En Occident, les bains publics populaires (hommes et femmes s'y baignant dans des baquets communs) ou raffinés sont en plein essor au xiiie siècle. Chaque quartier des grandes villes peut alors posséder ses bains publics appelés étuves, lieux de sociabilité où l'on discute et mange. En 1268, le prévôt de Paris Étienne Boileau codifie dans son Livre des métiers les usages corporatifs des étuviers, propriétaires de bains où on se lave pour être propre mais aussi par plaisir[1].