16 ans de consommation de Pr0n et de YESFAP : le bilan
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Voilà les khey, je viens de réaliser qu'il y a environ 16 ans je me suis pignouf sur du pron pour la première fois de ma vie, ça a commencé avec du hentai soft.
J'avais 13 ans, mais à la maison on n'avait internet que depuis quelques mois. J'avais beau me Lebron James quasi-quotidiennement depuis l'âge de 7 ans, je me tenais sans problème, mon historique était propre, je me pignoufais de temps en temps sur la redoute mais la plupart du temps mon imagination me suffisait.
Et puis un jour, dans une librairie de mangas, je suis tombé sur la couverture de "Step-up Love Story". Je n'ai pas osé ouvrir l'ouvrage mais j'ai vite compris de quoi il en était. Je n'avais encore jamais vu de corps nus en action de ma vie, que ce soit en dessin ou en photo, j'avais une idée très vague de ce qu'était le sexe, pour ainsi dire je pensais que le vagin était situé sur le pubis et que c'était une petite fente cachée sous la touffe de poils. Jusqu'alors tout ce que je savais de la chose m'avait été inculquée par quelques livres d'éducation sexuelles - notamment le guide du zizi sexuel, hentai avant l'heure - et par Difoul et Romano.
Mais malgré ça, j'ai ressenti une très forte excitation, juste en imaginant de manière abstraite ce que cette ouvrage jaune aurait pu cacher. J'ai lutté, lutté, encore lutté pour ne pas ouvrir la boîte de pandore. Mais un soir, alors que ma mère était endormie dans la salon et que j'étais au chaud dans ma chambre, j'ai sauté le pas : j'ai téléchargé le premier tome sur Wawa-Mania.
Je me rappelle de certaines vignettes au détail près, des sensations, du temps qu'il faisait dehors. J'ai vu des tétons représentés en action, des tutoriels sur différentes positions du kamasutra.
Les phrases d'un des personnages résonne a même conditionné les premières années de ma vie sexuelle "Le sexe, c'est 20 minutes de préliminaires, 20 minutes de coït, 20 minutes de grand final".
J'ai vu de mes propres yeux l'illustration d'un de mes premiers fantasmes abstraits : la branlette espagnole, dont un pote m'avait parlé en colonie de vacances.
C'est cette vignette branlette espagnole qui m'a fait basculer du côté obscur à tout jamais, alors même que le pénis y était représenté par une banane pour que l'oeuvre reste catégorisée "soft".
Première pignouf devant une oeuvre érotique, fait. Le désir était si fort que j'ai vu mon sperme pour la première fois. Première éjaculation alors que - je le rappelle - ça faisait alors 6 ans que j'étais un pignoufeur fou.
Les mois qui suivirent, je faisais tout pour ne pas m'enfoncer plus loin dans le goufre. J'avais cette idée - à tort ou à raison - que le porno était quelque chose de sale, de "pas bien", de "méchant pour les femmes", d'ailleurs la première fois que je suis tombé sur des images pornographiques je fus dégoûté par la chose.
Je me rappelle de deux images précisément : une première sur laquelle on apercevait des femmes "gothiques" approcher leur bouche d'un membre viril bien dressé. J'ai été horrifié par le fait qu'on puisse mettre ce que je voyais littéralement comme un tuyau à pisse, dans sa propre bouche.
Deuxième image : une blonde qui écarte avec ses doigts les lèvres de sa vulve. J'ai alors réalisé le bordel que c'était une vulve : des lambeaux de peau, de la chaire rosacée, des plis, des trous. Quelle horreur.
Je me suis donc simplement contenté du hentai pendant quelques mois, mention spéciale à Bible Black, Cleavage et à Discipline dont je pourrais me délecter avec passion encore aujourd'hui. Je voyais ça comme pas si terrible que ça, après tout ce n'était que de simples dessins, de l'art, et puis aucune femme n'était maltraitée.
Mais rapidement, j'ai dérivé, ma curiosité pour le corps féminin réel a dépassé le dégoût et les aprioris négatifs que j'avais. Grand usager de Dailymotion à l'époque, j'avais vaguement entendu d'un site nommé "Pr0n Motion" (qui s'appelait en fait "My Pr0n Motion"). Je m'étais dit que c'était probablement l'équivalent pour adultes de Dailymotion, et donc l'endroit où aller pour satisfaire ma curiosité. Les souvenirs sont flous cette fois, sauf en ce qui concerne une vidéo que je n'ai jamais su retrouver depuis : un renoi en casquette, une blonde assez fine, un chevauchage, autant d'éléments qui ont mené à ma première pignouf devant une vidéo de boules authentique avec de vrais acteurs. (Je vous vois venir les choffix : je suis moi-même un renoi, n'allez pas y voir un signe de soumission aux forces du remplacement)
Et depuis, c'est devenu systématique : pignouf sur pignouf.
Tout ça pour vous dire les khey que je ne REGRETTE RIEN, j'ai APPRECIÉ chaque pignouf, et je continuerai de me pignoufer jusqu'à ce que mes testicules soient totalement déséchées, et même encore après, vous comprenez ça ?
Très vite d'obscurs groupuscules ont tenté de se mettre en travers de la pignouf et moi, et pendant longtemps ils ont réussi à me corrompre : ils ont réussi à me faire croire que la pignouf allait me rendre impuissant, allait épuiser mes taux de testosterone, allait bousiller ma motivation pour rencontrer des femmes, allait me détruire les vaissaux sanguins de la verge et l'incapaciter, allait me désensibliser le zgeg, allait réduire je ne sais quelle partie de mon cerveau, allaient me désensibiliser et me conduire vers du pron de plus en plus extrême. Pendant des années ils m'ont fait croire que j'étais un toxico du zgeg, que je courais à ma perte. J'essayais de go nofap et j'échouais à chaque fois.
Au final est-ce qu'ils avaient raison ? NON. Mes goûts pronologiques ont rapidement évolué au début de ma carrière de pignoufeur, mais ils se sont stabilisés. Très vite il est vrai que je me suis "spécialisé" dans la catégorie big tits et big ass - soit les catégories les plus vanilla et les plus lambda qui existent. Les seuls extrêmes dans lesquels j'ai basculé sont la taille des fesses et des seins des mesdames sur lesquelles je pignouf mais c'est surtout parce que la chirurgie plastique a fait un énorme bond en avant et d'ailleurs je BENIS les docteurs d'avoir inventé le BBL.
Mais je ressens EXACTEMENT la même excitation devant les vidéos sur lesquelles je me pignoufais il y a dix ans, Gianna Michaels est et restera ma GOAT.
J'ai testé leur connerie de de NoFap, j'ai tenu deux mois, et quel a été le bilan ? Une voix plus grâve Une virilité plus développée ? NON, j'étai malade, malade de ne pas pouvoir offrir au monde mon jus viril. J'étais le même qu'avant sauf que je pensais au cul TOUT LE TEMPS. Finalement, j'étais le même homme en beaucoup plus pervers, C'EST TOUT. Je n'étais pas LUCIDE
Alors : quel a été le bilan de ces années de pron, et de ces 22 années de pignouf ??
Le voici : J'ai plus baisé que 90% des nofappeurs, je prends 90% des nofappeurs en 1v1, je couche avec ma copine tous les jours contrairement à 90% des nofappeurs, j'ai un meilleur physique que 90% des nofappeurs, je crée plus de choses que 90% des nofappeurs, et tout ça en me pignoufant plusieurs fois par semaine avec de grosses sessions edging sur Eproner
Le seul reproche que je peux faire à la pignouf, c'est qu'elle m'a pris beaucoup trop de temps par moments. Mais rien ne peut remplacer le plaisir que me procure une bonne pignouf bien tassée devant une vidéo en 4k.
Alors voilà les khey : les pucix mentaux essaieront de vous tirer vers le bas avec leurs NNN, leur NOFAP, leur rétention sexuelles ou que sais-je. Sachez que tout ça est un scam énorme, on n'a jamais vu aucune étude scientifique valable sur la capacité de l'abstinence à dévolpper je ne sais quelles capacités.
Ce topax a pour but de libérer le pignoufeur en vous.
Même si je bide, je serai satisfait d'avoir pu au moins libérer un ghostfag de l'emprise néfaste de ceux qui veulent nous empêcher d'embrasser notre intimité virile.
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Données du topic
- Auteur
- GrosseBatisse2
- Date de création
- 4 avril 2025 à 22:04:16
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