Le 20 mai 2022 à 17:51:42 :
Très bon topic merci
Merci, y’a pas de quoi khey
SUITE
Je poussais sur mes mains, mes pieds, remuais l’ensemble de mon corps. La douleur, mêlée à la chaleur tout aussi extrême, rendait l’effort insoutenable. La moitié de mes jambes demeurait bloquée dans le boyau étroit, lorsque je vis le gars se redresser, laborieusement. Dans un ultime effort, je me suis étiré de tout mon long pour tenter de lui attraper la cheville. Dieu merci, j’ai réussi. Je l’ai brusquement tirée, ce qui a eu pour conséquence de lui faire mettre le genou au sol. Je me souviens m’être agrippé à sa jambe à l’aide de mon deuxième bras, afin de finir de me hisser. Il était sûrement trop faible, trop déstabilisé pour tenter quoi que ce soit à ce moment-là, puisqu’il est resté immobile.
Une fois entièrement dégagé, je me suis à mon tour levé, et lui ai envoyé un coup de pied vigoureux dans le dos. Je pensais avoir frappé puissamment. En réalité, il a juste basculé assez lentement sur le sol, à plat-ventre. J’étais très certainement à bout de force. J’ai alors délicatement posé mon pied sur l’arrière de son crâne, et ai appuyé sèchement. Le bruit de sa face s’empalant dans la roche acérée fut absolument terrible, indescriptible. Lui par contre n’émit pas un seul son. J’ai répété mon geste du pied une nouvelle fois, puis encore une fois, et encore une autre… J’étais complètement dingue, pris d’une espèce de frénésie vengeresse qui me poussait à lui faire le plus de mal possible. Complètement déchainé, seul ce que je lui infligeais m’importais.
Je suis profondément désolé pour ce passage, mais je me suis engagé à livrer mon témoignage le plus fidèlement possible, et ne vais donc pas vous cacher ce que je lui ai fait ensuite. J’en ai des haut-le-cœur en l’écrivant. Sa tête étant bien planté dans le sol, je me suis mis à genoux, à coté de lui. J’ai englobé sa tête du mieux que j’ai pu avec mes mains, et ai tiré de toute mes forces vers moi. Elle ne bougeait que très peu. A force d’insistance, elle s’est décrochée d’un coup, venant heurter l’un de mes genoux. Je me suis remis débout. Avec mon talon, j’ai de nouveau empalé sa tête contre les roches aiguisées du sol. Après avoir appuyé de nombreuses fois, je me suis remis à genoux, de l’autre côté de son corps cette fois-ci. J’ai refait exactement la même chose.
Une fois la tête arrachée dans un grand craquement, j’ai retourné son corps. La vision de son visage a provoqué un choc en moi. Je pense que c’est ce qui m’a fait interrompre les sévices. C’était de la bouillie, de la viande hachée. Tout ce que je distinguais de vaguement humain, c’était les restes d’un œil enfoncé profondément dans la chair, tranché en plusieurs morceaux. Et cette sauvagerie, c’était moi qui venais de la commettre. Durant quelques instants, je venais de perdre toute mon humanité. Je demeurais là, immobile, bouche bée. Je ne voyais plus que d’un œil. Mais ce seul œil était bien suffisant pour me faire remarquer que sa poitrine se soulevait encore. Évidemment, la vie ici ne s’arrêtais pas tant que la poche se trouvant dans la poitrine n’était pas percée. Je préfère ne pas imaginer ce qu’il ressentait à ce moment-là. Mais, puisque c’était dans tous les cas infiniment moins pire qu’une réinitialisation, je l’ai laissé comme tel, gisant au sol.
Étant redevenu à peu près moi-même, j’ai tourné la tête. J’ai observé mon environnement. J’étais dans une cavité qui devait faire, à vue de nez, une trentaine de mètres carrés. Le plafond était assez bas. Je fus immédiatement horrifié de voir le nombre de cadavres jonchant cet endroit. Il y en avait énormément, la plupart contre les parois. Certains étaient empilés avec parfois sept ou huit couches de corps. Honnêtement, je ne pourrais vous dire combien il y en avait en tout. Alors que je continuais de balayer la « pièce » dans laquelle j’étais désormais, je fus soudainement attiré par l’une des dépouilles, dont le visage était tourné vers le mien. Je décelais quelque chose d’étrange dans son regard. Comme s’il cherchait mon aide, m’implorait de faire quelque chose. Intrigué, je me suis approché et accroupis. J’avais la désagréable impression qu’il me fixait. Ses paupières se fermèrent, puis s’ouvrirent de nouveau, toujours avec cet air de détresse. Mon dieu. Tous ces corps. Ce n’était pas des cadavres.
Merci Khey une nouvelle fois pour ta suite
Tu ne tes jamais réveillé un matin en ayant peur d'être de nouveau là bas ? Comme un ptsd
Le 23 mai 2022 à 01:57:05 :
Merci Khey une nouvelle fois pour ta suiteTu ne tes jamais réveillé un matin en ayant peur d'être de nouveau là bas ? Comme un ptsd
Il n’y a pas de quoi
J’y pense, forcément, comment ne plus y penser ? Mais je fais tout, absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour éviter un aller qui serait très certainement sans retour cette fois-ci
Le 23 mai 2022 à 01:59:53 :
Très bien « roicouille ».
Pourquoi mettre mon pseudo entre parenthèses ? Celui-ci me fait rire, ce n’est pas parce que j’ai vécu ça que j’ai plus de droit de rire, même si c’est parfois un peu difficile
Le 03 mai 2022 à 16:14:55 :
[20:07:09] <GogoleZZ>
Gars tu fais un giga fake, tu écris ça en + avec un pseudo "roicouille".Pourquoi toi tu reviendrais des morts ? T'es pas dans Yuyu Hakusho, en + on voit que ta vie n'a aucun sens, c'est pas comme si tu revenais des enfers tel Hercule qui a fait l'impossible, non toi genre tu serais revenu des enfers pour t'appeler roicouille
Le pire c'est que donc t'es une mauvaise personne (selon toi), puis genre en enfer ils se disent "ouais en fait, il peut faire appel, refous le sur terre"
J'ai lu 3 pages et j'ai arrêté, surpris que tu en fasses 26
[07:23:59] <1m87MaisRiche>
Faut vraiment être puceau pour :1) prendre du temps pour créer un fake pareil
2) y croire
Vous avez 12 ans pour pas comprendre qu'on sait très bien que c'est fictionnel, et que l'op joue le jeu simplement pour l'immersion ?
je suis prêt à parier qu'une poignée de QLF y croit
Le 24 mai 2022 à 18:37:57 :
Le 23 mai 2022 à 01:57:05 :
Merci Khey une nouvelle fois pour ta suiteTu ne tes jamais réveillé un matin en ayant peur d'être de nouveau là bas ? Comme un ptsd
Il n’y a pas de quoi
J’y pense, forcément, comment ne plus y penser ? Mais je fais tout, absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour éviter un aller qui serait très certainement sans retour cette fois-ci
Courage. Force. C'est bien. Tu fais quoi de bien dans ta vie aujourd'hui pour cela ?
J'espère aussi qu'on saura un jour comme tu tes sorti de cet enfer, le truc le plus important de l'histoire peut être
JvArchive compagnon