Le concept de reproduction sociale me fera toujours rire. Vous êtes juste bêtes et en même plus même pas créatifs.
Entre mise en œuvre des nouvelles règles et extrême vigilance. Après celui convoqué en urgence vendredi, un nouveau Conseil de défense sanitaire s'est tenu ce mercredi à l'Elysée. Où, souffle un conseiller de l'exécutif, « il a été assumé et rappelé les raisons du choix qui a été fait », celui de ne pas reconfiner le pays à ce stade de l'épidémie. Mais sous haute surveillance.
« La situation reste fragile », rappelle le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Soit, rapporte-t-il à la sortie du Conseil des ministres, « une augmentation importante des variants sur le territoire » ainsi qu'un « plateau très légèrement ascendant » mais « en réalité stable » des contaminations. Un constat, assorti d'un message : si « le confinement n'est pas une fatalité », dit-il, « la situation est entre nos mains. »
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Un message que le Premier ministre, Jean Castex devrait marteler ce jeudi, à 18 heures. Une conférence de presse avec les ministres Olivier Véran (Santé), Agnès Pannier-Runacher (Industrie), Elisabeth Borne (Travail), pour marquer les esprits avant que ne débutent les vacances scolaires. Il s'agira notamment, selon son entourage, d'« appeler à la mobilisation générale en utilisant l'ensemble des leviers ». « La situation est préoccupante, mais elle reste sous contrôle à ce stade et on peut encore éviter le confinement, si on se mobilise collectivement », insiste-t-on à Matignon.
Le télétravail, enjeu «de santé publique»
Au menu, le respect des mesures mises en place ( couvre-feu, déplacements à l'étranger…) - la question des contrôles et sanctions a fait l'objet d'une attention toute particulière en Conseil de défense - mais aussi la question des tests et bien sûr de l'arrivée d'un troisième vaccin en France, celui d' AstraZeneca.
Un « gros point d'étape » est en outre attendu sur le télétravail, l'exécutif souhaitant taper du poing sur la table à ce propos. Au ministère du Travail, on continue d'estimer que la possibilité de venir sur son lieu de travail un jour par semaine relève d'un enjeu « de santé publique » pour lutter contre l'isolement des salariés. Mais on relève aussi, étude à l'appui, une certaine « érosion de la pratique » en janvier. Or, insiste-t-on, il faut qu'« elle soit respectée, c'est l'outil essentiel pour éviter le reconfinement ».
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Un appel à la mobilisation, une fois encore. C'est bien le mantra de l'exécutif, qui doit tout à la fois parvenir à convaincre les Français de son choix et les « embarquer » avec lui, avec en tête que chaque semaine gagnée compte. Sur un fil. En témoigne ce soupire d'un conseiller, l'œil rivé sur les indicateurs, « pour l'instant, ça tient ».
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