Le 17 octobre 2022 à 19:33:24 :
Le 17 octobre 2022 à 19:29:42 :
Le 17 octobre 2022 à 19:25:47 :
Elle lit des livres comme on regarde la série ou le film netflix du moment.Aucun jugement là dessus.
Je veux dire par là qu'elle lit des choses prévues pour être lues d'une traite, peu importe le nombre de page.
Des descriptions sommaires, des univers faciles, des dialogues entrainants, des nœuds narratifs addictifs.
Je mets pas toute cette littérature de genre dans le même panier, y'a une élite de genre qui est probablement très digne d'être mémorable.
Comme dans le cinéma en fait; y'a des milliers de westerns, mais une poignée est véritablement digne d'être nommée chefs d'œuvre.la littérature (les trucs qu'on étudie à l'école) a été écrite par et pour des riches
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là c'est pas de la littérature, ce sont des lectures divertissantes pour prolo. Tout a son honneur, ya pas de mal à faire ça, mais qu'on s'entende bien sur les termes
![]()
Mouais pas forcément d'accord.
Pour reprendre le khey plus haut qui parle de romans noirs, y'a quand même de véritables pépites écrites souvent par des gens complètement borderline, qui ont souvent pas connus le succès de leur vivant et encore moins chez les riches.
Mais je vois où tu veux en venir par cette distinction entre littérature et le reste.
> C'est à dire avant tout un pouvoir de la forme complexe qui prends le pas sur le narratif.
Je ne souscris pas forcément à cette thèse même si je l'apprécie pour ce coté aristocratique et donc inatteignable pour le prolo moyen.
J'aurais même pas réussi à définir le truc mais tu l'as très bien fait, c'est tout à fait ça
après on peut en discuter de cette définition, mais perso c'est celle qui me vient à l'esprit quand je vois "littérature". En quoi tu serais pas d'accord?
Le 17 octobre 2022 à 19:40:32 :
Le 17 octobre 2022 à 19:33:24 :
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Elle lit des livres comme on regarde la série ou le film netflix du moment.Aucun jugement là dessus.
Je veux dire par là qu'elle lit des choses prévues pour être lues d'une traite, peu importe le nombre de page.
Des descriptions sommaires, des univers faciles, des dialogues entrainants, des nœuds narratifs addictifs.
Je mets pas toute cette littérature de genre dans le même panier, y'a une élite de genre qui est probablement très digne d'être mémorable.
Comme dans le cinéma en fait; y'a des milliers de westerns, mais une poignée est véritablement digne d'être nommée chefs d'œuvre.la littérature (les trucs qu'on étudie à l'école) a été écrite par et pour des riches
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là c'est pas de la littérature, ce sont des lectures divertissantes pour prolo. Tout a son honneur, ya pas de mal à faire ça, mais qu'on s'entende bien sur les termes
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Mouais pas forcément d'accord.
Pour reprendre le khey plus haut qui parle de romans noirs, y'a quand même de véritables pépites écrites souvent par des gens complètement borderline, qui ont souvent pas connus le succès de leur vivant et encore moins chez les riches.
Mais je vois où tu veux en venir par cette distinction entre littérature et le reste.
> C'est à dire avant tout un pouvoir de la forme complexe qui prends le pas sur le narratif.
Je ne souscris pas forcément à cette thèse même si je l'apprécie pour ce coté aristocratique et donc inatteignable pour le prolo moyen.J'aurais même pas réussi à définir le truc mais tu l'as très bien fait, c'est tout à fait ça
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après on peut en discuter de cette définition, mais perso c'est celle qui me vient à l'esprit quand je vois "littérature". En quoi tu serais pas d'accord?
Disons qu'il existe aussi une littérature de genre, populaire, fait pas des prolos et pas forcément par et pour des aristos mais qui, si elle n'a pas la complexité de la grande littérature, offre quand même une singularité qui permet de les sortir du lot.
Exemple Rue barbare de Goodis ou encore Le démon de Hubert Selby jr. ou encore un peu de tout chez John Fante.
(désolé je ne cite que des américains, mais faut dire qu'ils arrivent souvent à conserver un genre en restant littéraire, là où en France il existe comme une dichotomie, mais je suis très loin d'être assez connaisseur en littérature, de toute façon)
Le 17 octobre 2022 à 19:47:55 :
Le 17 octobre 2022 à 19:40:32 :
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Le 17 octobre 2022 à 19:29:42 :
Le 17 octobre 2022 à 19:25:47 :
Elle lit des livres comme on regarde la série ou le film netflix du moment.Aucun jugement là dessus.
Je veux dire par là qu'elle lit des choses prévues pour être lues d'une traite, peu importe le nombre de page.
Des descriptions sommaires, des univers faciles, des dialogues entrainants, des nœuds narratifs addictifs.
Je mets pas toute cette littérature de genre dans le même panier, y'a une élite de genre qui est probablement très digne d'être mémorable.
Comme dans le cinéma en fait; y'a des milliers de westerns, mais une poignée est véritablement digne d'être nommée chefs d'œuvre.la littérature (les trucs qu'on étudie à l'école) a été écrite par et pour des riches
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là c'est pas de la littérature, ce sont des lectures divertissantes pour prolo. Tout a son honneur, ya pas de mal à faire ça, mais qu'on s'entende bien sur les termes
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Mouais pas forcément d'accord.
Pour reprendre le khey plus haut qui parle de romans noirs, y'a quand même de véritables pépites écrites souvent par des gens complètement borderline, qui ont souvent pas connus le succès de leur vivant et encore moins chez les riches.
Mais je vois où tu veux en venir par cette distinction entre littérature et le reste.
> C'est à dire avant tout un pouvoir de la forme complexe qui prends le pas sur le narratif.
Je ne souscris pas forcément à cette thèse même si je l'apprécie pour ce coté aristocratique et donc inatteignable pour le prolo moyen.J'aurais même pas réussi à définir le truc mais tu l'as très bien fait, c'est tout à fait ça
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après on peut en discuter de cette définition, mais perso c'est celle qui me vient à l'esprit quand je vois "littérature". En quoi tu serais pas d'accord?
Disons qu'il existe aussi une littérature de genre, populaire, fait pas des prolos et pas forcément par et pour des aristos mais qui, si elle n'a pas la complexité de la grande littérature, offre quand même une singularité qui permet de les sortir du lot.
Exemple Rue barbare de Goodis ou encore Le démon de Hubert Selby jr. ou encore un peu de tout chez John Fante.
(désolé je ne cite que des américains, mais faut dire qu'ils arrivent souvent à conserver un genre en restant littéraire, là où en France il existe comme une dichotomie, mais je suis très loin d'être assez connaisseur en littérature, de toute façon)
C'est pas rare de voir des auteurs dits populaires qui ne le sont que par des accidents du destin.
Maurice Leblanc par exemple était un disciple de Maupassant (mais au style assez flaubertien) qui a essayé de percer dans la littérature sérieuse et dont le succès dans le "policier" avec Lupin a été un facteur de détresse. Il a éprouvé beaucoup de contrariété à pas être retenu pour le reste de son oeuvre, il a essayé de tuer son personnage sans succès qui l'a éclipsé finalement - il est arrivé pareil à Conan Doyle qui écrivait Holmes pour se moquer du rationalisme de son temps, Conan Doyle c'était un spirite.
Il est arrivé un peu la même chose à Simenon qui reste attaché à Maigret alors qu'il a écrit sur la littérature et qu'il a pondu d'excellents romans de littérature blanche, Quartier Nègre par exemple.
Si on remonte, il y a des collusions perpétuelles entre des auteurs retenus aujourd"hui comme des écrivains légitimes et la littérature populaire. Balzac en est le meilleur exemple.
A côté de ça, il est tout à fait légitime aujourd'hui de sortir du K. Dick, du Tolkien, du Asimov, dans une conversation de bon ton.
Tout ça est largement une affaire de canon.
Le 17 octobre 2022 à 19:01:49 :
Ce qui fait pisser des rires c'est qu'on va voir la meuf critiquée par des mecs qui pensent que c'est in de lire Bainville en 2022 et qui se touchent sur le génie du christianisme sans jamais avoir réussi à l'ouvrir parce que c'est un catalogue chiant d'une lourdeur à crever.Mieux vaut lire même la pire merde du monde, même After, qu'une page wikipédia en se disant que citer Evola ça fera crédible.
Vrais
Ptain on me supprime un message où je développe pour avoir cité le titre d'un bouquin de Simenon.
Quel site de merde.
JvArchive compagnon