Oui, c'est la vérité, l'odieuse vérité, la vérité vraie, crue et brutale, la vérité que beaucoup d'entre vous refusent de voir, la vérité que les kheys s'efforcent d'ignorer, celle devant laquelle vous détournez le regard, insoutenable par sa cruauté
Oui, je fais danser le monstre, oui il me suffit d'entonner un rythme primitif, tribal, simple, pour que l'odieux Giuseppe, l'abominable singe, se mette à se déhancher de tout son soul, à s'en désosser la carcasse, à s'en rompre les muscles, jusqu'à l'épuisement, dans une abnégation religieuse, il danse avec fougue, il trémousse , il ondule son ventre, et moi je n'ai qu'à taper dans mon mains, à battre le mesure, c'est horrible, mais j'ai sur lui un ascendant indubitable, total, je ne me prive pas d'en tirer profit, cela m'amuse