- Hymne Hong Kong Britannique (1842-1997) : https://youtu.be/haI8HMjlE9s
- Hymne Hong Kong libre (2019- ?) : https://youtu.be/Pe1gTPcWyds
- Hong Kong dernière chance pour la venue de la démocratie en Chine Continentale ?
- La vague culturelle de Hong Kong à marqué les esprits des 23-45 ans actuels.
- Hong Kong était drôlement similaire à la Corée du Sud actuel.. Déjà parce que ce sont deux NPI des années 60 bien avant la Chine, ils faisaient partis tous deux des Dragons d'Asie, et la vague coréenne d'aujourd'hui est quand même similaire à celle de Hong Kong par le passé.
- Dans quelles mesures Hong Kong est tombé sous le joug des Britanniques ? Et que reste-il de Hong Kong depuis la rétrocession de 1997 ? Pourquoi Hong Kong connait une phase de déclin ?
Début et origine d'une colonie britannique :
C'est en 1841 au cours de la première guerre de l'opium, que les Britanniques avec le Capitaine Elliot
débarquent pour la première fois dans l'actuel Hong Kong. L'île est situé à l'embouchure du delta de la rivière des perles
A l'arrivée des Britanniques, l'île n'est peuplé que de quelques milliers de pêcheurs et de producteurs de charbons de bois répartis sur plusieurs villages côtiers.
Elle est tellement inhabité que l'île est baptisé par les Britanniques ironiquement le <<rocher stérile>>. Il faut dire que la dynastie Mandchoue des Qing était dans un déclin avancée et ne s'est jamais réellement occupé de cette partie de son territoire pourtant un espace clé qui peut être utilisé comme plateforme dans tout l'Asie du Sud-Est.
(un groupe de fumeurs d'Opium probablement à Hong Kong début XXe)
Le « rocher stérile » où débarquèrent les marchands britanniques en 1841 ne semblait nullement promis à un brillant avenir. Refuge des trafiquants d'opium après avoir abrité des pirates, il a été l'un des principaux points de rencontre entre l'Occident triomphant et le vieil Empire du Milieu. Tête de pont commerciale de l'Empire britannique sur le continent chinois, Hong Kong a servi d'école de modernité à la Chine : une bourgeoisie commerçante y est apparue très tôt, et la liberté d'expression garantie par le gouvernement colonial en a fait un refuge pour tous les dissidents, de Sun Yat-sen aux démocrates d'aujourd'hui en passant par les communistes avant 1949.
Hong Kong a été sans aucun doute l'un des lieux privilégiés de la rencontre explosive entre un Occident industriel moderne et le plus antique empire continental de la planète qui se considérait comme le centre de la civilisation. Les étapes de la création de la colonie montrent que la Chine a eu beaucoup de mal, contrairement au Japon, à prendre la mesure du défi représenté par la puissance britannique. Les « barbares d'au-delà des mers », contrairement à leurs prédécesseurs d'Asie centrale, n'avaient pas pour intention première de conquérir et d'administrer l'empire. Ils voulaient lui imposer l'ouverture commerciale et exploiter ses richesses.
Hong Kong devient vraiment Hong Kong :
Les marchands réunis derrière la firme Jardine et Matheson , les principaux vendeurs d'opium, qui allaient devenir la plus grande compagnie de Hong Kong (encore très puissante à ce jour) voulaient avant tout s'enrichir par le commerce. Ardents défenseurs d'un libre-échange n'hésitant pas à recourir aux canonnières pour s'imposer, ils étaient convaincus qu'un territoire gouverné par la Couronne britannique leur permettrait de forcer les Mandchous à ouvrir leurs portes. Jusqu'en 1857, le gouverneur de Hong Kong fut aussi surintendant du commerce en Chine, et la colonie joua un rôle essentiel dans la diplomatie et le commerce britanniques avec l'Empire du Milieu. Ce rôle diplomatique diminua sérieusement lorsque la Chine accepta d'ouvrir des ambassades à Pékin à la suite de la deuxième guerre de l'opium. (James et Matheson aujourd'hui société par action et société anonyme avec appel public de l'épargne appartient à la bourse de Londres )
Port franc dès l'origine, Hong Kong se consacra exclusivement au commerce pendant un siècle, ce qui en fait une colonie très particulière : en cent quarante-cinq ans d'existence, elle ne comptera jamais plus de 4% de Britanniques. Toutefois, elle attira toujours un grand nombre d'immigrants de la province voisine du Guangdong. Dix ans après l'arrivée des Britanniques, la population était passée de 7 500 à 32 983 habitants. Créée à l'initiative des marchands et maintenue pour leur bénéfice, elle ne devait rien coûter à la Couronne. Dès 1855, le Colonial Office cessa complètement de subventionner le gouvernement de l'île. Celui-ci se contentait de maintenir l'ordre pour que le négoce, qui constituait sa vocation, pût se dérouler correctement. Ce n'était pas une mince affaire car, pendant les premières années de son existence, la colonie n'attira que des Chinois « de sac et de corde », des aventuriers ne craignant pas de risquer leur vie pour trafiquer avec les Occidentaux, en somme, des personnes très comparables à leurs homologues britanniques. Les choses changèrent avec la révolte des Taiping qui embrasa la Chine du Sud au cours des années 1850. Nombre de marchands aisés se réfugièrent alors dans l'île avec leur famille, apportant avec eux leurs compétences et leurs relations. Grâce à leurs réseaux qui s'étendaient jusqu'en Chine du Nord et dans toute l'Asie du Sud-Est, ils contribuèrent largement à faire de Hong Kong un centre commercial important. En 1861, la population de la colonie (qui venait d'acquérir Kowloon) atteignait déjà 119 320 habitants.
Le port de Hong Kong est très vite devenu incontournable en Asie accueillant par exemple près de 60% du riz thaïlandais en importation pour l'arrivée en Chine passée par la Chine.
Hong Kong Britannique qui avait commencé sous mauvaise presse avec le commerce de l'opium, commença des activités plus nobles :en servant aussi d'entrepôt pour les porcelaines et le thé chinois destinés à l'Occident ainsi que pour les produits manufacturés britanniques vendus en Chine.
La venue d'un Dragon d'Asie (1949-1997) :
Port spécialisé dans le commerce d'entrepôt pendant son premier siècle d'existence, Hong Kong se transforma au lendemain de la victoire communiste. Les Britanniques furent fort étonnés lorsque, en octobre 1949, les communistes, qui s'étaient distingués par leur dénonciation du colonialisme, arrêtèrent leurs troupes sur les bords de la rivière Shenzhen. Malgré l'afflux de réfugiés fuyant leur avance, ils n'attaquèrent pas la colonie. La survie de celle-ci était cependant menacée dans la mesure où elle était fort isolée face à un continent hostile. Rappelons que l'eau potable, la plupart des légumes et de la viande consommés dans le territoire viennent du Guangdong. L'embargo contre la République populaire de Chine décrété par l'O.N.U. en 1950 mit un terme à sa fonction de centre du commerce chinois avec l'étranger. L'afflux de réfugiés (la population passa de 500 000 en 1945 à 2 000 000 en 1951) avait rendu les conditions de vie très précaires.
C'est alors que les industriels shanghaïens, qui avaient fui les communistes, profitèrent de la situation : ils disposaient du savoir-faire, de capitaux, et de machines qu'ils avaient fait venir d'Occident à la fin des années 1940. La voie du commerce avec la Chine étant bouchée, ils se lancèrent dans l'industrie. Les grandes familles shanghaïennes du textile , les Tang, les Lee, les armateurs comme Pao Yue Kang , ou le père du premier chef de l'exécutif de la région administrative spéciale après 1997, C. Y. Tung, les frères Shaw, qui créèrent un cinéma prospère, réussirent à faire de la colonie un important centre industriel. Le statut de port franc de Hong Kong permettait encore d'attirer les acheteurs de produits japonais à bon marché, mais c'est l'industrie textile qui permit à la colonie de fournir des emplois aux centaines de milliers de réfugiés. L'absence de syndicats et des salaires fort bas permirent aux vêtements « made in Hong Kong » de conquérir une place importante sur les marchés du monde développé. En 1962, le textile représentait 52 %100 des exportations. Dans les années 1960, les entrepreneurs hongkongais surent anticiper les évolutions et se lancèrent dans l'industrie du jouet, conquérant rapidement le marché mondial. Les grands industriels shanghaïens avaient montré la voie, dans laquelle s'engouffra une multitude de petits entrepreneurs cantonais qui, aujourd'hui encore, font la prospérité de Hong Kong.
Puis, avec l'ouverture de la Chine en 1978-1979, Hong Kong a repris son rôle de plaque tournante du commerce chinois. La valeur des réexportations de produits étrangers vers la Chine ou de produits chinois vers l'étranger est supérieure à celle des exportations « nationales » et la part du secteur manufacturier n'a cessé de baisser, le premier secteur d'emploi étant les finances, les assurances et les activités liées au commerce international. De centre industriel, Hong Kong s'est transformé en centre de services.
À partir du milieu des années 1980, les entrepreneurs du territoire sont allés investir en Chine, où ils représentent 65 p. 100 des investissements étrangers. En outre, le coût de la main-d'œuvre et du terrain augmentant sans cesse à Hong Kong, ils ont délocalisé leurs centres de production, et on estimait en 1997 que plus de trois millions d'ouvriers travaillaient dans 20 000 entreprises hongkongaises en République populaire, tandis que le nombre d'employés du secteur manufacturier dans le territoire passait de 856 137 en 1982, soit 35,6 p. 100 de la population active, à 309 000 en 1997, soit 9,7% . Dans le même temps, les entreprises de Chine populaire investissaient massivement à Hong Kong.
Tout au long de son histoire, le gouvernement colonial a adopté une politique libérale, qualifiée de « non-intervention positive », dans laquelle il se contentait de fournir un cadre juridique assurant un minimum de concurrence tandis que les partenaires sociaux devaient contracter librement. Les salariés étaient cependant beaucoup plus faibles que les patrons, en raison notamment de l'abondance de la main-d'œuvre dont le renouvellement était assuré par les clandestins venus de Chine, (environ 20 000 par an pendant les années 1960, à peu près autant pendant les années 1970). Quittant une Chine où la situation était dramatique, les réfugiés étaient prêts à accepter des conditions de rémunération et de logement très rudimentaires, faisant le bonheur des entrepreneurs locaux. Il faudra attendre les années 1970 pour que les enfants de ces réfugiés, nés à Hong Kong, atteignent l'âge adulte et, considérant le territoire comme leur patrie, se mettent à exprimer des revendications de participation politique et d'amélioration des conditions de vie. Le gouverneur Murray McLehose, qui prit son poste au lendemain des graves émeutes qui, dans le sillage de la révolution culturelle chinoise, avaient profondément ébranlé la stabilité de la colonie en 1967, décida de répondre favorablement à ces revendications. Certes, il n'était pas question de démocratisation, mais les autorités mirent sur pied des organismes consultatifs pour tenter de rétablir la communication avec la société, et lancèrent un vaste programme de construction de logements sociaux pour améliorer les conditions de vie des travailleurs et leur permettre d'éprouver un sentiment d'appartenance au territoire. En 1974, à la suite des manifestations étudiantes récurrentes depuis 1970, le chinois (cantonais) devint la seconde langue officielle. Toutefois, malgré ces initiatives, les autorités coloniales se sont bien gardées de développer à Hong Kong la démocratie ou un système de protection sociale comparable à celui de la métropole, en raison tant de leurs convictions que de l'hostilité affirmée des milieux d'affaires chinois et britanniques. Il faudra attendre les années 1990 pour que des garanties rudimentaires soient accordées aux travailleurs.
Dans les années 60 Hong Kong est considéré internationalement comme un NPI, Nouveau pays industrialisé d'Asie première génération au même titre que la Corée du Sud, Taiwan, Singapour.
Le rayonnement culturel de Hong Kong à travers le cinéma (1960-1997) :
Les acteurs hongkongais incontournables :
- Jackie Chan
- Mien Fang
- Lo Lieh
- Andy Lau
- Louis Koo
etc..
En Occident, le cinéma de Hong Kong a longtemps été associé à l’aura de Bruce Lee (1940-1973) et aux films de kung-fu, parfois appelés, à tort, « films de karaté ». En raison du statut de colonie britannique de la ville jusqu’en 1997, il a pu transformer la tradition des arts martiaux en genre cinématographique, car, sur le continent, la représentation de la Chine impériale avait été bannie des écrans par le régime communiste de Pékin. Les films d’arts martiaux, à l’image du western pour l’Amérique, ont ainsi permis à tout un peuple de se réapproprier son histoire. Hong Kong a été le lieu de transit d’une mémoire en exil, qu’il a confrontée à la singularité de la culture cantonaise, originaire du Sud. Car tout au long de son existence, le cinéma de Hong Kong a parlé deux langues, tantôt le cantonais, la langue locale, tantôt le mandarin, la langue de la Chine continentale. Après avoir assumé symboliquement sa double identité, entre culture populaire du Sud et culture lettrée du Nord (par l’entremise de l’opéra de Pékin), il a vécu sur un mode panique la rétrocession de la colonie à la Chine, en 1997, de nombreux cinéastes et comédiens préférant poursuivre leur carrière aux États-Unis. Et sur les cendres du cinéma d’arts martiaux, fleuron de l’industrie locale, est né un authentique artiste, Wong Kar-wai, symbole du renouveau esthétique du cinéma mondial.
L'origine du Cinéma Hongkongais : Dès que les Japonais occupent Shanghai en 1938, des cinéastes chinois se réfugient à Hong Kong, où ils tournent des films patriotiques anti-japonais.
La seconde vague d’émigration à la fin des années 1940 sera décisive. Elle concerne les cinéastes restés à Shanghai en 1938 (Maxu Weibang, Li Pingqian) et ceux qui fuient la guerre civile qui oppose le Guomindang aux communistes. Regroupés autour de quelques compagnies, ils imposent un cinéma parlé en mandarin, bien accueilli par une population de réfugiés. Parmi eux, Zhu Shilin (1899-1967) fait figure de pionnier. Tout d’abord avec Sorrows of the Forbidden City (1948), qui évoque la révolte des Boxers et l’impératrice Cixi.
Au cours des années 1980, le public de Hong Kong se détourne des productions locales au profit du cinéma américain. Cette crise accélère l’arrivée d’une nouvelle génération, souvent issue de la télévision. S’y distinguent Allen Fong (Father and Son, 1981) et Ann Hui, qui alterne films de genres (The Secret, 1979 ; The Spooky Bunch, 1980) et des œuvres plus personnelles comme Boat People (1984), sur la population vietnamienne fuyant le régime communiste. La figure marquante est Tsui Hark qui, dans Zu, les guerriers de la montagne magique (1983), modernise le film de sabre fantastique en lui adjoignant des effets spéciaux. Il prolonge cette veine fantastique en tant que producteur dans les trois volets d’Histoires de fantômes chinois de Ching Siu-Tung, réactualise Huang Fei-Hong dans la saga Once Upon a Time in China (six films de 1991 à 1997), avec la star Jet Li, et signe un hommage à la Trilogie du sabreur manchot de Chang Cheh avec The Blade (1995). Il permet aussi à John Woo, avec Le Syndicat du crime (1986), sa suite en 1987, et The Killer (1989), de lancer la vogue du film de gangsters (les Triades, mafia chinoise très impliquée dans l’industrie du cinéma). En phase avec l’américanisation du goût du public, les cascades et les ralentis esthétisants renouvellent la tradition locale. Chow Yun-fat, révélé par John Woo et le film policier de Ringo Lam, City on Fire (1987), deviendra une vedette, tout comme Leslie Cheung (1956-2003), chanteur et acteur, découvert dans Le Syndicat du crime. De son côté, Jacky Chan, au début des années 1980, délaisse la boxe chinoise traditionnelle pour le film d’action à cascades (Le Marin des mers de Chine, 1983) ou le polar, le succès de Police Story (1985) ouvrant la voie à de nombreuses suites.
La fin du Cinéma Hongkongais et du rayonnement culturel soft power de Hong Kong depuis 1997 :
Les années 1990 marquent le déclin de l'industrie cinématographique hongkongaise avec une chute des ventes de billets de cinéma. À la fin de la décennie, le nombre de films produits a diminué de moitié, en conséquence de la disparition des films de catégorie III. Les blockbusters américains atteignent régulièrement le sommet du box-office hongkongais pour la première fois depuis des décennies.
Les facteurs de cette crise sont :
La crise économique asiatique qui a tari les sources traditionnelles de financement et appauvri le public régional
La baisse de qualité des films et la surexploitation de formules usées.
- Le développement de multiplex modernes qui a entrainé l'augmentation des prix des tickets.
- Le piratage des films en Asie de l'est
- L'offensive hollywoodienne dans le marché asiatique
!! Mais surtout !! La rétrocession de Hong Kong à la Chine a créé de nouveaux problèmes notamment à cause de la censure (exil des grands réalisateurs John Woo pour ne citer que lui aux Etats-Unis en Californie).
Que reste-t-il de Hong Kong depuis 1997 ? :
A part le PIB/habitant à Hong Kong d'environ 30 000 dollars par habitant tout semble s'être dégradé depuis l'accès au totalitarisme chinois.
Je reprend ce que j'ai mis sur un autre topic :
La fin du cinéma Hongkongais qui était de loin le meilleur cinéma asiatique de 70 à la fin des années 90. Honnêtement essayé de me citer un film hongkongais après 1997 presque impossible.. Sans oublier les grands réalisateurs hongkongais (John Woo, Jet Li, Chow Yun-Fat..) ils ont tous mystérieusement mit fin à leurs carrières prématurément.
- La fin d'une économie florissante, en 1997 Hong Kong représente à elle seule 17,5% du PIB de la Chine Continentale, en 2021 elle représente que 3,5 % du PIB chinois. Encore pire pour Macau qui ne représente plus que 0,5% du PIB chinois.
- De nombreuses personnes pouvaient échapper aux persécutions du régime à Hong Kong aujourd'hui ce n'est plus possible.
- Les Britanniques ont développés le tourisme à Hong Kong, aujourd'hui il est relativement assez au ralenti surtout comparé à ses voisins d'Asie.
- Le rayonnement culturelle de Hong Kong n'existe plus..
- Aucune infrastructure comme les aéroports ou autres n'ont étaient modernisés depuis le départ des Britanniques.
- La population est étroitement surveillé, peu de libertés, subit le système scolaire farfelue de la Chine Continentale.
- Hong Kong voit sa langue le cantonais disparaître au profit du mandarin
- En 1999 il y avait 674 sans abris, aujourd'hui cela à + que doublé 93% sont des hommes d'environ 34 ans. Sans oublier l'augmentation des travailleurs illégaux dans des 4m2, difficiles à compter car la Chine trafique les chiffres.
- Élections truqués, les gouverneurs de Hong Kong sont des fantoches de la Chine.
Le 20 mai 2021 Ă 00:38:38 :
Merci
Le 20 mai 2021 Ă 01:21:10 :
Je suis allé 13 fois à Hong Kong
Cette ville est vraiment fantastique
Zéro insécurité
Oui c'est sûre que il y a très peu d'insécurité là -bas si on ne se mêle pas des affaires de la Triade ou du politique.
Ça reste vraiment une ville fascinante.
Le 20 mai 2021 Ă 01:33:53 :
Le 20 mai 2021 Ă 01:21:10 :
Je suis allé 13 fois à Hong Kong
Cette ville est vraiment fantastique
Zéro insécuritéOui c'est sûre que il y a très peu d'insécurité là -bas si on ne se mêle pas des affaires de la Triade ou du politique.
Ça reste vraiment une ville fascinante.
Mes endroits préférés :
Ap Lei chau
Lau Fau Shan
Man On Cha (la promenade le long de Sha Tin)
Et puis les îles comme Cheung Chaud, Lammah
Qu'est ce que ça me manque
Le 20 mai 2021 Ă 02:09:57 :
up furtif pour l'effort
Merci
Le 20 mai 2021 Ă 02:14:30 :
Comment ne pas croire que l'ordo-libéralisme est la meilleure idéologie en voyant HK
La Chine n'est pas communiste, elle est dans une économie de marché. Par conséquent on ne peut pas faire une comparaison libéralisme vs communisme ici.
Le 20 mai 2021 Ă 01:44:12 :
Le 20 mai 2021 Ă 01:33:53 :
Le 20 mai 2021 Ă 01:21:10 :
Je suis allé 13 fois à Hong Kong
Cette ville est vraiment fantastique
Zéro insécuritéOui c'est sûre que il y a très peu d'insécurité là -bas si on ne se mêle pas des affaires de la Triade ou du politique.
Ça reste vraiment une ville fascinante.
Mes endroits préférés :
Ap Lei chau
Lau Fau Shan
Man On Cha (la promenade le long de Sha Tin)
Et puis les îles comme Cheung Chaud, Lammah
Qu'est ce que ça me manque
J'aimerais bien un jour visiter ces endroits avant qu'il ne soit trop tard..
Merci pour la participation en tout cas au topic khey.
Le 20 mai 2021 Ă 00:28:10 :
Que reste-t-il de Hong Kong depuis 1997 ? :A part le PIB/habitant à Hong Kong d'environ 30 000 dollars par habitant tout semble s'être dégradé depuis l'accès au totalitarisme chinois.
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Je reprend ce que j'ai mis sur un autre topic :
La fin du cinéma Hongkongais qui était de loin le meilleur cinéma asiatique de 70 à la fin des années 90. Honnêtement essayé de me citer un film hongkongais après 1997 presque impossible.. Sans oublier les grands réalisateurs hongkongais (John Woo, Jet Li, Chow Yun-Fat..) ils ont tous mystérieusement mit fin à leurs carrières prématurément.
- La fin d'une économie florissante, en 1997 Hong Kong représente à elle seule 17,5% du PIB de la Chine Continentale, en 2021 elle représente que 3,5 % du PIB chinois. Encore pire pour Macau qui ne représente plus que 0,5% du PIB chinois.
- De nombreuses personnes pouvaient échapper aux persécutions du régime à Hong Kong aujourd'hui ce n'est plus possible.
- Les Britanniques ont développés le tourisme à Hong Kong, aujourd'hui il est relativement assez au ralenti surtout comparé à ses voisins d'Asie.
- Le rayonnement culturelle de Hong Kong n'existe plus..
- Aucune infrastructure comme les aéroports ou autres n'ont étaient modernisés depuis le départ des Britanniques.
- La population est étroitement surveillé, peu de libertés, subit le système scolaire farfelue de la Chine Continentale.
- Hong Kong voit sa langue le cantonais disparaître au profit du mandarin
- En 1999 il y avait 674 sans abris, aujourd'hui cela à + que doublé 93% sont des hommes d'environ 34 ans. Sans oublier l'augmentation des travailleurs illégaux dans des 4m2, difficiles à compter car la Chine trafique les chiffres.
- Élections truqués, les gouverneurs de Hong Kong sont des fantoches de la Chine.
Je suis d’accord avec tout le reste sauf ça.
Hong Kong a perdu de la vitesse mais c’est comme n’importe quelle grande ville. Record absolu d’introductions en bourse massives à Hong Kong et ça fait qu’augmenter
PIB par habitant est 48000$ et pas 30000
Les infrastructures à HK sont parmi les plus developées au monde (meilleur système de transport métro / bus au monde, aéroport top 5 au monde, pont reliant macau/chine sur l’eau et avec tunnel pour laisser passer les bateaux première mondiale,,, pointe du génie civile) etc
Le vrai problème de Hong Kong c’est le logement et son coût.
Le 20 mai 2021 Ă 02:47:58 :
Le 20 mai 2021 Ă 00:28:10 :
Que reste-t-il de Hong Kong depuis 1997 ? :A part le PIB/habitant à Hong Kong d'environ 30 000 dollars par habitant tout semble s'être dégradé depuis l'accès au totalitarisme chinois.
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Je reprend ce que j'ai mis sur un autre topic :
La fin du cinéma Hongkongais qui était de loin le meilleur cinéma asiatique de 70 à la fin des années 90. Honnêtement essayé de me citer un film hongkongais après 1997 presque impossible.. Sans oublier les grands réalisateurs hongkongais (John Woo, Jet Li, Chow Yun-Fat..) ils ont tous mystérieusement mit fin à leurs carrières prématurément.
- La fin d'une économie florissante, en 1997 Hong Kong représente à elle seule 17,5% du PIB de la Chine Continentale, en 2021 elle représente que 3,5 % du PIB chinois. Encore pire pour Macau qui ne représente plus que 0,5% du PIB chinois.
- De nombreuses personnes pouvaient échapper aux persécutions du régime à Hong Kong aujourd'hui ce n'est plus possible.
- Les Britanniques ont développés le tourisme à Hong Kong, aujourd'hui il est relativement assez au ralenti surtout comparé à ses voisins d'Asie.
- Le rayonnement culturelle de Hong Kong n'existe plus..
- Aucune infrastructure comme les aéroports ou autres n'ont étaient modernisés depuis le départ des Britanniques.
- La population est étroitement surveillé, peu de libertés, subit le système scolaire farfelue de la Chine Continentale.
- Hong Kong voit sa langue le cantonais disparaître au profit du mandarin
- En 1999 il y avait 674 sans abris, aujourd'hui cela à + que doublé 93% sont des hommes d'environ 34 ans. Sans oublier l'augmentation des travailleurs illégaux dans des 4m2, difficiles à compter car la Chine trafique les chiffres.
- Élections truqués, les gouverneurs de Hong Kong sont des fantoches de la Chine.
Je suis d’accord avec tout le reste sauf ça.
Hong Kong a perdu de la vitesse mais c’est comme n’importe quelle grande ville. Record absolu d’introductions en bourse massives à Hong Kong et ça fait qu’augmenter
PIB par habitant est 48000$ et pas 30000
Les infrastructures à HK sont parmi les plus developées au monde (meilleur système de transport métro / bus au monde, aéroport top 5 au monde, pont reliant macau/chine sur l’eau et avec tunnel pour laisser passer les bateaux première mondiale,,, pointe du génie civile) etc
Le vrai problème de Hong Kong c’est le logement et son coût.
Exact pour le pib par habitant j'ai donné celui de 1997 sans faire attention.
Concernant le reste je pense qu'il est indéniable que son "annexion" en Chine à littéralement brisé son soft power et même sa liberté d'action. Je pense que c'est impossible de remettre ça en cause.
Le 20 mai 2021 Ă 02:58:33 :
Merci khey pour ce topic, c'était très instructif. Je m'étais toujours posé des questions quant au statut de Hong Kong
De rien
Le 20 mai 2021 Ă 02:28:48 :
C'est Macao éco +
Ça n'est pas comparable car Macao est très centralisé à l'inverse de Hong Kong. Macao fut oublié assez vite par les Portugais et n'ont jamais vraiment eux une forte emprise sur eux.
JvArchive compagnon