne peut s'expliquer que par un ensemble de sympathies entre sa doctrine et le milieu où elle a été lancée. Le fait qu'elle aboutissait à des conclusions tout à fait différentes de celles qu'attendait le public profane ajoutait, semble t il, à son prestige intellectuel. Que son enseignement, appliqué aux faits, fût austère et souvent désagréable lui conférait de la grandeur morale. Qu'elle fût apte à supporter une superstructure logique, vaste et cohérente, lui donnait de l'éclat. Qu'elle présentât beaucoup d'injustices sociales et de cruautés apparentes comme des incidents inévitables dans la marche du progrès, et les efforts destinés à modifier cet état de choses comme de nature à faire en définitive plus de mal que de bien, la recommandait à l'autorité. Qu'elle fournît certaines justifications aux libres activités du capitalisme individuel, lui valait l'appui des forces sociales dominantes groupées derrière l'autorité. " Source : John Maynard Keynes, " Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie ", Livre I, extrait de la section III du chapitre 1.

La nature est bien faite car justement nous sommes en baisse de natalité.

Tout est préparé déjà : https://www.senat.fr/questions/base/2025/qSEQ250203204.html

Le 14 juin 2023 à 14:02:20 :
On dit que ça va s'arrêter mais seulement en occident ou en chine, dans les endroits où le consumérisme aura gagné. L' Afrique, les pays arabes ou l'Inde continueront de procréer.

Les pays arabes sont déjà presque tous en dessous du taux de renouvelement hein.

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Ballondevert
Date de création
14 juin 2023 à 13:59:23
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