Je suis donc Ayaoent Ahi sur le compte dix-septièmement créé de mon patronyme du métavers JV.
Comme certains l'ont deviné, j'ai été gilberted sans ménagement après ma tentative de filmer les pieds des gens dans cette enseigne de grande distribution.
J'ai procédé en me positionnant au bout de l'allée centrale vers les boissons, j'ai commencé à filmer puis j'ai entamé une course folle ponctuée de mes célèbres "AHIS" et de quelques tours sur moi même jusqu'à l'autre bout du magasin. Filmant tout les pieds que je pouvais dans ma dance avec le suicide social.
L'opération aurait été en franc succès si je n'avais pas précipité ma fuite en voyant cette jeune magrébine visiblement déterminée à rameuter la populace contre ma personne. Je fonce alors vers la sortie ce qui ne manquât pas d'alerter la sécurité du magasin.
Suspectant un vol le brave Kerchak me saisi de son bras puissant et c'est ainsi que ce termine mon œuvre.
La sécurité comprit assez vite que je n'avais rien volé et je sentais chez ces bons agents l'envie d'en rester là. J'étais sauvé et dans le succès jusqu'à ce ce que je reconnaisse la voix de cette chieuse qui avait causé ma fuite. J'étais fini
La sécurité appela le commissariat de ma ville pour un séjour chez Gilbert. les ennuis ont véritablement commencé à ce moment là. En général j'ai de bon rapport avec les policiers dans ces situations, ils sont assez courtois et bienveillant au fond. Cette fois ça c'est passé autrement, Je donne mes papiers, carte d'identité, de handicap et pour une histoire de personnel indisponible je me retrouve en GAV jusqu'au lendemain. Le confort d'une garde à vue n'étant pas adaptée à un autiste de mon acabit
Je commence à perdre la raison et je suis transporté en unité psychiatrique par les pompiers.
Après de longues heures de repos je reçois la traditionnelle visite du premier psychiatre, j'entame toute une diatribe sur le suicide social comme moyen de me donner du courage pour l'acte final, l'entretient se termine et j'attend avec impatience le deuxième psychiatre, comme d'habitude aucun psychiatre de second avis n'est disponible alors cela donne de la crédibilité au temps de réflexion. Le lendemain matin j'ai la visite du second psychiatre qui décide de l'internement. Et je donne alors une version repentie de mon premier récit. Pour qu'il soit forcé d'organiser une concertation avec le premier psychiatre qui voulait m'interner.
Je lance alors mon atout dans la bataille ! L'entrée dans l'unité libre de mon plein gré
De cette façon, il a sincèrement cru à mon besoin de me reposer
J'ai alors joué le jeu une semaine en prenant soin de limiter toute activités étranges pour le personnel médical et je suis parti en trap LIBRE
Il ne reste plus que le problème du procureur, mais comme je suis déjà suivi et qu'il ne peut me mettre que de l'obligation de soins, l'affaire sera sûrement classée sans suite.
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