[IL ETAIT UNE FOIS...] L'histoire de l'HUMANITE
Le 17 décembre 2021 à 12:40:48 :
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La suite vers 10H
9ème Numéro : Quand Homo sapiens peupla la planète - Amérique, l'ultime migration 5⁄5
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=lTDVE9dad1Y&t=467s
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
L’Amérique, le dernier continent vierge. Resté longtemps inexploré et coupé du reste du monde par une masse de glace. C'est l'un des plus grands mystères de l'archéologie, comment l'Amérique a t-elle était conquise ? La Péninsule du Yucatan au Mexique il y a 13 500 ans, une cérémonie se déroule au fond d'une grotte, un clan inhume une jeune femme. Les Archéologues l'ont baptisé « Eve de Naharon ». Elle appartenait à une tribu de Chasseurs-Cueilleurs comme tous les humains de la préhistoire, mais Eve de Naharon est à part, elle serait la toute première Américaine de l'histoire. Ses ossements sont les plus anciens jamais mis au jour sur le continent. Ils ont été découvert dans un Cénote. Un puits immergé relié à un énorme réseau de grottes souterraines sous la jungle dans le Yucatan. Les corps ont du être déposés dans la grotte avant qu'elle ne soit submergée. Lors du dernier maximum glaciaire il y a 22 000 ans,
la quantité d'eau gelée dans les immenses étendues de glaces étaient telles que le niveau des mers et des océans étaient inférieurs à 120 mètres à celui d'aujourd'hui. La forme du continent était sensiblement différente, les réseaux de grottes au Yucatan n'étaient pas inondées et les hommes pouvaient enterrer leurs morts.
Cette période a pris fin il y a 8000 ans, depuis les grottes ont été immergées et sont devenues des tombeaux ou les ossements humains ont été préservés. Au total 8 Squelettes ont été remontés. Jamais en Amérique du Nord, autant d'ossements humains n'avaient été trouvés sur un seul site. Et voici la star : Eve de Naharon. C'est le premier et le plus vieux squelette retrouvé dans cette grotte. A sa mort, Eve mesurait 1M40 et avait une vingtaine d'années. Elle est morte il y a 13 500 ans.
Elle faisait vraisemblablement partie d'un groupe de Nomades important qui vivait à 60 Km de là. Ils venaient ici afin d'enterrer leurs morts. Elle aurait été inhumée selon un rituel précis. Ce serait le signe le plus ancien de l'existence de spiritualité en Amérique du Nord et les premiers indices de l'existence d'une culture sur le continent Américain.
Eve a vécu dans la péninsule du Yucatan des siècles avant l'arrivée officielle des premiers hommes en Amerique du Nord. Pendant des décennies les chercheurs ont supposé que les premiers Américains étaient venus à pieds depuis la Sibérie à la fin de la dernière période glaciaire. A cette époque, le niveau des mers était si bas qu'un pont de terre c'était formé à travers l'actuel détroit de Béring. Mais une fois en Alaska, la route était coupée, le Canada était recouvert de deux calottes de glace infranchissables. Il a fallu attendre que le climat se réchauffe pour que les calottes commencent à fondre, ouvrant un corridor vers le sud. Avec l'ouverture de ce corridor glaciaire il y a environ 13 000 ans, les hommes ont pu reprendre leur migration vers l'actuel États-Unis. Ce nouveau monde est peuplé de grands herbivores comme le Mammouth de Colons
très prisé par les chasseurs. Dans les années 30, des pointes de lances sont exhumés à côté d’ossements de Mammouths. Très actifs, les chasseurs-cueilleurs consommaient jusqu'à 4 fois plus de protéines que nous. Pour cela, ils fabriquaient des pointes Clovis très tranchantes
(Du nom de la ville dont les premiers exemplaires furent retrouvées) qu'ils reliaient à un propulseur.
Les indices les plus anciens des peuples Clovis remontent à 13 000 ans mais Eve de Naharon a vécu dans le Yucatan il y a 13 500 ans. Si Eve et les siens avaient gagné le Sud-Est du Mexique à cette même période, cela veut dire que des hommes avaient atteints l'Amérique du Nord encore plus tôt. Mais quand et comment ? Il serait possible de dater leur arrivée à partir d’excréments. Plus les herbivores sont nombreux, plus il y a d’excréments et donc de Spores. Ces derniers ont la capacité extraordinaire de se conserver des dizaines de milliers d'années. Il suffit donc de creuser le sol pour remonter le temps et découvrir combien d'animaux vivaient dans une région donnée. Il y a 15 000 ans les Spores étaient nombreux puis ils ont chuté il y a 14 800 ans et il y a 13 500 ans il y en avait plus du tout. Leur disparation pourrait suggérer que la mégafaune a été victime de chasseurs bien avant l’arrivée de population de la culture Clovis.
Quand la population Clovis apparaît en Amérique du Nord, les grands animaux ont quasiment disparu. On a découvert un fragment de côte appartenant à un mastodonte dans l'état de Washington datant de 13 800 ans, soit 800 ans avant l'arrivée des hommes de la culture Clovis. On a retrouvé dans cet os, une pointe de lance beaucoup plus rudimentaire qui s'était logé dans la côte. Les populations de la culture Clovis arrivés par le corridor interglaciaire il y a 13 000 ans n'étaient donc pas les premières à atteindre l’Amérique du Nord. Les premiers hommes pourraient être arrivés par la mer, car si l'intérieur des terres était toujours pris par la glace, la cote Nord-Ouest du pacifique était pratiquement navigable. Il était donc possible de descendre vers le sud, en évitant les Icebergs et en tirant sa nourriture de l'Océan.
Si l'on en croit cette théorie, les premiers Hommes sont arrivés en Amérique par la côte ouest il y a 17 000 ans grâce à « l’autoroute du Kelp » et sans jamais quitter le littoral. Une arrivée rendue possible grâce à la dislocation de certains glaciers de l'Atlantique. le littoral du pacifique devaient alors être jalonné par des campements de fortune. Les Colons auraient cabotés d'un cap à l'autre ne nourrissant de poissons, de mammifères marins et du Kelp (Micro Algues).
La suite du reportage nous parle de L'Homme de Kennewick découvert en 1996 près de la ville de Kennewick, dans l'État de Washington. (Environ 40 ans, 1m71, se nourrissait de Mammifères Marins et en particulier de Phoques. Il avait 5 côtes cassées suite à jet de lance qui l'aurait blessé, plusieurs humains l'auraient ensuite frappés par terre) Il est sujet à controverse car durant 20 ans, des Tribus Amérindiennes persuadées qu'il est l'un des leurs, réclamées son squelette pour l'enterrer sous terre pour l'éternité comme le veut leur tradition. C'est seulement en 2015 que la génétique a clarifiée la situation en démontrant qu'il était effectivement plus étroitement lié aux populations amérindiennes
qu’à n’importe quelle autre population dans le monde. Il a pu être enterré avec une sépulture Amérindienne dans un endroit inconnu en 2017.
Si l'analyse génétique est correcte, il n'y a donc eu qu'une seule vague migratoire sur le continent Américain. Eve, le peuple de la culture Clovis, l'Homme de Kennewick, tous possèdent le même patrimoine génétique que les Amérindiens contemporains. Ils forment tous un seul et même peuple. Selon John Hawks, célèbre anthropologue, l'être humain est extrêmement réceptif à son mode de vie. Quand nous avons cessés d'être des chasseurs-cueilleurs nous avons changé d'alimentation ce qui a suffit à transformer la forme de notre crâne. Lorsque nous sommes devenus sédentaires, notre crâne a rétréci, et il est probable qu notre cerveau aussi.
EDIT : Le reportage datant de 2015, depuis, Des études de plus en plus nombreuses et probantes d'occupations antérieures à la culture Clovis ont été publiées. Certaines données archéologiques indiquent que le premier peuplement de l'Amérique aurait pu avoir lieu pendant le dernier maximum glaciaire (autour de 21 000 ans avant le présent), à l'occasion de l'abaissement des niveaux marins. Le modèle de migration, son calendrier et le lieu ou les lieux d'origine en Eurasie des peuples qui ont migré vers les Amériques restent l'objet de débats parmi les chercheurs, notamment en raison de découvertes récentes laissant supposer une présence humaine en Amérique depuis plus de 30 000 ans.

nan mais quelle connerie de nous faire croire que nous etions des brochet , puis des têtard , puis des singes et des humains .... le coup du big bang qui part DE RIEN ...
la vérité DES ALIENS SONT VENU ENCULER DES SINGES ET NOUS VOILA !
Le 18 décembre 2021 à 11:17:34 :
nan mais quelle connerie de nous faire croire que nous etions des brochet , puis des têtard , puis des singes et des humains .... le coup du big bang qui part DE RIEN ...la vérité DES ALIENS SONT VENU ENCULER DES SINGES ET NOUS VOILA !
Oui mais ça faut pas le dire
Votre excuse pour ne pas vous intéresser à nos ancêtres hominidés ?
Le 07 décembre 2021 à 06:31:24 :
El famoso singe ancêtre de l'Homme
10ème Numéro : Quand homo sapiens peupla la planète - Asie, le grand voyage 2⁄5
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=chU8O8fv3so
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
L'Asie du Sud-Est il y a 63 000 ans, Des nouveaux venus migrants d'Afrique partent à la recherche d'un monde inconnu (Nous, les Homo Sapiens). Dans ces climats tropicaux, ces migrants préfèrent éviter les grottes qui grouillent d'animaux venimeux, sauf en cas de pluie. Le Nord du Laos compte un nombre incalculable de grottes qui servaient d'abris anti-bombes durant la guerre du Vietnam . Pays isolé et coupé de l'occident jusqu'à il y a peu, ces grottes n'ont pour ainsi dire jamais réellement été fouillées. C'est dans la grotte de Tam Pa Ling que deux archéologues exhument un fossile féminin vieux de 63 000 ans de notre espèce, c'est le fossile humaine le plus vieux d'Asie.
Il était communément admis que l'homme moderne a quitté l'Afrique pour l'Asie il y a 60 000 ans or, il s'avère que « la femme de Tam Pa Ling » vivait à l'autre bout du continent il y a 63 000 ans. Cela veut dire que des Homo Sapiens sont sortis d'Afrique plus tôt qu'on ne le pensait. La théorie voudrait qu'ils aient commencé leur périple à partir de la péninsule Arabique en longeant le littoral. Mais la mère a emporté toutes traces, il a donc fallu en avoir la preuve nette en fouillant l'intérieur des terres, dans les collines mais ils n'ont rien trouvé. Les chercheurs se sont donc reculés 150 Km plus loin dans les terres. A l'époque il y avait un lit de 800 Mètres de larges qui coulé à flot, mais il est désormais asséché. Un vaste réseau de cours d'eau sillonné ce plateau.
Jeff Rose, archéologue à découvert non loin, un « atelier de fabrication préhistorique » c'est à dire du Silex, la matière première indispensable à la fabrication d'outils durant toute la préhistoire. Les artisans venaient ici tailler les pierres. Une fois le travail terminé, ils laissaient les débris sur place et redescendaient au bord de la rivière dans la vallée. Plus aucun doute n'est permis.
On y a découvert des Silex vieux de 100 000 ans dans l'actuel Oman, cela veut donc dire que des Africains ont migré vers l'Asie bien plus tôt que ne le pensait les anthropologues. 40 000 ans plus tôt. Aujourd'hui l'Afrique du Nord et l'Asie sont des régions chaudes et arides mais il y a 100 000 ans les paysages étaient verdoyants. Ce qui les attirait en Arabie ce n'était pas les plages mais les cours d'eaux gonflés par les pluies de moussons. Le Littoral ne les intéressait pas, ils restaient sur la vallée dans ce paysage familier ou personne ne leur faisait concurrence. C'est la curiosité qui les a motivé à aller voir ce qui se passe de l'autre coté, c'est ce qui définit notre espèce. L'homme moderne suivait les cours d'eau, ces corridors naturels qui sillonnaient le continent. Quelques uns des plus longs fleuves de la planète se trouvent en Asie, ils offrent une source d'eau douce et de nourritures inépuisables. Dans le nord du Laos et ces montagnes, il n'y a quasiment pas de Silex, une autre matière première est en revanche très abondante : Le Bambou. Mais le Bambou ne résiste pas à l'humidité, il finit par pourrir et disparaît, privant ainsi les archéologues d'indices, c'est ce qui rend si difficile à suivre la piste des premiers Asiatiques, tellement de choses ont disparu.
On retrouve cette piste 500 Km plus à l'Est, en Chine dans la grotte de Zhiren dans les montagnes de Mulan qui surplombe le fleuve Hejiang à Chongzuo Une mandibule vieille de 102 000 ans a été retrouvée, les sédiments recouvrant cette grotte ont permis cette datation. Elle est donc plus vieille que les Silex de Oman et la femme de Tal Pa Ling. A moins d'une erreur de datation, cela bouleverse toutes nos prévisions. Mais il existe une autre possibilité, à savoir que la mandibule n'appartienne pas à un homme moderne mais à un membre d'une autre espèce. L'arbre généalogique de l'humanité remonte à 2,8 Millions d'années. Avant nous ressemblions plus à des singes. Les innombrables ramifications qui se sont développées au fil du temps correspondent à autant d'espèces différentes. Toutes celles qui nous ont précédé ont été classées archaïques par les anthropologues et parmi elles Homo Erectus a connu la plus grande longévité. Doté d'un cerveau dont le volume n'excédait pas les 2/3 du notre, Homo Erectus a quitté l'Afrique 1 million et demi d'années avant nous. Le premier à avoir peuplé l'Asie, c'est lui. Et si la mandibule de « L'homme de Zhirendong » appartenait à un homme archaïque ?
La conclusion des expert et qu'il s'agit d'un mélange de l'homme moderne et de l'homme archaïque. On a longtemps pensé que l'Homo Erectus avait disparu avant l'arrivée d'Homo Sapiens, mais il est désormais fort possible qu'ils aient cohabité et qu'il s'agit d'une hybridation.
Dans les montagnes de l’Altaï, en Sibérie (Russie). La grotte de Denisova est mondialement connue pour avoir été le lieu de découverte d'une nouvelle espèce humaine : l'Homme de Denisova. Grâce à l'ADN extrait d'un morceau de phalange pesant moins de 40 mg. La conservation de l'ADN y est en effet exceptionnelle, en raison des températures perpétuellement négatives. Au 18ème siècle elle était abritée par un ermite appelé St-Denis, c'est de là que que vient son nom. La grotte de Denis.
Les plus connus des hommes préhistoriques y avaient élu domicile : Les Néandertaliens qui sont nos plus proches cousins même si nous n'appartenons pas à la même espèce.
Ils ont vécu en Europe à la période glaciaire et ce sont déployés vers le Nord-Est jusqu'en Sibérie. Chose rare, cette grotte a abrité les hommes de Neandertal et les hommes modernes à des époques différentes. Ils y ont découvert un fossile très peu spectaculaire, il s'agit d'un minuscule bout d'os provenant de l'un des doigts d'un enfant et datant de 41 000 ans.
En 2010, l'équipe de Svante Pääbo a bluffé la communauté scientifique en arrivant à séquencer le génome d'un Néandertalien, c'était la première fois qu'on arrivait à décrypter le code génétique d'une espèce humaine aujourd'hui disparue.
La même technique a permis de déterminer ce fossile. Il s'agit d'une nouvelle espèce : L'homme de Denisova. C'était la première fois qu'était identifiée une branche éteinte de l'humanité, non à partir d'ossements ou d'outils en pierre mais grâce à la seule séquence génomique. L'homme moderne serait alors arrivé en territoire Dénisoviens et les analyses ADN nous apprennent que les deux peuples se sont mélangés. L'homo Sapiens se serait reproduit avec l'homme de Neandertal il y a 55 000 ans et qu'ensuite, transportant une partie de ses gènes, il avait essaimé dans le monde entier.
Des Denisoviens, des Néandertaliens et peut-être quelques groupes d'Homo Erectus tardifs abritaient déjà le continent Asiatique. Ils ont du se mélanger, et ce métissage a colonisé une bonne partie de l'Asie de l'Est et du Sud-Est. On a donc tous en nous des gènes d'hommes archaïques. Entre 1 et 3% de gènes Néandertaliens et certains comptent jusqu'à 5% de gènes Dénisoviens. Ces hybridations font de l'Asie le grand creuset de la diversité humaine.
Au Tibet, en haut des montagnes il y a 40% d'Oxygène en moins qu'au niveau de la mer, pourtant les Tibétains n'en souffrent pas, ils se sont habitués à leur environnement. La clé de leur survie pourrait être la faible production d'Hémoglobine, la protéine des globules rouges qui assure le transport de l'oxygène. D’où vient cette variante unique au monde, comment elle est entrée dans le patrimoine héréditaire des Tibétains ? Il s'est avérait que leur séquence ADN était quasiment identique à celle des Dénisoviens. On tient la preuve que la version du gène présente chez les Tibétains leur a été légué par ce groupe archaïque. On ne sait pas grand chose sur les Dénisoviens, mais il se pourrait qu'ils se soient adaptés à l'altitude. En se mélangeant à eux des hommes modernes ont pu hériter de ce gène et ont pu à leur tour s'adapter à l'altitude. C'est cette même variante de gène qui continue aujourd'hui encore de réguler la production d'hémoglobine chez les Tibétains. EPAS1
est le première gène dont nous ayons la preuve scientifique qu'il s'est transmis d'une variété d'êtres humains à une autre. Mais il n'est probablement pas le seul, loin de la.
L'analyse ADN nous en dit beaucoup plus long que l'analyse de n'importe quel fossile. Il semble indiqué que nous cousins ont joué un rôle bien plus important que nous ne le pensions. Grâce à ces humains archaïques nous sommes des milliards aujourd'hui capables de lutter contre la maladie. Ils nous ont légué une partie de leur système immunitaire. Bien qu'on ait hérité seulement de 1 à 3% des gènes de Néandertal, le transfert HLA en revanche a été très bénéfique (HLA chez l'homme est une partie importante du système immunitaire). On estime que dans certaines populations, ils proviennent à 90% des Denisoviens ou des Neandertaliens. L'immunité assuré par les HLA est l'un des plus beaux cadeaux que nous ait fait ces groupes archaïques.
Les Yacks,

La Découverte en Septembre 2021 d’empreintes humaines vieilles de 23 000 ans réécrit l’histoire du peuplement de l’Amérique
C'est au Nouveau-Mexique qu'une équipe de chercheurs a découvert un grand nombre d'empreintes animales dont une séries de 60 empreintes humaines. Basés sur la taille des empreintes, les scientifiques pensent que les traces ont été principalement faites par des adolescents et de jeunes enfants faisant des allers-retours. Quelques empreintes plus grandes montrent qu'un adulte au moins était présent. Les traces sont attribuées à Homo sapiens. Les chercheurs émettent l'hypothèse que les plus jeunes allaient et venaient sur les berges pour aider le clan dans la chasse.
Une datation percutant les thèses actuelles
L'équipe de géologues a effectué plusieurs datations au radiocarbone. Les premiers prélèvements ont été réalisés sur des graines trouvées dans des couches de sédiments au-dessus de la couche des empreintes.
Cette séquence de temps repousse la "colonisation" humaines du continent américain de plus de 7000 ans. Jusqu'à présent les plus anciennes preuves non contestées restent celles des pointes ouvragées de la culture Clovis datée elle-même de 13 000 ans et trouvée en Amérique du Nord. D'autres découvertes ne font pas l'unanimité comme la présence humaine vieille à Monte Verde au Chili il y a 14 500 ans, le gisement de Buttermilk Creek (Texas) daté de 15 500 ans, et le site de - 16 000 ans à Cooper's Ferry dans l'Idaho...
Cette découverte bouscule une fois de plus l'hypothèse du passage par le Détroit de Bering quand un corridor était ouvert à travers la glace il y a 15 000 ans laissant passer des groupes d'individus venant d'Asie.
« De mon point de vue, de toutes les données publiées à ce jour sur le premier peuplement de l’Amérique, ce site est le plus convaincant pour les sites pré-20 000 ans, estime Yan Axel Gomez Coutouly, chargé de recherche à l’unite mixte de recherche et de formation Archéologie des Amérique
Dans le cas de ces traces de pas d’environ 22 000 ans, ajoute-t-il, « l’étude montre une découverte au caractère anthropique incontestable. Donc si ces datations se confirment et qu’elles ne sont pas remises en cause, alors il s’agira d’une des découvertes majeures de la préhistoire américaine de ces dernières décennies ».
Je remets à jour le 6ème Numéro car le lien que j'ai mis du reportage n'était pas le bon
6ème Numéro : L'aube de l'humanité (Réalisé en 2019)
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=-l3zyMdC-8w
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Des espèces D'hominidés sont encore découvertes au fil des ans. Les hautes plaines au nord-est de Johannesburg ont été surnommés « Le Berceau de l'humanité ». Dans les années 1930/40, les fossiles découverts ici ont fournis les premières informations significatives sur nos ancêtres.
Nous suivons le cycle des australopithèques, des créatures simiesques avec un cerveau minuscule. Lucy en est la plus célèbre représentante, c'était une sorte de grand singe bipède. Ce ne sont pas des ancêtres directes de l'Homo Sapiens. On pense qu'ils ont donné naissance à la première espèce humaine identifiable : Homo Erectus. Ils ont un gros cerveau, un visage très étroit et peuvent manipuler des outils. Qui s'est-il passé dans la transition de l'australopithèque à Homo Erectus ? Pendant des années, il n'y a eu qu'une espèce pour combler ce vide : Homo Habilis. Mais les fossiles sont si rares que les origines du genre Homo restaient une énigme. Le plus grand mystère en Paléoanthropologie c'est de comprendre comment, quand et ou a eu lieu la transition des australopithèques vers Homo. Depuis, on a trouvé des squelettes presque complets en Afrique Du Sud qui vont peut être nous aider à percer ce mystère.
Au nord-ouest de Johannesburg, "le berceau de l'humanité" abrite d'innombrables roches calcaires, certaines d'entre-elles ont déjà livré des fossiles fragmentaires. En 2013 dans les grottes de Rising Star, deux spéléologues sont entrés dans une crevasse avec une salle cachée et ont découverts des ossements d'hominidés. Les Hominidés se sont tous les membres de la lignée humaine y compris les australopithèques. Il s'agissait d'un seul individu, très certainement un Australopithèque qui a vécu il y a 4 Millions d'années. 5 ans auparavant (en 2008) toujours dans le berceau de l'humanité à 15 km de Rising Star,
le fils de ce même chercheur fait la découverte d’ossements dans une roche alors qu'il explorait cette zone depuis 20 ans. A proximité, le trou dans lequel des mineurs avaient posés une dynamite va révéler la présence d'innombrables nouveaux artefacts. Le crâne est une nouvelle espèce d’australopithèque (Australopithécus Sediba), il est l'un des derniers représentants du genre et le squelette le plus complet jamais découvert sur ce qui se passait à l'aube de l'humanité.
En 1924 Raymond Dart, anatomiste et professeur à l’université de Johannesburg, chasseur de fossiles à ses heures perdues il n'aurait jamais imaginé déterrer un jour un ancêtre du genre humain.
Au 19ème siècle on a trouvé les premiers spécimens de Neandertal en Europe et Homo Erectus en Asie, personne ne pensait qu'il se soit passé quelque chose d'intéressant en Afrique. En 1924 des mineurs lui ont envoyé un collier avec une roche et ce qui semble être un crâne d'un petit singe encastré dedans. C'était le crâne d'un enfant « L'enfant de Taung » un bipède qui présente des caractère simiens et très humains. Il l'a appelé Autralopithécus Africanus. « Homme austral d'Afrique ». Il affirme que c'est la preuve que nous avons évolués en Afrique comme Darwin l'avait dit. Il était certain d'avoir trouvé le chaînon manquant entre l'homme et le singe.
Dans les années 40 on a commencé à trouver plusieurs ossements d'Australopithèque, Raymond Dart pense que les outils qu'on a retrouvé près d'eux est le signe selon lui qu'ils avaient compris que les os et les dents étaient durs et qu'on pouvait les utiliser comme armes pour tuer les animaux. Il les voit comme des grands singes tueurs. Il pense aussi que nos plus agressifs et téméraires de nos ancêtres pré-humains ont quitté leur habitat forestier pour s'installer dans la savane. La, ils sont devenus chasseurs et prédateurs. En retirant le tartre de Sediba on peut avoir un aperçu de ce qu'ils mangeaient. On a retrouvé des petites particules de phytolithes d'herbes, des phytolithes d'écorces, et des phytolithes provenant sans doute de fruits. Ils devaient donc manger des fruits, des tiges et les herbes qui poussaient dans leur zone. Un régime très proche de celui du Chimpanzé. Même s'ils consommaient parfois de la viande, il n'y a pas grande qui corrobore la théorie de Raymond Darte sur les singes tueurs. On a retrouvé des traces de morsures sur le crane d'un australopithèque, ce qui semble prouver qu'ils n'étaient pas le prédateur, mais la proie.
Nos ancêtres les premiers hominidés en Afrique étaient des victimes, ce n'était pas les carnivores comme le pensait Raymond Dart mais ils étaient leurs victimes.
Les fossiles de Sebida continuent à fournir des informations précieuses sur le monde dans lequel vivait les australopithèques il y a presque 2 Millions d'années. Mais reste une question sans réponse, comment ces créatures ont-elles évolué dans des formes d'hominidés plus modernes ? Pour cela, les scientifiques ont besoin d'un fossile de genre humain. Pendant des décennies il a fallu se contenter des restes fragmentaires d'une seule espèce : Homo Habilis. C'est au début des années 1960, dans les Gorges d'Olduvaï que les Leaky (dont on a déjà parlé dans un précédent reportage) ont permis de définir cette nouvelle espèce d'hominidés dans notre l’arbre généalogique.
En 2013, Une strate géologique riche en fossiles d'hominidés est mise au jour par deux spéléologues. Lee Rogers Berger, paléoanthropologue à l'université du Witwatersrand, informé le 1er octobre 2013 de cette découverte, organise alors le financement des expéditions de fouilles, qui commencent le 7 novembre. Ce site difficilement accessible par une longue et étroite fissure de 18 cm de large à son point le plus étroit. C'est d'ailleurs une équipe de six femmes à la corpulence adaptée qui est chargée de la collecte des éléments fossiles. Plus de 1 200 éléments fossiles d’hominidés sont collectés et catalogués en novembre 2013, représentant au moins une douzaine d'individus. Chose rare : Quand on trouve les restes d'hominidés archaïques dans une grotte, ils sont toujours associés aux ossements d'autres animaux qui sont venus mourir à l'intérieur et qui ont été traînés la par des prédateurs (Des Antilopes notamment ou des rongeurs) mais ici, aucune trace d'un autre animal. Ils commencent à penser que peut-être s’agirait-il la d'un rite funéraire et que les corps ont été placés la intentionnellement, bien qu'on ait encore jamais rien trouvé qui permettent de relier ce genre de pratiques à un ancêtre d'aspect si primitif. En effet, les premières sépultures remontent environ à 100 000 ans, et on les doit à des groupes humains beaucoup plus modernes.
Le premier fossile d'envergure retrouvé est une mandibule. La mâchoire est les dents sont trop petites pour appartenir à un australopithèque, et trop arrondies pour être celle d'un Homo Habilis. Le mystère est donc total. C'est lors de la 3ème et dernière semaine de fouille en remontant un fragment de crâne qu'ils sont arrivés enfin à déterminer s'il s'agissait d'un australopithèque ou d'un membre de notre propre genre. Il s'agit d'une nouvelle espèce d'Hominidés : Homo naledi.
En avril 2014 dans un nouveau complexe de grottes de Rising Star , 1 754 fossiles sont collectés
Homo Naledi présente une étrange mosaïque de caractère simiens et humains. Un petit corps, un cerveau peu volumineux et des bras de chimpanzés. Mais aussi des mains et des dents humaines avec de petites arcades sourcilières et de longues jambes. Il a un cerveau 3 fois plus petit que le notre mais quand on observe ses pieds, ses mains, la forme du crane, la denture, il est clair que cette chose fait partie de notre genre. Des créatures sur le point de devenir humaines mais encore très proches des australopithèques. Il a été démontré qu'il n'y avait aucune trace de prédation dans ses grottes, et qu'aucun prédateur ne s'attaquait exclusivement aux hominidés. Mais également qu'ils ne sont pas arrivés tous la en même temps et qu'il n'y a pas eu de matériaux acheminés sur ce site ou ils ont été découverts. La meilleure hypothèse serait alors que ses corps sans vie ont été déplacés volontairement dans cette grotte pour être inhumés. Cela voudrait dire que des individus avec un petit cerveau étaient capables d'une telle démarche.
Si ces individus ont bien été inhumés d'une manière intentionnelle dans ce qui serait une sorte de site funéraire, cela témoigne d'un comportement social évolué. L'une des principales question est de savoir ou placer ces nouveaux ancêtres fossiles dans notre arbre généalogique. Leur datation est une délicate et complexe procédure qui prendra du temps (PS : Homo Nalidi a été daté en 2017 entre 335 et 236 000 ans).
Avec ces 1,97 millions d'années Sediba (Espèce découverte en 2008 par ce même Roger Lee Burger
en Afrique du Sud : Voir reportage précédent) est considéré comme trop tardif pour être l'un de nos ancêtres directs. Le genre Homo était déjà établit quand Sediba est arrivé. Cela démontre néanmoins que de nombreuses espèces d'ancêtres primitifs ont coexisté durant la même période.
Sediba prouve qu'il y avait au moins 2 ou 3 espèces en Afrique du Sud il y a 1,9 millions d'années. Il est tout à fait naturel d'envisager la nature humaine comme une sorte d'arbre généalogique à travers les âges. Mais l'évolution est beaucoup plus complexe que ça, elle est buissonnante.
Les Paléoanthropologues évoquent le buissonnement de l'évolution humaine pour illustrer la foisonnante variété d'hominidés archaïques et expliquer à quel point il est difficile de déterminer laquelle a aboutie à nous.
Je remets à jour le 6ème Numéro car le lien que j'ai mis du reportage n'était pas le bon
6ème Numéro : L'aube de l'humanité (Réalisé en 2019)
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=-l3zyMdC-8w
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Des espèces D'hominidés sont encore découvertes au fil des ans. Les hautes plaines au nord-est de Johannesburg ont été surnommés « Le Berceau de l'humanité ». Dans les années 1930/40, les fossiles découverts ici ont fournis les premières informations significatives sur nos ancêtres.
Nous suivons le cycle des australopithèques, des créatures simiesques avec un cerveau minuscule. Lucy en est la plus célèbre représentante, c'était une sorte de grand singe bipède. Ce ne sont pas des ancêtres directes de l'Homo Sapiens. On pense qu'ils ont donné naissance à la première espèce humaine identifiable : Homo Erectus. Ils ont un gros cerveau, un visage très étroit et peuvent manipuler des outils. Qui s'est-il passé dans la transition de l'australopithèque à Homo Erectus ? Pendant des années, il n'y a eu qu'une espèce pour combler ce vide : Homo Habilis. Mais les fossiles sont si rares que les origines du genre Homo restaient une énigme. Le plus grand mystère en Paléoanthropologie c'est de comprendre comment, quand et ou a eu lieu la transition des australopithèques vers Homo. Depuis, on a trouvé des squelettes presque complets en Afrique Du Sud qui vont peut être nous aider à percer ce mystère.
Au nord-ouest de Johannesburg, "le berceau de l'humanité" abrite d'innombrables roches calcaires, certaines d'entre-elles ont déjà livré des fossiles fragmentaires. En 2013 dans les grottes de Rising Star, deux spéléologues sont entrés dans une crevasse avec une salle cachée et ont découverts des ossements d'hominidés. Les Hominidés se sont tous les membres de la lignée humaine y compris les australopithèques. Il s'agissait d'un seul individu, très certainement un Australopithèque qui a vécu il y a 4 Millions d'années. 5 ans auparavant (en 2008) toujours dans le berceau de l'humanité à 15 km de Rising Star,
le fils de ce même chercheur fait la découverte d’ossements dans une roche alors qu'il explorait cette zone depuis 20 ans. A proximité, le trou dans lequel des mineurs avaient posés une dynamite va révéler la présence d'innombrables nouveaux artefacts. Le crâne est une nouvelle espèce d’australopithèque (Australopithécus Sediba), il est l'un des derniers représentants du genre et le squelette le plus complet jamais découvert sur ce qui se passait à l'aube de l'humanité.
En 1924 Raymond Dart, anatomiste et professeur à l’université de Johannesburg, chasseur de fossiles à ses heures perdues il n'aurait jamais imaginé déterrer un jour un ancêtre du genre humain.
Au 19ème siècle on a trouvé les premiers spécimens de Neandertal en Europe et Homo Erectus en Asie, personne ne pensait qu'il se soit passé quelque chose d'intéressant en Afrique. En 1924 des mineurs lui ont envoyé un collier avec une roche et ce qui semble être un crâne d'un petit singe encastré dedans. C'était le crâne d'un enfant « L'enfant de Taung » un bipède qui présente des caractère simiens et très humains. Il l'a appelé Autralopithécus Africanus. « Homme austral d'Afrique ». Il affirme que c'est la preuve que nous avons évolués en Afrique comme Darwin l'avait dit. Il était certain d'avoir trouvé le chaînon manquant entre l'homme et le singe.
Dans les années 40 on a commencé à trouver plusieurs ossements d'Australopithèque, Raymond Dart pense que les outils qu'on a retrouvé près d'eux est le signe selon lui qu'ils avaient compris que les os et les dents étaient durs et qu'on pouvait les utiliser comme armes pour tuer les animaux. Il les voit comme des grands singes tueurs. Il pense aussi que nos plus agressifs et téméraires de nos ancêtres pré-humains ont quitté leur habitat forestier pour s'installer dans la savane. La, ils sont devenus chasseurs et prédateurs. En retirant le tartre de Sediba on peut avoir un aperçu de ce qu'ils mangeaient. On a retrouvé des petites particules de phytolithes d'herbes, des phytolithes d'écorces, et des phytolithes provenant sans doute de fruits. Ils devaient donc manger des fruits, des tiges et les herbes qui poussaient dans leur zone. Un régime très proche de celui du Chimpanzé. Même s'ils consommaient parfois de la viande, il n'y a pas grande qui corrobore la théorie de Raymond Darte sur les singes tueurs. On a retrouvé des traces de morsures sur le crane d'un australopithèque, ce qui semble prouver qu'ils n'étaient pas le prédateur, mais la proie.
Nos ancêtres les premiers hominidés en Afrique étaient des victimes, ce n'était pas les carnivores comme le pensait Raymond Dart mais ils étaient leurs victimes.
Les fossiles de Sebida continuent à fournir des informations précieuses sur le monde dans lequel vivait les australopithèques il y a presque 2 Millions d'années. Mais reste une question sans réponse, comment ces créatures ont-elles évolué dans des formes d'hominidés plus modernes ? Pour cela, les scientifiques ont besoin d'un fossile de genre humain. Pendant des décennies il a fallu se contenter des restes fragmentaires d'une seule espèce : Homo Habilis. C'est au début des années 1960, dans les Gorges d'Olduvaï que les Leaky (dont on a déjà parlé dans un précédent reportage) ont permis de définir cette nouvelle espèce d'hominidés dans notre l’arbre généalogique.
En 2013, Une strate géologique riche en fossiles d'hominidés est mise au jour par deux spéléologues. Lee Rogers Berger, paléoanthropologue à l'université du Witwatersrand, informé le 1er octobre 2013 de cette découverte, organise alors le financement des expéditions de fouilles, qui commencent le 7 novembre. Ce site difficilement accessible par une longue et étroite fissure de 18 cm de large à son point le plus étroit. C'est d'ailleurs une équipe de six femmes à la corpulence adaptée qui est chargée de la collecte des éléments fossiles. Plus de 1 200 éléments fossiles d’hominidés sont collectés et catalogués en novembre 2013, représentant au moins une douzaine d'individus. Chose rare : Quand on trouve les restes d'hominidés archaïques dans une grotte, ils sont toujours associés aux ossements d'autres animaux qui sont venus mourir à l'intérieur et qui ont été traînés la par des prédateurs (Des Antilopes notamment ou des rongeurs) mais ici, aucune trace d'un autre animal. Ils commencent à penser que peut-être s’agirait-il la d'un rite funéraire et que les corps ont été placés la intentionnellement, bien qu'on ait encore jamais rien trouvé qui permettent de relier ce genre de pratiques à un ancêtre d'aspect si primitif. En effet, les premières sépultures remontent environ à 100 000 ans, et on les doit à des groupes humains beaucoup plus modernes.
Le premier fossile d'envergure retrouvé est une mandibule. La mâchoire est les dents sont trop petites pour appartenir à un australopithèque, et trop arrondies pour être celle d'un Homo Habilis. Le mystère est donc total. C'est lors de la 3ème et dernière semaine de fouille en remontant un fragment de crâne qu'ils sont arrivés enfin à déterminer s'il s'agissait d'un australopithèque ou d'un membre de notre propre genre. Il s'agit d'une nouvelle espèce d'Hominidés : Homo naledi.
En avril 2014 dans un nouveau complexe de grottes de Rising Star , 1 754 fossiles sont collectés
Homo Naledi présente une étrange mosaïque de caractère simiens et humains. Un petit corps, un cerveau peu volumineux et des bras de chimpanzés. Mais aussi des mains et des dents humaines avec de petites arcades sourcilières et de longues jambes. Il a un cerveau 3 fois plus petit que le notre mais quand on observe ses pieds, ses mains, la forme du crane, la denture, il est clair que cette chose fait partie de notre genre. Des créatures sur le point de devenir humaines mais encore très proches des australopithèques. Il a été démontré qu'il n'y avait aucune trace de prédation dans ses grottes, et qu'aucun prédateur ne s'attaquait exclusivement aux hominidés. Mais également qu'ils ne sont pas arrivés tous la en même temps et qu'il n'y a pas eu de matériaux acheminés sur ce site ou ils ont été découverts. La meilleure hypothèse serait alors que ses corps sans vie ont été déplacés volontairement dans cette grotte pour être inhumés. Cela voudrait dire que des individus avec un petit cerveau étaient capables d'une telle démarche.
Si ces individus ont bien été inhumés d'une manière intentionnelle dans ce qui serait une sorte de site funéraire, cela témoigne d'un comportement social évolué. L'une des principales question est de savoir ou placer ces nouveaux ancêtres fossiles dans notre arbre généalogique. Leur datation est une délicate et complexe procédure qui prendra du temps (PS : Homo Nalidi a été daté en 2017 entre 335 et 236 000 ans).
Avec ces 1,97 millions d'années Sediba (Espèce découverte en 2008 par ce même Roger Lee Burger
en Afrique du Sud : Voir reportage précédent) est considéré comme trop tardif pour être l'un de nos ancêtres directs. Le genre Homo était déjà établit quand Sediba est arrivé. Cela démontre néanmoins que de nombreuses espèces d'ancêtres primitifs ont coexisté durant la même période.
Sediba prouve qu'il y avait au moins 2 ou 3 espèces en Afrique du Sud il y a 1,9 millions d'années. Il est tout à fait naturel d'envisager la nature humaine comme une sorte d'arbre généalogique à travers les âges. Mais l'évolution est beaucoup plus complexe que ça, elle est buissonnante.
Les Paléoanthropologues évoquent le buissonnement de l'évolution humaine pour illustrer la foisonnante variété d'hominidés archaïques et expliquer à quel point il est difficile de déterminer laquelle a aboutie à nous.
Voici les dates de réalisation des 10 reportages que j'ai publié pour le moment :
- La Saga "Aux Origines de l'humanité 1, 2 et 3" = Tous réalisés en 2010
- La Saga "Quand Homo Sapiens Peupla la planète : Afrique 1/5, Asie 2/5, Australie 3/5, Europe 4/5, Amerique 5/5" = Les 5 Reportages ont été réalisé en 2015
- L'aube de l'humanité = Réalisé en 2015
- Nos lointains ancêtres - À la rencontre de Néandertal = Réalisé en 2019
La majeur partie des reportages datent de 2015 ou de 2010. Alors que les Découvertes se font de plus en plus nombreuses grâce notamment à la technologique scientifique et au séquençage des Génomes qui permet depuis 2010 de décrypter le code génétique d'une espèce humaine aujourd'hui disparue. J'ai donc décidé de faire une mise à jour et de mentionner les principales découvertes obtenues entre 2016 et fin 2021.
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2016
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Janvier 2016 : Grace à Néandertal, l'Homme moderne est plus résistant mais aussi plus allergique.
Sapiens - Néandertal, lorsque que les deux espèces se sont métissées il apparaît que Néandertal a apporté à la fois une meilleure résistance aux infections mais également une plus grande sensibilité face aux allergies !
Février 2016 : L'homme de Florès découvert en 2003 sur l'île Indonésienne de Florès aurait des caractéristiques qui permettent d'exclure que ce fossile est de notre espèce et montrent plus de ressemblances avec Homo erectus. l'homme de Flores ne peut pas être un Homo sapiens malade ou dégénéré. C'est donc officiellement une espèce à part entière ancêtre probablement de Homo Erectus. On pense également que l'espèce s'est éteinte il y a 50 000 ans
Avril 2016 : Le régime alimentaire de Néandertal : 80% de viande, 20% de végétaux
Mai 2016 : Un changement de comportement alimentaire pour Néandertal il y a 40 000 ans.
Le changement climatique peut avoir contribué à l'extinction des Néandertaliens. En effet, selon cette étude, le peu de nourriture disponible a obligé les Néandertaliens à racler plus fréquemment les os des animaux qu’ils chassaient, comme les cerfs…Pour Hodkins, ces résultats corroborent l'hypothèse selon laquelle le changement climatique était un facteur dans l'extinction de Néandertal.
« Nos résultats montrent que le changement climatique a eu un impact»
Juin 2016 : Tuerie au Néolithique, à Achenheim, il y a 6 000 ans. Les corps de 6 individus ont été identifiés. Tous des hommes : cinq adultes et un adolescent. Les fractures sont à la fois au niveau des membres, mais aussi des mains, des crânes, des mâchoires. Les traces de violence sont tellement nombreuses et variées qu’on peut parler d’acharnement. Certaines parties qui ont été écrasées pourraient signifier un acte de torture. Pour Philippe Lefranc, « les victimes ont été très brutalement exécutées et ont reçu des coups violents, presque certainement avec une hache de pierre ".
D'autres "tueries" à la Préhistoire
Ce nouveau site de massacre préhistorique vient se rajouter à d’autres sites de tueries collectives qui se sont déroulées principalement au Néolithique et à la fin du Paléolithique :
- le Site 117, en Egypte, où les 59 corps retrouvés portaient des traces de violence ayant entraîné la mort pour la moitié d’entre eux. Ils ont bénéficié toutefois de tombes collectives (-12 000ans),
- le site de Nataruk, au Kénya, où l’on a retrouvé 27 individus dont une dizaine de corps présentaient des traces de violence et de mort violente (-10 000 ans),
- Talheim, en Allemagne, où c’est toute une communauté qui semble avoir été décimée : 34 corps entassés dans une fosse commune. Tous présentent des traces de meurtre (-7000 ans),
- Asparn-Schletz, en Autriche, où 67 individus ont été retrouvés dans un fossé : les corps avaient été désarticulés, démembrés et montrent les traces d’une attaque surprise (- 5000 ans)…
Juillet 2016 : Un cancer enfin diagnostiqué 1,7 millions d’années après… Cette découverte exceptionnelle d’une tumeur maligne sur un hominidé il y a environ 1,7 millions d'années repousse les origines de cette maladie dans le plus profond passé préhistorique. Les tumeurs cancéreuses étaient jusqu’à présent quasi inexistantes dans les études paléoanthropologiques.
Août 2016 : Lucy, une chute mortelle ?
L’australopithèque le plus célèbre de tous les temps et dont le fossile est daté de 3,18 millions d’années, vient enfin d’être autopsié ! D’après une nouvelle étude il apparaît que c’est une chute de l’hominidé qui serait à l’origine de sa mort…Selon les chercheurs qui ont publié les résultats de l’étude, il apparaît clairement que Lucy est simplement tombée des hautes branches d’un arbre. Elle est à priori morte immédiatement sous le choc. N’y ayant pas à l’époque de falaise (ou de voiture !) à proximité du lieu de l’accident, l’arbre semble être la meilleure solution pour expliquer la violence du choc.
Cette hypothèse de l’arbre, reprise par la presse, ne fait cependant pas l’unanimité dans la communauté scientifique. C’est à la fois les causes de l’accident, ses traces sur les ossements ainsi que la potentielle chute d’un arbre qui posent problème… Il y a donc les Pour et les Contre
Novembre 2016 : La préhistoire de l'Australie commence bien il y a 49 000 ans (au moins)
Les premiers colons du territoire australien sont bien arrivés 10 000 ans plus tôt que ce qui était initialement prévu. L'archéologue Giles Hamm et son équipe tentent ainsi de retracer le périple de ces premiers « colons » qui ont traversé l'Australie il y a 49 000 ans au minimum. On peut estimer que leur expédition a duré 2000 ans sur un terrain qui, bien qu'aujourd'hui austère et sec, était à l'époque une successions de lacs et de rivières, ce qui permis à ces premiers explorateurs de vivre et de progresser.
Décembre 2016 : Il y a 790 000 ans les hominidés étaient omnivores !
Une étude sur le site de Gesher Benot Ya'aqov confirme ce que nous savions déjà : il y a 790 000 ans les hominidés consommaient des végétaux et pas seulement de la viande !
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2017
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Janvier 2017 : Les Amériques, premier peuplement il y a 24 000 ans ? Un Américain plus vieux de 10 000 ans !
Cette nouvelle communication semble aller dans le même sens qu’une étude génétique parue en 2015 et qui situait les premiers amérindiens à 23 000 BP.
«Notre découverte confirme des analyses antérieures et démontre que Bluefish Caves est le premier site connu de colonisation humaine au Canada», a déclaré M. Burke. Il montre que le détroit de Bering oriental a été habité pendant la dernière période glaciaire." Il y a au moins 24 000 ans…
Avril 2017 : Les origines d’Homo floresiensis se précisent
D’après une nouvelle étude des restes fossilisés du « hobbit », il apparaît que ses origines seraient à chercher vers un autre ancêtre africain qu’Homo erectus
L’hominidé découvert sur l’île de Flores, en Indonésie, est certes petit par sa taille (1,1 mètre), mais la multitude d’études qui lui sont consacrées depuis 2003 en font une des plus grandes révolutions dans la compréhension de l’évolution humaine. "Lorsque nous avons fait l'analyse, il y avait des éléments très clairs en faveur d’une relation avec Homo habilis. Homo floresiensis occupait une position très primitive sur l'arbre de l’évolution humaine", a déclaré le professeur Lee.
"Nous sommes sûrs à 99 % qu’Homo floresiensis n'est pas lié à Homo erectus et à presque 100 % qu’il n’est pas non plus un Homo sapiens mal formé", a déclaré le professeur Lee.
Mai 2017 : Des hommes en Amérique il y a 130 000 ans
Des restes de mastodonte présentant des traces de boucherie prouvent que des outils de pierre ont été utilises il y a 130 000 ans en Amérique du Nord.
"Cette découverte donne un nouvel éclairage à notre compréhension de l’arrivée de l’humanité sur le continent américain. Les preuves que nous avons trouvées sur ce site indiquent qu’une ou plusieurs espèce d'hominidés vivaient en Amérique du Nord 115 000 ans plus tôt que l’on ne le pensait", a déclaré Judy Gradwohl (San Diego Natural History Museum)."
Cela soulève plusieurs questions sur la façon dont les premiers humains sont arrivés ici et qui ils étaient". En effet il y a 130 000 ans il n’est pas encore possible de déterminer qu’elle espèce était présente sur le site. Comme prétendants potentiels nous avons Homo sapiens, les dénisoviens mais également l’homme de Néandertal.
Juillet 2017 : Installation des premiers humains en Australie : - 65 000 ans
La datation des artefacts dans le nord de l'Australie indique que les premiers humains sont arrivés sur l'île il y a environ 65 000 ans. L'occupation humaine en Australie a débuté il y a 65 000 ans
Jusqu'à présent les différents sites archéologiques plaçaient l'arrivée de l'homme en Australie entre - 47 000 et - 60 000 ans. Avec ces nouvelles datations, le recul est très important car il se situe entre 5 000 et 18 000 ans en arrière.
Pour l'anthropologue Ben Marwick, cette étude remet en question l'argument selon lequel les Homo sapiens ont causé l'extinction d'une mégafaune unique comme les kangourous géants, les wombats et les tortues, il y a plus de 45 000 ans.
Il indique "Auparavant, on pensait que les humains étaient arrivés, qu'ils avaient chassés la mégafaune, ce qui avait mené à son extinction. Mais ces dates confirment que les hommes sont arrivés bien avant et qu'il ne peuvent pas être la cause centrale de la mort de la mégafaune"
Septembre 2017 : Néandertal, Homo Sapiens un développement pas si différent ?
Homo sapiens et Homo neanderthalensis grandissaient-ils de la même façon ? Le cerveau notamment avait-il un développement particulier ?
Il apparaît que le développement des deux espèces était relativement semblable.
«Ce que nous voyons avec ce Néandertalien est que leur modèle de croissance était très similaire à celui des hommes modernes», a précisé Luis Rios, co-auteur de l'étude.
L'anthropologue Adam Van Arsdale (Wellesley Colleg) indique que cette étude est «une contribution importante à notre compréhension de l'évolution humaine», et qu'elle corrobore «un nombre important d'études qui démontrent que l'on trouve de grandes similitudes entre les Néandertaliens et les hommes modernes». Il rajoute que les différences entre les deux espèces «subtiles».
Décembre 2017 : Homo sapiens : des vagues migratoires hors d'Afrique depuis 120 000 ans. La plupart des gens connaissent maintenant le modèle traditionnel «Out of Africa» : des hommes modernes ont évolué en Afrique avant de se lancer à la conquête de nouveaux territoires. Ils ont d’abord traversé l'Asie puis ils ont atteint l'Australie, il y a environ 60 000 ans. Ce processus est de plus en plus souvent amendé et complété avec les progrès technologiques d'identification des fossiles et surtout les analyses génétiques sur des hominidés anciens.
Il apparaît maintenant que le déroulé de cette préhistoire doit être révisé et que les premiers humains ont quitté l’Afrique à plusieurs reprises, avant 60 000 ans. Ces sorties multiples ont été l’occasion de nombreux croisements avec d’autres hominidés en Eurasie. Dans l'ensemble, il est maintenant clair que les hommes modernes, les Néanderthaliens, les Denisoviens, et peut-être d'autres groupes d'hominidés, se sont rencontrés en Asie, ce qui a multiplié les possibilités de métissages.
Données du topic
- Auteur
- DimashDobby
- Date de création
- 7 décembre 2021 à 06:30:18
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