Road to reelection - Macron 2022
Le 29 décembre 2020 à 15:55:24 PhiIippeLeBel a écrit :
Le 29 décembre 2020 à 15:52:23 PicturesOfYou a écrit :
Les castors seront de retour pour faire barrage au fascisme![]()
Moi je vote Macron mais pas pour faire barrage, je vote Macron pour empêcher Marine Lepen d'imposer son gauchisme politique.
Dit il bien au chaud sans bosser
Le 29 décembre 2020 à 17:04:15 tergaI_vapeur a écrit :
Le 29 décembre 2020 à 17:00:55 FBerger33-25 a écrit :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/13/non-la-loi-pompidou-giscard-rothschild-de-1973-n-a-pas-cree-la-dette-francaise_5397066_4355770.htmlCe que dit la rumeur :
Cette idée d’une « loi scélérate », source de l’endettement excessif de la France et donc, indirectement, de tous ses maux économiques depuis plus de quarante ans, est fréquemment évoquée par Debout la France, le Rassemblement national, Jacques Cheminade ou François Asselineau, mais aussi par de nombreux blogs d’extrême droite et de gauche radicale. Elle postule que l’Etat pouvait auparavant emprunter à un taux d’intérêt nul auprès de la Banque de France, ce qui lui a été interdit par la loi, comme l’explique par exemple le site Reveillez-vous.fr :
« La “dette publique” a été créée artificiellement par la loi scélérate dite “Pompidou-Rothschild” pondue en 1973, et qui interdit à l’Etat d’emprunter à taux zéro auprès de la Banque de France, ce qui était la norme jusqu’à cette date. »
POURQUOI C’EST FAUX :
Cette rumeur n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été démontée dans Le Monde en décembre 2011 dans une tribune de l’économiste Alain Beitone. Quelques mois plus tard, une autre tribune des économistes Pierre-Cyrille Hautcœur et Miklos Vari détaillaient le mécanisme de propagation de cette « légende urbaine », qui serait partie d’un livre publié en 2008 par un certain André-Jacques Holbecq, passionné d’ovnis et d’économie. Explications :
Une loi de clarification, pas de révolution
La loi de 1973 n’a pas bouleversé le système d’organisation de la Banque de France, mais a surtout permis de rassembler en un seul texte des statuts et règles disséminés dans de nombreuses lois, ordonnances et décrets qui s’étaient empilés depuis sa prise de contrôle par l’Etat en 1936 et sa nationalisation en décembre 1945.
L’article 25 en première ligne
La plupart des critiques se concentrent en réalité sur l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973, constitué d’une seule phrase : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Pour ses détracteurs, cela implique que l’Etat ne peut plus créer de monnaie et se trouve donc désormais obligé de se financer auprès des banques privées (dont la banque Rothschild).
L’escompte est une forme d’avance de liquidités consentie par une banque en échange d’une créance. C’est un système de financement à court terme, utilisé à l’époque par les entreprises notamment – elles échangent une promesse de paiement (un effet de commerce, lettre d’échange ou billet à ordre) contre de l’argent disponible immédiatement.
Selon l’article 25, le Trésor public, c’est-à-dire l’organisme chargé des finances de l’Etat, ne peut présenter ses propres obligations (bons du Trésor ou autre) à la Banque de France comme garantie pour obtenir des liquidités.
Le simple rappel d’une règle existante
Mais en fait, la règle qui interdit à l’Etat de s’appuyer sur ses propres créances pour obtenir des liquidités, existait déjà dans les statuts adoptés en 1936 par la Banque de France, avec une formulation plus alambiquée : « Tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum, sont admis sans limitation au réescompte, sauf au profit du Trésor public. » L’article 25 ne fait que reclarifier ce principe.
Giscard et Pompidou n’étaient pas à la manœuvre
De plus, comme l’explique l’économiste Guillaume Nicoulaud, sur le site Contrepoints, cette précision ne figurait pas dans le projet de loi initial. Il a été introduit par un amendement au Sénat, que le gouvernement s’est contenté d’accepter. A aucun moment on ne peut donc affirmer que l’article 25 serait une initiative émanant du président Georges Pompidou ou de son ministre de l’économie, Valéry Giscard d’Estaing.
Pas d’interdiction de financer l’Etat
Non seulement la loi de 1973 ne crée pas de nouveau mécanisme empêchant la Banque de France de financer l’Etat, mais il réaffirme cette possibilité dans son article 19, qui permet en plus au Parlement d’approuver « les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir des avances et des prêts ».
A la suite de cette loi, une convention a été passée permettant à la Banque de France de verser 10,5 milliards de francs à l’Etat gratuitement, et dix autres milliards à faible taux. Cette pratique a perduré, puisque ce « concours non rémunéré » s’élevait à 40,3 milliards de francs en 1992, selon le bilan annuel de l’institution.
Pour ses détracteurs, la loi de 1973 serait à l’origine de la dette française, puisqu’elle aurait obligé l’Etat à se financer sur les marchés, donc à payer des taux d’intérêt qui alourdissent toujours davantage la facture. En réalité, l’Etat se finançait auprès des banques bien avant 1973, et a bien sûr continué par la suite.
Un article abrogé en 1994
Quant aux demandes répétées d’« abroger la loi Pompidou-Rothschild », elles ne sont pas non plus fondées, puisque l’article 25 a déjà été abrogé le 1er janvier 1994. En effet, il était en contradiction avec le traité de Maastricht, qui interdit aux banques centrales de créer de la monnaie en accordant des crédits aux Etats membres de l’Union européenne pour éviter tout risque d’inflation.C'est les "intérêts de la dette" le probleme, pas la dette elle meme !
![]()
Il faudrait trouver des prêteurs à taux 0.
On en a trouvé un, depuis peu.
C'est la BCE, qui fait de la création monétaire et finance gratuitement nos déficits covid.
Il fallait attendre une banque centrale assise sur une monnaie suffisamment puissante pour le faire (avec le franc, on se serait pris des attaques spéculatives, une envolée des taux d'intérêts, des dévaluations et une crise ++ qui nous aurait fait battre en retraite en 3 jours comme par le passé) et que les Allemands se détendent sur ce sujet historiquement difficile pour eux (ce qu'ils ont fait en 2020).
Le 29 décembre 2020 à 17:07:02 Austitin a écrit :
Les pavés de l'auteur qui pourraient se résumer à : "Les Français sont majoritairement stupides donc il y a de très fortes chances que Macron soit réélu".
Oui, oh, c'est pas trois sondages bidonnés qui changerons quoi que ce soit en fait, le libéralisme d'élite est une escroquerie en fait, pour tenir, il faut changer les représentants le plus rapidement possible, sinon, les gens s'aperçoivent de la supercherie !
Le 29 décembre 2020 à 17:08:49 FBerger33-25 a écrit :
Le 29 décembre 2020 à 17:04:15 tergaI_vapeur a écrit :
Le 29 décembre 2020 à 17:00:55 FBerger33-25 a écrit :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/13/non-la-loi-pompidou-giscard-rothschild-de-1973-n-a-pas-cree-la-dette-francaise_5397066_4355770.htmlCe que dit la rumeur :
Cette idée d’une « loi scélérate », source de l’endettement excessif de la France et donc, indirectement, de tous ses maux économiques depuis plus de quarante ans, est fréquemment évoquée par Debout la France, le Rassemblement national, Jacques Cheminade ou François Asselineau, mais aussi par de nombreux blogs d’extrême droite et de gauche radicale. Elle postule que l’Etat pouvait auparavant emprunter à un taux d’intérêt nul auprès de la Banque de France, ce qui lui a été interdit par la loi, comme l’explique par exemple le site Reveillez-vous.fr :
« La “dette publique” a été créée artificiellement par la loi scélérate dite “Pompidou-Rothschild” pondue en 1973, et qui interdit à l’Etat d’emprunter à taux zéro auprès de la Banque de France, ce qui était la norme jusqu’à cette date. »
POURQUOI C’EST FAUX :
Cette rumeur n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été démontée dans Le Monde en décembre 2011 dans une tribune de l’économiste Alain Beitone. Quelques mois plus tard, une autre tribune des économistes Pierre-Cyrille Hautcœur et Miklos Vari détaillaient le mécanisme de propagation de cette « légende urbaine », qui serait partie d’un livre publié en 2008 par un certain André-Jacques Holbecq, passionné d’ovnis et d’économie. Explications :
Une loi de clarification, pas de révolution
La loi de 1973 n’a pas bouleversé le système d’organisation de la Banque de France, mais a surtout permis de rassembler en un seul texte des statuts et règles disséminés dans de nombreuses lois, ordonnances et décrets qui s’étaient empilés depuis sa prise de contrôle par l’Etat en 1936 et sa nationalisation en décembre 1945.
L’article 25 en première ligne
La plupart des critiques se concentrent en réalité sur l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973, constitué d’une seule phrase : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Pour ses détracteurs, cela implique que l’Etat ne peut plus créer de monnaie et se trouve donc désormais obligé de se financer auprès des banques privées (dont la banque Rothschild).
L’escompte est une forme d’avance de liquidités consentie par une banque en échange d’une créance. C’est un système de financement à court terme, utilisé à l’époque par les entreprises notamment – elles échangent une promesse de paiement (un effet de commerce, lettre d’échange ou billet à ordre) contre de l’argent disponible immédiatement.
Selon l’article 25, le Trésor public, c’est-à-dire l’organisme chargé des finances de l’Etat, ne peut présenter ses propres obligations (bons du Trésor ou autre) à la Banque de France comme garantie pour obtenir des liquidités.
Le simple rappel d’une règle existante
Mais en fait, la règle qui interdit à l’Etat de s’appuyer sur ses propres créances pour obtenir des liquidités, existait déjà dans les statuts adoptés en 1936 par la Banque de France, avec une formulation plus alambiquée : « Tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum, sont admis sans limitation au réescompte, sauf au profit du Trésor public. » L’article 25 ne fait que reclarifier ce principe.
Giscard et Pompidou n’étaient pas à la manœuvre
De plus, comme l’explique l’économiste Guillaume Nicoulaud, sur le site Contrepoints, cette précision ne figurait pas dans le projet de loi initial. Il a été introduit par un amendement au Sénat, que le gouvernement s’est contenté d’accepter. A aucun moment on ne peut donc affirmer que l’article 25 serait une initiative émanant du président Georges Pompidou ou de son ministre de l’économie, Valéry Giscard d’Estaing.
Pas d’interdiction de financer l’Etat
Non seulement la loi de 1973 ne crée pas de nouveau mécanisme empêchant la Banque de France de financer l’Etat, mais il réaffirme cette possibilité dans son article 19, qui permet en plus au Parlement d’approuver « les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir des avances et des prêts ».
A la suite de cette loi, une convention a été passée permettant à la Banque de France de verser 10,5 milliards de francs à l’Etat gratuitement, et dix autres milliards à faible taux. Cette pratique a perduré, puisque ce « concours non rémunéré » s’élevait à 40,3 milliards de francs en 1992, selon le bilan annuel de l’institution.
Pour ses détracteurs, la loi de 1973 serait à l’origine de la dette française, puisqu’elle aurait obligé l’Etat à se financer sur les marchés, donc à payer des taux d’intérêt qui alourdissent toujours davantage la facture. En réalité, l’Etat se finançait auprès des banques bien avant 1973, et a bien sûr continué par la suite.
Un article abrogé en 1994
Quant aux demandes répétées d’« abroger la loi Pompidou-Rothschild », elles ne sont pas non plus fondées, puisque l’article 25 a déjà été abrogé le 1er janvier 1994. En effet, il était en contradiction avec le traité de Maastricht, qui interdit aux banques centrales de créer de la monnaie en accordant des crédits aux Etats membres de l’Union européenne pour éviter tout risque d’inflation.C'est les "intérêts de la dette" le probleme, pas la dette elle meme !
![]()
Il faudrait trouver des prêteurs à taux 0.
On en a trouvé un, depuis peu.
C'est la BCE, qui fait de la création monétaire et finance gratuitement nos déficits covid.Il fallait attendre une banque centrale assise sur une monnaie suffisamment puissante pour le faire (avec le franc, on se serait pris des attaques spéculatives, une envolée des taux d'intérêts, des dévaluations et une crise ++ qui nous aurait fait battre en retraite en 3 jours comme par le passé) et que les Allemands se détendent sur ce sujet historiquement difficile pour eux (ce qu'ils ont fait en 2020).
Le problème, c'est pas que le préteur a des taux exorbitants, c'est plutôt qu'il est est terriblement opaque donc pas fiable à long terme, t'as qu'a voir la crise des fond de pension au états unis, suffit d'une poignée d'actifs pourris pour plonger un pays dans une merde noire !
Macron se sera servi du COVID pour préserver son électorat, c'est pour ça qu'il a décidé de sacrifier les jeunes (qui ne votent quasi pas) et de sauver les vieux (qui votent bcp et qui votent LREM).
Il va pouvoir leur sortir son discours "quoi qu'il en coûte" couplé avec un "je vous ai sauvé" et les français l'accepteront sans pb comme des pigeons.

Le 29 décembre 2020 à 17:15:19 Phantom10001 a écrit :
Vive Macron!
Conclusion synthétique et efficace
Le 29 décembre 2020 à 17:13:58 ViceVersa92 a écrit :
Macron se sera servi du COVID pour préserver son électorat, c'est pour ça qu'il a décidé de sacrifier les jeunes (qui ne votent quasi pas) et de sauver les vieux (qui votent bcp et qui votent LREM).
Il va pouvoir leur sortir son discours "quoi qu'il en coûte" couplé avec un "je vous ai sauvé" et les français l'accepteront sans pb comme des pigeons.
Je te trouve bien optimiste, même macron lui même a reconnu sur brut que ça serais extrêmement compliqué pour lui de se représenter en 2022, donc bon !..
Le 29 décembre 2020 à 15:51:37 FBerger33-25 a écrit :
Même l'électorat de Le Pen dit qu'elle est nulleIls cherchent un remplaçant mais pour 2022 c'est mort
L'électorat de Le Pen ne se mobilisera pas trop, elle n'est plus vue comme pouvant gagner.
Tout son électorat attend qu'elle passe la main après 2022.En face, l'électorat LREM sera hyper mobilisé
2022 c'est la dernière année
Le 29 décembre 2020 à 17:15:58 tergaI_vapeur a écrit :
Le 29 décembre 2020 à 17:13:58 ViceVersa92 a écrit :
Macron se sera servi du COVID pour préserver son électorat, c'est pour ça qu'il a décidé de sacrifier les jeunes (qui ne votent quasi pas) et de sauver les vieux (qui votent bcp et qui votent LREM).
Il va pouvoir leur sortir son discours "quoi qu'il en coûte" couplé avec un "je vous ai sauvé" et les français l'accepteront sans pb comme des pigeons.Je te trouve bien optimiste, même macron lui même a reconnu sur brut que ça serais extrêmement compliqué pour lui de se représenter en 2022, donc bon !..
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C'est du blabla comme d'hab, il veut détourner l'attention de ses échecs. Si c'est pas lui, ce sera un autre de la LREM genre Edouard Phillipe qui assez populaire.
Le seul autre que je vois gagner c'est le General de Villiers qui fait ressortir la nostalgie de De Gaulle auprès des boomers
Le 29 décembre 2020 à 17:18:39 JirayaHENTAI a écrit :
Le 29 décembre 2020 à 15:51:37 FBerger33-25 a écrit :
Même l'électorat de Le Pen dit qu'elle est nulleIls cherchent un remplaçant mais pour 2022 c'est mort
L'électorat de Le Pen ne se mobilisera pas trop, elle n'est plus vue comme pouvant gagner.
Tout son électorat attend qu'elle passe la main après 2022.En face, l'électorat LREM sera hyper mobilisé
2022 c'est la dernière année
C'est bien possible. 2022 ça risque d'être une élection "d'attente" avec une situation un peu gelée à la fois par la situation sanitaire et économique, et par le fait que du côté populiste Le Pen et Mélenchon se maintiennent et empêchent que cette partie de l'électorat finisse sa mue et sa jonction.
D'ici 2027 il serait logique que le bloc populiste souverainiste se soit unifié et devienne une vraie force d'alternance. Le Pen et Melenchon auront probablement disparu du paysage.
Mais il restera le sujet de l'immigration et de l'identité nationale, qui resteront des sujets de divergence très forte entre les deux parties de l'électorat populiste.
Tant que l'électorat RN-DLF et l'électorat LFI-PC ne seront pas d'accord là-dessus, ils resteront divisés face à un bloc bourgeois uni.
Le 29 décembre 2020 à 17:00:55 FBerger33-25 a écrit :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/13/non-la-loi-pompidou-giscard-rothschild-de-1973-n-a-pas-cree-la-dette-francaise_5397066_4355770.htmlCe que dit la rumeur :
Cette idée d’une « loi scélérate », source de l’endettement excessif de la France et donc, indirectement, de tous ses maux économiques depuis plus de quarante ans, est fréquemment évoquée par Debout la France, le Rassemblement national, Jacques Cheminade ou François Asselineau, mais aussi par de nombreux blogs d’extrême droite et de gauche radicale. Elle postule que l’Etat pouvait auparavant emprunter à un taux d’intérêt nul auprès de la Banque de France, ce qui lui a été interdit par la loi, comme l’explique par exemple le site Reveillez-vous.fr :
« La “dette publique” a été créée artificiellement par la loi scélérate dite “Pompidou-Rothschild” pondue en 1973, et qui interdit à l’Etat d’emprunter à taux zéro auprès de la Banque de France, ce qui était la norme jusqu’à cette date. »
POURQUOI C’EST FAUX :
Cette rumeur n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été démontée dans Le Monde en décembre 2011 dans une tribune de l’économiste Alain Beitone. Quelques mois plus tard, une autre tribune des économistes Pierre-Cyrille Hautcœur et Miklos Vari détaillaient le mécanisme de propagation de cette « légende urbaine », qui serait partie d’un livre publié en 2008 par un certain André-Jacques Holbecq, passionné d’ovnis et d’économie. Explications :
Une loi de clarification, pas de révolution
La loi de 1973 n’a pas bouleversé le système d’organisation de la Banque de France, mais a surtout permis de rassembler en un seul texte des statuts et règles disséminés dans de nombreuses lois, ordonnances et décrets qui s’étaient empilés depuis sa prise de contrôle par l’Etat en 1936 et sa nationalisation en décembre 1945.
L’article 25 en première ligne
La plupart des critiques se concentrent en réalité sur l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973, constitué d’une seule phrase : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Pour ses détracteurs, cela implique que l’Etat ne peut plus créer de monnaie et se trouve donc désormais obligé de se financer auprès des banques privées (dont la banque Rothschild).
L’escompte est une forme d’avance de liquidités consentie par une banque en échange d’une créance. C’est un système de financement à court terme, utilisé à l’époque par les entreprises notamment – elles échangent une promesse de paiement (un effet de commerce, lettre d’échange ou billet à ordre) contre de l’argent disponible immédiatement.
Selon l’article 25, le Trésor public, c’est-à-dire l’organisme chargé des finances de l’Etat, ne peut présenter ses propres obligations (bons du Trésor ou autre) à la Banque de France comme garantie pour obtenir des liquidités.
Le simple rappel d’une règle existante
Mais en fait, la règle qui interdit à l’Etat de s’appuyer sur ses propres créances pour obtenir des liquidités, existait déjà dans les statuts adoptés en 1936 par la Banque de France, avec une formulation plus alambiquée : « Tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum, sont admis sans limitation au réescompte, sauf au profit du Trésor public. » L’article 25 ne fait que reclarifier ce principe.
Giscard et Pompidou n’étaient pas à la manœuvre
De plus, comme l’explique l’économiste Guillaume Nicoulaud, sur le site Contrepoints, cette précision ne figurait pas dans le projet de loi initial. Il a été introduit par un amendement au Sénat, que le gouvernement s’est contenté d’accepter. A aucun moment on ne peut donc affirmer que l’article 25 serait une initiative émanant du président Georges Pompidou ou de son ministre de l’économie, Valéry Giscard d’Estaing.
Pas d’interdiction de financer l’Etat
Non seulement la loi de 1973 ne crée pas de nouveau mécanisme empêchant la Banque de France de financer l’Etat, mais il réaffirme cette possibilité dans son article 19, qui permet en plus au Parlement d’approuver « les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir des avances et des prêts ».
A la suite de cette loi, une convention a été passée permettant à la Banque de France de verser 10,5 milliards de francs à l’Etat gratuitement, et dix autres milliards à faible taux. Cette pratique a perduré, puisque ce « concours non rémunéré » s’élevait à 40,3 milliards de francs en 1992, selon le bilan annuel de l’institution.
Pour ses détracteurs, la loi de 1973 serait à l’origine de la dette française, puisqu’elle aurait obligé l’Etat à se financer sur les marchés, donc à payer des taux d’intérêt qui alourdissent toujours davantage la facture. En réalité, l’Etat se finançait auprès des banques bien avant 1973, et a bien sûr continué par la suite.
Un article abrogé en 1994
Quant aux demandes répétées d’« abroger la loi Pompidou-Rothschild », elles ne sont pas non plus fondées, puisque l’article 25 a déjà été abrogé le 1er janvier 1994. En effet, il était en contradiction avec le traité de Maastricht, qui interdit aux banques centrales de créer de la monnaie en accordant des crédits aux Etats membres de l’Union européenne pour éviter tout risque d’inflation.
Évidemment, les défenseurs de cette loi vous diront que ce n’est pas la raison de la dette de la France, mais que ce sont nos dirigeants qui ne savent pas comment gérer la situation. Tout ceci est du vent et ce qui est encore plus du vent c'est l’argent que la banque n’a pas et par lequel elles se sont enrichies sur le dos des pays et de leurs habitants ! Et avec la complicité de nos élus !
Renseignez-vous sur la Loi de 1973 appliquée sous le règne du Président Pompidou qui a été directeur de la banque Rothschild , d'où le nom donné à cette loi scélérate.
Le 29 décembre 2020 à 17:15:19 Phantom10001 a écrit :
Vive Macron!
Bon toutou !

Pour résumer, je dirais : un constat, une stratégie à court terme (2022-2027) et une stratégie pour après.
Le constat :
Le bloc bourgeois est unifié autour d'une base sociologique, d'une idéologie cohérente, d'un parti et d'un leader. Le bloc populiste n'est pas encore unifié et il est donc faible.
Les surprises (président jamais réélu, président ne pouvant pas dse représenter, candidats surprises inconnus 2 ans avant ...) c'était pendant la période de reconfiguration du débat autour d'un nouvel axe et de nouvelles forces politiques, maintenant on est entré dans une phase où la nouvelle structuration est quasiment achevée.
Macron sera réélu en 2022.
La stratégie pour 2022, pour avoir un 2ème quinquennat pas trop bloqué par les mouvements sociaux :
proposer un "grand compromis:" pour limiter l'effet bloc contre bloc qui empêche tout le monde d'agir. Par exemple :
- une dose importante de proportionnelle (tout en maintenant la Vème République) et un peu plus de RIP en cas de sujet qui coince dans l'opinion
- une maîtrise des dépenses contraintes des budgets des ménages (logement, énergie...) en construisant plus et en régulant un peu plus ces secteurs, temporairement
- trouver un moyen de casser la séparation entre grandes écoles et facs de masse ( ) ou en tout cas de permettre un vrai accès des classes moyennes inférieures aux grandes écoles (
)
- entendre en partie les demandes que les classes populaires font depuis 40 ans sur la limitation de l'immigration (quotas par métier, par exemple)
- pousser ++ les actions de l'UE sur le thème de la protection : ne plus signer de grands traités commerciaux internationaux pendant un moment, se donner les moyens de contrôler vraiment les frontières exterieures de l'UE, mieux homogénéiser les situations sociales et fiscales dans l'Union
- élaguer très largement la réglementation de la vie économique et sociale
Et la tactique au-delà de 2022-2027 :
Jouer la discorde entre le RN et ce qu'il restera de LFI sur le sujet de l'immigration, et favoriser le maintien d'une petite extrême gauche populiste résiduelle ( )
Trouver un compromis social qui arrime une partie des classes moyennes "moyennes inférieures" au bloc bourgeois en redynamisant l'ascenseur social, la participation dans les entreprises ...
Bien arrimer la partie bobo citadine des verts au bloc bourgeois, avec un politique écologique solide.
Pour finir , la Banque centrale européenne accorde des prêts à 1% et la Réserve fédérale américaine fournit des prêts à 0,25%, mais à cause de cette magnifique loi de 1973, la France doit emprunter à un taux d'intérêt de 3% ou 4%, et une fois que l'on perdra le «triple A» (triple a = Les notes attribuées par les agences de notation financière afin de mesurer la solvabilité financière des entreprises et d'un état) son montant de prêt sera considérablement augmenté!
En gros , ce ne sont plus 50 milliards d’intérêts que nous devrons rembourser tous les ans, mais peut-être le double !
Bizarrement tu ne dis rien sur le fait que notre dette de 1700 milliards correspond à peu près au total des intérêts payés aux banquiers depuis 1973 !
Cette loi a été généralisée en Europe par le traité de Maastricht (article 104) puis avec celui de Lisbonne (article 123) il a simplement changé de nom…
Les pro-macron vous êtes en train de cautionner cette mascarade !

Données du topic
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- FBerger33-25
- Date de création
- 29 décembre 2020 à 15:50:54
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