Le leader de La France Insoumise posséderait un appartement parisien de 110 mètres carrés, situé dans le 10ᵉ arrondissement d'une valeur de 837 000 euros. Lors de l'élection de 2017, il avait également déclaré une maison près de Montargis d'une valeur estimée à 190 000 euros.
Toujours en 2017 et relayé par Le Monde, il avait déclaré ce que ses comptes en banque comportait. Par exemple, son livret bleu au Crédit Mutuel dépassait 40.000 euros, son compte épargne logement plafonnait à 10.000 euros et LDD cumulait exceptionnellement 47.000 euros.
Mais la fortune totale du politique en 2021 n'est, pour l'instant, pas connue.
Naturelle est la sélection pour les "insoumis".
C'est devenu un rituel : chaque année, avant le forum économique de Davos, l'ONG Oxfam publie, à grand renfort de communication, un rapport décapant calibré pour faire les gros titres de la presse et susciter des torrents d'indignation. 2016 : « La fortune des 1 % les plus riches dépasse celle des 99 % restants. » 2017 : « 8 milliardaires possèdent autant que la moitié de la planète ». 2018 : « Les plus riches se sont adjugé 82 % de la richesse mondiale ». 2019 : « Les 26 plus riches détiennent autant que la moitié de l'humanité. » 2020 : « 2 153 personnes possèdent plus de richesses que 60 % de la population mondiale. » Qu'importe si, d'une année sur l'autre, les données ne se recoupent pas toujours. L'important est de choquer pour mieux faire passer le message de l'organisation, selon laquelle les services publics pourraient être financés si on taxait davantage les ultra-riches.
Mais qui et combien sont-ils, ces ultra-riches ? C'est là qu'une plongée dans la tambouille statistique concoctée par l'ONG vaut le détour. Jean-Luc Mélenchon, par exemple, l'un des premiers à s'indigner après la publication du rapport, figure lui-même tout au sommet de la pyramide : il fait partie des 1 % d'êtres humains les plus riches de la planète.
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