Oui. Il m'a aidé à comprendre que :
L'idée que plus un pays développé plus on observait des différences comportementales entre les hommes et les femmes a une raison précise. En France on se targue souvent qu'en tant que pays égalitaire sur l'égalité hommes femmes, on est à la pointe. Il y a cette idée quasi magique selon laquelle plus un pays se développe plus il est progressiste et plus cela fait disparaître les différences de comportement hommes femmes. En terme mathématique, l'écart absolu des différences hommes femmes par rapport au développement constitue une fonction pas forcément linéaire mais strictement monotone. Pourtant la réalité c'est que l'allure est plutôt parabolique. On voit une baisse de cet écart en valeur absolu dans un premier temps. Ensuite on voit une augmentation de cet écart en valeur absolu. Pour s'intéresser à ce paradoxe il serait logique de regarder du côté de la proportions de femmes en carrière scientifique. Certains s'étonneront que le taux de femmes en études scientifiques avoisine ls 40% dans des pays comme la Tunisie, l'Algérie, l'Albanie, le Vietnam. Ce qui représente le double des pays du nord de l'Europe notamment la Finlande, la Suède, la Norvège qu'on nous présente habituellement comme des modèles progressistes. On appelle souvent ça le paradoxe norvégien même si le nom anglais est gender equality paradox. L'explication parfois avancée est que dans des pays moins développées, les femmes ont plus tendance à rechercher des métiers plus rémunérateurs. Dans les pays plus développés, les femmes utiliseraient leur liberté pour se tourner vers les métiers qui leur plaisent et qui ne sont pas forcément des métiers scientifiques. Une meta analyse de janvier 2024 intitulée : A Systematic Review and New Analyses of the Gender-Equality Paradox " est intéressante à ce sujet.
Les chercheurs travaillent globalement dans le domaine de la neuroscience et de la psychologie. Les chercheurs se fixent 2 objectifs. Dans un premier temps faire une revue de connaissances existantes sur le gender equality paradox en matière de psychologie et de comportement. Dans un second temps les chercheurs essayent d'ajouter à l'état des connaissances à partir des études sur la mémoire et le comportement faisant apparaître une analyse spécifique à chaque sexe dans le groupe des connaissances de gender equality. Un total de 4131 articles sont collectés en première phases dont sont exclus ceux portant sur moins de 5 pays et ceux comportant un nombre insuffisants de participants, ici moins de 1000 et enfin ceux dont la méthodologie ne permet pas une analyse pour chaque sexe ou bien n'est pas satisfaisante sur le plan académique. Une deuxième phase de lecture et de filtrage conduit à l'inclusion d'un total de 54 articles. Dans le groupe des nouvelles études, un vivier de 857 articles est trié avec les mêmes critères sauf les critères de méta analyse qui est ajouté ici. Les nouvelles études incluses sont donc toutes des méta analyses. Le filtrage conduit à un total de 27 nouveaux articles. Les études sont ensuite classés par type de trait psychologique analysé. Une première catégorie concerne la personnalité, caractérisée le plus souvent avec des éléments du Big 5 ou des qualités spécifiques comme l'altruisme, l'impulsivité ou la confiance. Une seconde catégorie est le cognition qui se focalise ici surtout sur les aptitudes spatiales, mathématiques, verbales et de mémoire.
La troisième catégorie concerne les relations entre individus les préférences de partenaire, les comportements de séduction, l'agressivité, l'attachement et les relations sociales. Une quatrième catégorie concerne les émotions positives, négatives ainsi que l'aptitude à reconnaître et à identifier ses émotions. La cinquième catégorie d'étude d'intéresse à la santé mentale notamment sous forme de dépression, des addictions, des problèmes de comportement. La 6ème catégorie se concentre sur les performances académiques notamment l'intérêt pour les disciplines scientifiques de type stem. La 7me et dernière catégorie concerne les valeurs comme la justice, l'attachement aux traditions ou l'hédonisme. Les chercheurs ont ensuite pris en considération des critères économiques comme le PIB, les critères d'éducation comme le taux d'illettrisme et de scolarisation comme indicateurs composites comme l'indice du développement humain. Pour prendre en considération l'égalitarisme des pays, plusieurs indicateurs d'égalité hommes femmes ont été inclus notamment le gender gap index du world economic forum. Le gender inequality index et des données issues de l'OCDE sur la place des femmes en politique. Des scores supplémentaires ont été ajoutés pour caractériser la place des femmes dans le monde du travail, les différences dans la loi et les différences d'éducation.
Perso sur cette chaîne j'ai appris que :
L'idée que plus un pays développé plus on observait des différences comportementales entre les hommes et les femmes a une raison précise. En France on se targue souvent qu'en tant que pays égalitaire sur l'égalité hommes femmes, on est à la pointe. Il y a cette idée quasi magique selon laquelle plus un pays se développe plus il est progressiste et plus cela fait disparaître les différences de comportement hommes femmes. En terme mathématique, l'écart absolu des différences hommes femmes par rapport au développement constitue une fonction pas forcément linéaire mais strictement monotone. Pourtant la réalité c'est que l'allure est plutôt parabolique. On voit une baisse de cet écart en valeur absolu dans un premier temps. Ensuite on voit une augmentation de cet écart en valeur absolu. Pour s'intéresser à ce paradoxe il serait logique de regarder du côté de la proportions de femmes en carrière scientifique. Certains s'étonneront que le taux de femmes en études scientifiques avoisine ls 40% dans des pays comme la Tunisie, l'Algérie, l'Albanie, le Vietnam. Ce qui représente le double des pays du nord de l'Europe notamment la Finlande, la Suède, la Norvège qu'on nous présente habituellement comme des modèles progressistes. On appelle souvent ça le paradoxe norvégien même si le nom anglais est gender equality paradox. L'explication parfois avancée est que dans des pays moins développées, les femmes ont plus tendance à rechercher des métiers plus rémunérateurs. Dans les pays plus développés, les femmes utiliseraient leur liberté pour se tourner vers les métiers qui leur plaisent et qui ne sont pas forcément des métiers scientifiques. Une meta analyse de janvier 2024 intitulée : A Systematic Review and New Analyses of the Gender-Equality Paradox " est intéressante à ce sujet.
Les chercheurs travaillent globalement dans le domaine de la neuroscience et de la psychologie. Les chercheurs se fixent 2 objectifs. Dans un premier temps faire une revue de connaissances existantes sur le gender equality paradox en matière de psychologie et de comportement. Dans un second temps les chercheurs essayent d'ajouter à l'état des connaissances à partir des études sur la mémoire et le comportement faisant apparaître une analyse spécifique à chaque sexe dans le groupe des connaissances de gender equality. Un total de 4131 articles sont collectés en première phases dont sont exclus ceux portant sur moins de 5 pays et ceux comportant un nombre insuffisants de participants, ici moins de 1000 et enfin ceux dont la méthodologie ne permet pas une analyse pour chaque sexe ou bien n'est pas satisfaisante sur le plan académique. Une deuxième phase de lecture et de filtrage conduit à l'inclusion d'un total de 54 articles. Dans le groupe des nouvelles études, un vivier de 857 articles est trié avec les mêmes critères sauf les critères de méta analyse qui est ajouté ici. Les nouvelles études incluses sont donc toutes des méta analyses. Le filtrage conduit à un total de 27 nouveaux articles. Les études sont ensuite classés par type de trait psychologique analysé. Une première catégorie concerne la personnalité, caractérisée le plus souvent avec des éléments du Big 5 ou des qualités spécifiques comme l'altruisme, l'impulsivité ou la confiance. Une seconde catégorie est le cognition qui se focalise ici surtout sur les aptitudes spatiales, mathématiques, verbales et de mémoire.
La troisième catégorie concerne les relations entre individus les préférences de partenaire, les comportements de séduction, l'agressivité, l'attachement et les relations sociales. Une quatrième catégorie concerne les émotions positives, négatives ainsi que l'aptitude à reconnaître et à identifier ses émotions. La cinquième catégorie d'étude d'intéresse à la santé mentale notamment sous forme de dépression, des addictions, des problèmes de comportement. La 6ème catégorie se concentre sur les performances académiques notamment l'intérêt pour les disciplines scientifiques de type stem. La 7me et dernière catégorie concerne les valeurs comme la justice, l'attachement aux traditions ou l'hédonisme. Les chercheurs ont ensuite pris en considération des critères économiques comme le PIB, les critères d'éducation comme le taux d'illettrisme et de scolarisation comme indicateurs composites comme l'indice du développement humain. Pour prendre en considération l'égalitarisme des pays, plusieurs indicateurs d'égalité hommes femmes ont été inclus notamment le gender gap index du world economic forum. Le gender inequality index et des données issues de l'OCDE sur la place des femmes en politique. Des scores supplémentaires ont été ajoutés pour caractériser la place des femmes dans le monde du travail, les différences dans la loi et les différences d'éducation.
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