Le 23 août 2022 à 20:42:01 :
Le 23 août 2022 à 20:40:40 :
La seule chose qui manque dans 1984, c'est préciser l'origine de l'hyperclasse mondiale qui tire les ficellesIl y a RyssenPour ca
Il y a les Protocoles surtout
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur - qu’il faudra entretenir - sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels.
Le 23 août 2022 à 20:45:56 :
1984 c'est surtout une critique du communistes qui nous montre une pays communistes dans une époque moderne
Typiquement la réponse du golem qui est passé à côté du bouquin
Le 23 août 2022 à 20:44:09 :
Je préfère fahrenheit 451
Je dis pas que c'est mon préféré ni que c'est le meilleur livre, mais de la façon qu'il a anticipé de façon prémonitoire notre quotidien
La guerre perpétuelle, la déstructuration de la langue, la falsification du passé, la double pensée, etc
Ya un passage où j'ai éclaté en fou rire lorsqu'il parle des statistique économique complétément farfelu et bidon (comme aujourd'hui)
J'arrive même pas à distinguer la fiction de la réalité c'est absolument dingue
Les Golems argileux ne torturent pas encore les antivax à mort
... pas encore
Le 23 août 2022 à 20:42:32 :
Le 23 août 2022 à 20:39:49 :
Je te suggère le Meilleur des Mondes pour te faire une idée des années à venir![]()
Déjà lu mais dans le Meilleur des Mondes j'arrive encore à différencier convenablement la fiction de la réalité
Pour 1984, j'ai littéralement l'impression d'être dans la peau du personnage qui pratique le crime de pensée, la double pensée, la novlangue, etc Sachant que je bosse en tant que fonctionnaireC'est exactement comme ça l'ambiance
Petite anecdote pour le meilleur des mondes.
Quand Huxley l'écrit, il pense que "l'utopie" devrait arriver dans les 600 ans environ.
15 ans après, il revient sur le livre en écrivant "retour au meilleur des mondes", et nous dit que vu comment les choses s'accélèrent, ce n'est plus 600 ans dont on parle, mais moins d'un siècle.
Il dit ça dans les années 50.
On arrive tout droit vers un mixe entre 1984 et le meilleur des mondes.
Le 23 août 2022 à 20:44:47 :
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur - qu’il faudra entretenir - sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels.
on est traité comme des parias je pense qu on y est
Le 23 août 2022 à 20:49:51 LeGrandNoteur a écrit :
Le 23 août 2022 à 20:44:47 :
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur - qu’il faudra entretenir - sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels.on est traité comme des parias je pense qu on y est
Le 23 août 2022 à 20:49:20 :
Le 23 août 2022 à 20:42:32 :
Le 23 août 2022 à 20:39:49 :
Je te suggère le Meilleur des Mondes pour te faire une idée des années à venir![]()
Déjà lu mais dans le Meilleur des Mondes j'arrive encore à différencier convenablement la fiction de la réalité
Pour 1984, j'ai littéralement l'impression d'être dans la peau du personnage qui pratique le crime de pensée, la double pensée, la novlangue, etc Sachant que je bosse en tant que fonctionnaireC'est exactement comme ça l'ambiance
Petite anecdote pour le meilleur des mondes.
Quand Huxley l'écrit, il pense que "l'utopie" devrait arriver dans les 600 ans environ.
15 ans après, il revient sur le livre en écrivant "retour au meilleur des mondes", et nous dit que vu comment les choses s'accélèrent, ce n'est plus 600 ans dont on parle, mais moins d'un siècle.Il dit ça dans les années 50.
On arrive tout droit vers un mixe entre 1984 et le meilleur des mondes.
Certes, mais ne pas oublier dans Fahrenheit 451 le passage incroyable ou le Capitaine Beatty fait tout un discours à Montag, lui expliquant la société moderne : son analyse n'a pas pris une ride
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