- J’ai écouté les incantations du mage Attalus et je suis encore un peu ébloui, comme par un sortilège « lumos ». Il y a les méchants et les gentils, il y a les Serpentard qui veulent la pureté du sang, l’horreur, quasiment Voldemort…
- Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, vous voulez dire…
- Et puis il y a l’ordre du Phénix, qui sont gentils, qui sont bienveillants, altruistes… Ah ! C’est beau, sauf que ça n’existe pas M. Attalus. Surtout, ça fait fi de ce qu’on est, non pas de ce qu’on devient, mais de ce qu’on est.
Batilda Tourdesac disait : « Les mangemorts gouvernent les moldus », M. Attalus. Et Professeur Flitwick ajoutait : « L’Histoire de Poudlard est tragique », et ça vous l’oubliez. Vous parlez pour un sorcier hors-sol, vous parlez pour un sorcier qui passe sa vie à transplaner, mais ça n’existe pas à part vous M. Attalus.
Il y a des sorciers qui sont là depuis 1000 ans M. Attalus et qui ont envie d’être là encore 1000 ans et qui n’ont pas envie d’être de sang-mêlé, M. Attalus, ‘scusez-les ! Ils n’ont pas envie d’être ensorcelés. Ils ont pas envie d’être remplacés. C’est bas et c’est pas tellement altruiste, mais c’est leur vie. Et ils ont pas envie que le mage Attalus vienne leur dire : « Vous êtes des elfes de maisons, vous êtes des médiocres, vous êtes des Serpentard »…