La mort d’un locataire, en avril 2019, un dénommé Gilles, 72 ans, semble avoir cristallisé le phénomène. Selon les résidents, qui décrivent un homme mystique, parlant de son « lui astral » et faisant des démonstrations de magnétisme, lui aussi voyait des fantômes.
« Après sa mort, je continuais à entendre tous les soirs la chaise qu’il tirait au moment de passer à table », poursuit Souad, qui vit sous l’appartement du défunt, inoccupé depuis son décès. « Moi, je continue à entendre sa musique à travers un tuyau, comme quand il était vivant », ajoute Safia, installée avec sa famille au-dessus de l’appartement de l’homme décédé.
« Tout a commencé quand il est mort, confirme Abdellah. Moi, je ne vois rien, mais ma femme, ma fille, presque tout le monde a vu des choses et il y a toujours quelqu’un de malade, on est toujours énervé, il y a des bagarres… » poursuit le père de famille. « Ça a empiré depuis qu’il est mort, affirme son épouse, Samira, qui dit vomir régulièrement sans qu’aucun examen n’ait révélé une quelconque pathologie. Moi, j’ai déjà vu deux femmes, une grande et une petite, et parfois je vois passer une ombre, comme une sorte de nuage. »
Gilles le français déter qui prank ses anciens voisins immigrés
Souad, dont le fils a fait une tentative de suicide il y a plusieurs années, décrit un mal-être collectif qui prendrait source dans cette « présence ». « Beaucoup de personnes veulent se jeter par la fenêtre. Mon fils a sauté parce qu’on lui a dit de passer par la fenêtre plutôt que par la porte. Il est en hôpital psychiatrique depuis quatre ans. Il est mieux là-bas », raconte-t-elle.
Pour chasser les mauvais esprits, sur les conseils de leur imam, les résidentes déversent du sel au pied de leur porte. « J’écoute le Coran toute la journée et, depuis, je suis plus tranquille », observe Souad.
C'est super ce retour de ces croyances
Vraiment une avancée
Que de grands chercheurs
C'est vraiment grâce à ça qu'on peut régler des problèmes
JvArchive compagnon