J'avais une maison

19 novembre 2021 à 00:30:50

J'avais une maison, près d'un ruisseau muet,
Derrière un joli bois où poussait le muguet.
La bâtisse était grande et rayonnait la journée,
Scintillait à la nuit dès lors qu'elle fut née.

La tempête sifflait au-dessus des ardoises,
Et la famille là, dont les mines grivoises
Faisaient taire le temps, dansait, au coin du feu,
Une ronde infinie, les bambins au milieu.

Dehors il faisait froid, trop froid pour que quelqu'un
Passe un instant caché entre les arbres blancs,
Allongé sur le sol, la neige sur le flanc.

Pourtant se dessinait à travers les troncs bruns
Un regard égaré par l'orage du soir :
C'était un garçonnet perdu dans la nuit noire.

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:32:21

Pas terrible hein

Azthar

19 novembre 2021 à 00:32:45

Le 19 novembre 2021 à 00:32:21 :
Pas terrible hein

certes

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:33:06

Le 19 novembre 2021 à 00:32:45 :
Le 19 novembre 2021 à 00:32:21 :
Pas terrible hein
certes

En même temps je l'ai écrit en 20 minutes

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:35:10

Y'a quelqu'un qui a aimé ?

Inexistaz

19 novembre 2021 à 00:35:50

C'est pas mal khey :oui:

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:36:39

Le 19 novembre 2021 à 00:35:50 :
C'est pas mal khey

Merci, j'ai pas perdu 20 minutes pour rien alors

Yienyzu

19 novembre 2021 à 00:38:23

J'aime bien

PtdrGPavu

19 novembre 2021 à 00:38:56

Le 19 novembre 2021 à 00:35:10 :
Y'a quelqu'un qui a aimé ?

J'ai peur de lire

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:39:23

Le 19 novembre 2021 à 00:38:23 :
J'aime bien

Le garçonnet c'est moi

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:40:17

Le 19 novembre 2021 à 00:38:56 :
Le 19 novembre 2021 à 00:35:10 :
Y'a quelqu'un qui a aimé ?
J'ai peur de lire

Pourquoi ? C'est un sonnet tout ce qu'il y a de plus classique
Même pas bon en plus

YvesVernal

19 novembre 2021 à 00:44:49

Il est dur lorsque sur la terre
Dans le bonheur on a vécu
De mourir triste et solitaire
Sur les ruines d'un vieux cul.
Jadis dans une forêt vierge,
Je fus planté, sur le versant
Qu'un pur filet d'urine asperge,
Et parfois un filet de sang.
Alors dans ce taillis sauvage,
Les poils poussaient par mes sillons,
Et sous leur virginal ombrage,
Paissaient de jolis morpions.
Destin fatal ! un doigt nubile
Un soir par là vint s'égarer,
Et de sa phalange mobile
Frotter, râcler et labourer.
Bientôt au doigt le vit succède,
Et, dans ses appétits ardents,
Appelant la langue à son aide;
Il nous déchire à belles dents.
J'ai vu s'en aller nos dépouilles
Sur le fleuve des passions,
Qui prend sa source dans les couilles,
Et va se perdre dans les cons.
Hélas ! l'épine est sous la rose,
Et la pine sous le plaisir
Bientôt au bord des exostoses,
Des chancres vinrent à fleurir.
Les coqs de leur crête inhumaine
Se parent dans tous les chemins :
Dans le département de l'Aine
Gambadent les jeunes poulains.
Mais, quand le passé fut propice,
Pourquoi songer à l'avenir ?
Et qu'importe la chaudepisse
Quand il reste le souvenir ?
N'ai-je pas vu tous les prépuces,
Avoir chez nous un libre accès,
Alors même qu'ils étaient russes,
Surtout quand ils étaient français.
J'ai couvert de mon ombre amie
La grenette de l'écolier,
Le membre de l'Académie,
Et le vit du carabinier.
J'ai vu le vieillard phosphorique,
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.
J'ai vu – mais la motte déserte
N'a plus de flux ni de reflux,
Et la matrice trop ouverte,
Attend vainement le phallus.
J'ai perdu, depuis une année,
Mes compagnons déjà trop vieux,
Et mes beaux poils du périnée
Sont engloutis dans divers lieux.
Aux lèvres des jeunes pucelles,
Croissez en paix, poils ingénus.
Adieu, mes cousins des aisselles,
Adieu, mes frères de l'anus !
J'espérais à l'heure dernière,
Me noyer dans l'eau des bidets,
Mais j'habite sur un derrière
Qu'hélas on ne lave jamais.
Il eut parlé longtemps encore,
Lorsqu'un vent vif précipité,
Broyant, mais non pas inodore,
Le lança dans l'éternité.
Ainsi tout retourne dans la tombe,
Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
Ainsi tout change ainsi tout tombe,
Illusions… et poils du cul.

Raven-44

19 novembre 2021 à 00:46:25

Bien khey

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:47:07

Le 19 novembre 2021 à 00:46:25 :
Bien khey

Merci kheyou

Reixach

19 novembre 2021 à 00:48:59

Génial

PtdrGPavu

19 novembre 2021 à 00:49:32

Le 19 novembre 2021 à 00:40:17 :
Le 19 novembre 2021 à 00:38:56 :
Le 19 novembre 2021 à 00:35:10 :
Y'a quelqu'un qui a aimé ?
J'ai peur de lire
Pourquoi ? C'est un sonnet tout ce qu'il y a de plus classique
Même pas bon en plus

J'ai lu, et c'est pas mauvais comme tu le dis car on sent la sincérité des émotions et c'est assez propre dans la forme
Mais ça manque de fluidité au sens où tout se mélange

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:50:03

Le 19 novembre 2021 à 00:48:59 :
Génial

Abusons pas non plus

Endogene_

19 novembre 2021 à 00:51:10

Le 19 novembre 2021 à 00:49:32 :
Le 19 novembre 2021 à 00:40:17 :
Le 19 novembre 2021 à 00:38:56 :
Le 19 novembre 2021 à 00:35:10 :
Y'a quelqu'un qui a aimé ?
J'ai peur de lire
Pourquoi ? C'est un sonnet tout ce qu'il y a de plus classique
Même pas bon en plus
J'ai lu, et c'est pas mauvais comme tu le dis car on sent la sincérité des émotions et c'est assez propre dans la forme
Mais ça manque de fluidité au sens où tout se mélange

Peut-être, j'ai pas réussi à retranscrire ce que je pensais fidèlement. Tu trouves que ça ce mélange ? J'en suis désolé. Surtout aux derniers vers j'imagine