Topic de Enculator_2 :

Petit TEXTE littéraire et dépressif sur mon VOYAGE en THAILANDE

Supprimé
  • 1
Arrivée le 11 Janvier 10h00 à Bangkok. Toujours un peu honte d’annoncer aux autres que je vais là-bas… la Thaïlande c’est devenu le macdo du tourisme, disait un ami. Peu d’arguments vraiment sérieux à lui opposer.
Le paradis exotique où s’enchevêtrent allègrement vessies et lanternes chinoises, décor édénique et défouloir hédoniste me semblait, durant l’année précédente, pouvoir se résumer à un accident de parcours; moment nécessaire aussi, ultime adieu à l’imaginaire juvénile dont il m’appartenait de faire le deuil définitif, comme le chrétien pénitent transiterait du stade esthétique au stade religieux. Mais j’y suis revenu. Mes constructions mentales se sont lamentablement effondrées. Retour en arrière, énième procrastination, grande amertume. « Ils sont bouddhistes, tout s’explique, il fait chaud c’est pour ça, quand on vit au paradis on peut se le permettre, plus de dieu à adorer ni à craindre, etc etc… » le prurit mental s’est imposé de lui-même. On est peut-être au macdo, mais un macdo sans issue, dont les effluves parfois nauséeuses vous endorment en quelques heures et pour longtemps. Une nouvelle fois, l’évènement inaugural et mystérieux que j’avais connu lors de mon précédent voyage, au même endroit, à près de 500 mètres du grand temple Wat Phra Kaeo: la vibration imaginaire du Gong qui me traverse, comme Neil Armstrong entendait, parait-il, les minarets de la lune avant sa conversion à l’Islam; l’irradiation, la plénitude flottante. Je marche sur le trottoir de cette avenue sur laquelle s’alignent les portraits d’un roi débauché et silencieusement conspué. Puis je me ballade dans le vieux Bangkok, puis dans le Bangkok moins vieux, jusqu’au fleuve d’où surgissent sur l’autre rive les grattes-ciels, notre monde en négatif, l’improbable technicité fondue sur les tropiques par la chaleur écrasante.
Un cliché en négatif. Les mêmes archétypes, d’une autre couleur. Même taille et même population en chiffres que la France. Mais été en hiver, chedis à la place des églises, circulation à gauche, pays jamais colonisé. Aucune continuité, aucun lien, un pure décalque en négatif. Non pas un voyage, mais un désancrage.
Une harmonie troublante semble régner dans ce pays. Et dans cette culture. Je parlais de prurit mental; impossible de résister à l’envoûtement des peintures murales dans les temples. La vie de Bouddha. Ses vies antérieures, qui s’étalent du sol au plafond. L’imagerie du paradis terrestre. Plus que toute autre croyance, le bouddhisme s’adresse à l’enfant qui git en nous, et nous fait envisager l’enfance comme vie antérieure. D’où un sentiment global de déjà-vu; rêver l’Asie, c’est rêver ce qui tourne en rond, s’incliner passivement devant le vortex du samsara. L’archétype prend la place de l’idole, comme la nature de Bouddha, enfouie en chacun, prend la place du bouddha historique. Le voyageur se trouve dès lors confronté au doute torturant d’entre ce qui relève de la réminiscence du précédent voyage, ou de l’ivresse enfantine suggérée par une alchimie opaque. Séduction provenant aussi du hiatus admirable entre l’évidence qui se représente, le bouddha souriant dans la jungle, la nature édénique, et la pudeur des autochtones. L’intelligence entendue, compassionnelle, exact contraire d’un racolage démonétisant, caractéristique de bien des cloaques dévastés par le surtourisme.
Koh Phangan. Ile de 10000 habitants située dans le golfe de Thaïlande, elle est depuis une trentaine d’années le relais de ce que fut Goa dans les années 60. Et ça se comprend. Même si toute prise de drogue y est illégale et surtout, inutile. Les pisse-froids de la civilisation, ceux qui doutent encore de l’évidence que la nature, en certains lieux du globe, puisse imiter l’art, feraient bien d’aller y faire un stage de quelques semaines. Deus sive natura, enfance démiurgique de la nature qui crée des formes et communique en infralangage. Chant des oiseaux et des grillons, babillage naïf; déluge tropical soudain, enfant qui s’effondre en pleurs. Nul part ailleurs, dans mes diverses pérégrinations, qu’elles soient proches ou lointaines, n’ai-je été confronté à un tel spectacle d’amplification…

Le 06 avril 2025 à 17:26:56 :
Ta gueule

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/3/1611133513-ahihaitriste.png

Le 06 avril 2025 à 17:26:56 :
Ta gueule

Aére ton texte par paragraphe au moins srx c'est quoi cette tartine

Le 06 avril 2025 à 17:30:18 :
Aére ton texte par paragraphe au moins srx c'est quoi cette tartine

j'ai fait ce que j'ai pu hein... :hap:

Tu m'as touché. Continues tant que tu en as la force

Le 06 avril 2025 à 17:34:41 :
Tu m'as touché. Continues tant que tu en as la force

Merci Khey ! :hap:

Sélectionnez toutes les cases montrant des
tracteurs

Le 06 avril 2025 à 17:36:02 :
Sélectionnez toutes les cases montrant des
tracteurs

pourquoi tu m'as ddb ?

Le 06 avril 2025 à 17:36:14 :
Bon texte :ok:

Merci Poto ! :ok:

J'ai tout lu mais c'était pénible.

Le 06 avril 2025 à 17:39:00 :
J'ai tout lu mais c'était pénible.

t'as de mauvais goûts en matière de meufs, t'as le droit d'avoir de mauvais gouts littéraires... :rire2:

Bordel merci chatGPT pour le résumé, sinon j'aurais rien lu...

je post ici pour les autre kheys :

L’auteur arrive à Bangkok en janvier, mêlant fascination et déception face à un tourisme de masse qui dénature l’expérience. Il décrit la Thaïlande comme un mélange paradoxal de spiritualité bouddhiste et de consommation. Après un précédent voyage décevant, il ressent un sentiment de déjà-vu entre l’Orient et l’Occident. Il explore aussi Koh Phangan, une île où la nature semble fusionner avec l’art et l’esprit, offrant une expérience intense et authentique, loin des dérives du tourisme.

Lu mais je ne suis pas sûr de voir où tu veux en venir en dépit de

La vraie question c est combien de thaï t as baisées ? :(

Le 06 avril 2025 à 17:40:46 :
Bordel merci chatGPT pour le résumé, sinon j'aurais rien lu...

je post ici pour les autre kheys :

L’auteur arrive à Bangkok en janvier, mêlant fascination et déception face à un tourisme de masse qui dénature l’expérience. Il décrit la Thaïlande comme un mélange paradoxal de spiritualité bouddhiste et de consommation. Après un précédent voyage décevant, il ressent un sentiment de déjà-vu entre l’Orient et l’Occident. Il explore aussi Koh Phangan, une île où la nature semble fusionner avec l’art et l’esprit, offrant une expérience intense et authentique, loin des dérives du tourisme.

la forme est plus importante que le fond kheyou... :cool:

Merci vdd et merci chad GPT
  • 1

Données du topic

Auteur
Enculator_2
Date de création
6 avril 2025 à 17:23:48
Date de suppression
6 avril 2025 à 17:58:00
Supprimé par
Modération ou administration
Nb. messages archivés
20
Nb. messages JVC
28
En ligne sur JvArchive 198