Et à la question "La première année de médecine, vous l'avez franchie du premier coup ?", le docteur ultra populaire a répondu franchement : "À l'époque, j'avais calculé mes chances : elles s'élevaient à 0,01% ! Mais mon expérience du bac m'a fait haïr l'échec, et j'ai trimé avec une hargne que je ne me connaissais pas". Auprès du site, Michel Cymes s'est ensuite attardé sur une anecdote des plus surprenantes : il doit en partie sa carrière à Simone Veil. En effet, suite à une erreur, celle qui faisait à l'époque partie du gouvernement français s'était vue "contrainte de rajouter onze admis au 'sacro-saint numerus clausus'." Un coup de bol pour lui comme il va le découvrir tardivement... "J'étais le onzième recalé. Mais le père d'un camarade, dans la même situation, a découvert qu'il y avait onze candidats de trop parmi les admis. Il a entamé une procédure, et un décret ministériel signé par Simone Veil a débloqué onze places supplémentaires. La dernière a été pour moi !", détaille l'homme âgé de 65 ans.
Qu’est-ce que c’est idiot ce numerus closus. Plutôt que de former tout ceux qui ont les capacités de devenir médecin, on bride le monde de soignant pour assurer une rente à une caste de vaccineurs intempestifs