ceux qui ne s’expriment pas bien ne méritent pas qu’on les entende : quand on pense, quand on émet une idée, on utilise du vocabulaire et la richesse de ce dernier influence directement la profondeur et la complexité des concepts qu’on est a même de produire. Si la France a d’ailleurs été un phare intellectuel et culturel dans le monde c’est en partie parce que notre vocabulaire est une ode à la nuance et qu’il nous permet ainsi de transcender les concepts que nous produisons et analysons.
Si on ne lit pas, si on n’a pas goût au bon mot, au concept, on est incapable d’en produire réellement ou de comprendre la portée complète de celui qu’on s’égosille à aboyer de façon mimétique pour marquer son appartenance à telle ou telle tribu.
Il ne s’agit pas d’être littéraire, de savoir écrire, de lire des romans où tout autre chose. Il s’agit d’aimer cela, d’aimer la nuance, d’aimer l’infinité que nous offrent les combinaisons de code-language.
Ceux qui ne s’expriment pas bien ne PENSENT pas bien.
