J'ai demandé à Chatgpt de me raconter une histoire open space dans le style de ZOLA
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Dans l'agonie du bureau en open space, où l’air se chargeait de la chaleur étouffante d’une journée de travail sans fin, les membres de l’équipe, accablés sous le poids d’un silence lourd, se retrouvaient liés dans une sorte de pacte muet, la tête plongée dans des dossiers inertes comme des victimes désespérées d’un système implacable. Il y avait là, au fond de cette vaste pièce de béton, ce manager au regard tranchant, M. Lemoine, un homme de trente-cinq ans dont la carrière s’était forgée à coups d’efforts secrets et de calculs précis. Tout autour de lui, dans le vacarme sourd des claviers frappés et des téléphones qui tintaient, les employés se tenaient comme figés, les mains crispées sur leurs documents, leurs yeux fuyant ses regards de prédateur.
Lemoine, toujours implacable, avait décidé de sévir. Il y avait trop de lenteur dans cette équipe, trop de nonchalance dans ces esprits qu'il jugeait trop faibles. Il était, dans sa haute vision de l’entreprise, l’incarnation même de l’ordre et de la discipline. Sa voix, comme un coup de fouet, se leva brutalement dans l’air chargé, tranchant l’instant d’un silence qu’il avait pourtant voulu prolonger.
« Mais enfin ! Vous ne comprenez donc pas ? » s'écria-t-il, sa silhouette raide et ses mains crispées sur les bords de son bureau. « C’est simple, vous devez respecter les délais ! »
Le groupe de travail se figea d’un coup. Chacun sentait peser sur lui l’accusation, le poids de la critique. Les visages se tournèrent, fuyant la confrontation, fuyant ce regard insistant qui passait de l’un à l’autre comme une lame affûtée. M. Lemoine ne laissa pourtant pas de répit. Il se tourna vers Marc, un jeune homme pâle et nerveux, dont les mains tremblaient légèrement lorsqu’il posa son regard sur l’écran de son ordinateur.
« Marc, pourquoi ce rapport n’est-il pas terminé ? Vous êtes là depuis huit heures ce matin, et voilà ce que vous me remettez ? » Lemoine balança le dossier de façon sèche sur le bureau de l’intéressé.
Marc, la gorge nouée, sentit la honte le saisir, mais il ne répondit pas. Il avait bien une excuse, la maladie de sa mère, mais il savait que dans ce bureau, les raisons personnelles étaient un luxe qu’il ne pouvait se permettre. À côté de lui, Claire, une femme aux cheveux bruns courts, souffla doucement, comme pour expirer toute la tension accumulée.
« Ce n’est pas juste, M. Lemoine, » dit-elle d’une voix tremblante mais ferme, « nous avons tous fait des heures supplémentaires, et nous avons tous beaucoup de travail. Peut-être que les délais sont trop serrés… »
Un éclat de colère traversa les yeux de M. Lemoine. Il se pencha en avant, une grimace de mépris se formant sur ses lèvres minces.
« Trop serrés ? » rétorqua-t-il avec un ricanement. « Si vous n’êtes pas capables de tenir le rythme, alors peut-être qu’il serait temps de revoir vos priorités ! »
Le silence s’étira encore, plus oppressant. Chaque employé savait que cette discussion était un préambule à un conflit qui allait déchirer la fragile harmonie du bureau. Dans un coin, Luc, l’un des plus anciens membres de l’équipe, déglutit en silence. Il avait vu trop de managers passer, chacun plus exigeant que le précédent. Mais jamais un comme Lemoine, cet homme sec et méthodique qui n’avait aucune place pour la compréhension des faiblesses humaines. Il savait que le pouvoir de M. Lemoine résidait dans sa capacité à broyer les résistances individuelles, à écraser toute forme de rébellion sous une pression constante, insidieuse.
Il y eut alors un moment de flottement. Le seul bruit qui résonnait dans l’espace était celui des respirations haletantes et des regards fuyants. Puis, comme une onde qui déchire l’air, une voix s’éleva, celle de Sophie, la plus jeune du groupe, qui, jusqu’alors, était restée silencieuse. D’un ton qu’elle voulait affirmé mais qui trahissait sa peur, elle lança :
« Monsieur, nous ne sommes pas des machines. »
Lemoine, qui n’avait pas l’habitude qu’on lui tienne tête, se raidit. Les autres se figèrent, terrifiés à l’idée d’une explosion. Mais au lieu d’une réaction brutale, il se contenta de sourire, un sourire glacé, une promesse de violence à venir.
« Eh bien, Sophie, si vous n’êtes pas des machines, vous devrez pourtant faire en sorte de travailler comme si vous en étiez une. C’est ça, la réalité de ce monde. »
Les employés se reculèrent alors dans une sorte d’isolement silencieux, chacun se réfugiant dans sa solitude désabusée. La machine implacable du travail ne les épargnerait pas. Et dans cet open space, où les murs semblaient se refermer sur eux, tous savaient que cette mésentente n'était qu'un signe avant-coureur d'une guerre silencieuse, lente et inévitable.
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Données du topic
- Auteur
- Cyberlord_84
- Date de création
- 30 mars 2025 à 03:34:14
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