Incarcéré depuis 45 ans, il n'a jamais reçu de visite ou de courrier et espère sortir de prison

Lorsque Jean-Paul Farlot est entré en détention, le 21 juillet 1979, Valéry Giscard d’Estaing était à l’Élysée, l’URSS existait encore et s’apprêtait à envahir l’Afghanistan, et « Les Bronzés font du ski » sortaient au cinéma. Incarcéré sans discontinuer depuis plus de quarante-cinq ans, ce natif de Saint-Louis (La Réunion) est l’un des plus anciens détenus de France. Atteint notamment d’une « psychose délirante chronique », cet homme aujourd’hui âgé de 66 ans vit dans une solitude totale, n’ayant jamais reçu ni visite ni courrier.

« Je pense être le premier avocat qu’il rencontre depuis son procès », souffle Me Étienne Noël. Cet avocat rouennais, spécialiste en application des peines et en droit pénitentiaire, se bat depuis 2023 pour permettre à Jean-Paul Farlot de respirer à nouveau l’air libre. « Son histoire donne le vertige », livre Me Noël, qui a plaidé le 27 février une demande de suspension de peine pour raison médicale devant la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion.

Jean-Paul Farlot a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 3 décembre 1980 pour meurtre avec acte de barbarie. Lorsqu’il est incarcéré, il n’a que 21 ans. Jamais scolarisé, il ne sait ni lire ni écrire. Le jeune homme n’a quasiment jamais travaillé, consomme beaucoup d’alcool et vit dans une voiture. Cette désocialisation initiale s’est encore accentuée derrière les barreaux.

(…) Dès 1998, un expert psychiatre a diagnostiqué « une psychose délirante chronique » chez Jean-Paul Farlot, une pathologie « rendant son intégration sociale quasi impossible ». En 2023, un nouvel expert souligne l’impact du temps passé en prison sur son état global, et notamment sur sa perte de repères. Pour le contrôleur général des lieux de privation de liberté, sa psychose est explicitement « carcérale ». « Ne fait pas confiance aux autres, s’enferme pour se protéger. A mis en place différents rituels pour ne pas côtoyer les autres détenus. L’enferment s’accentue », soulignait un courrier du contrôleur de… 2010.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/incarcere-depuis-45-ans-malade-et-totalement-desoriente-jean-paul-66-ans-espere-sortir-de-prison-15-03-2025-6BRWQP3SCZELTBUB4Y2BHDXWGA.php

Le 15 mars 2025 à 18:07:06 :
c'est un francis heaulme bis quoi
donc faut pas qu'il sorte
et encore, on a de la chance, maintenant ce genre de gus finit tranquilou à l'HP sans passer par la prison

L’avocat n’a pas opté pour une demande de libération conditionnelle qui aurait nécessité un séjour de six semaines en métropole afin d’évaluer sa dangerosité. « Compte tenu de sa vulnérabilité, un tel déplacement est impossible », explique Me Noël, qui a préféré miser sur la procédure de remise en liberté pour raisons médicales. Le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) s’y est déclaré favorable.

Le 12 juillet 2024, le tribunal d’application des peines a pourtant rejeté la demande, en se reposant sur l’expertise médicale d’avril de la même année. Car si la praticienne missionnée avait listé les fragilités et les pathologies du détenu, elle avait conclu que son état s’était amélioré grâce aux stimulations mises en place durant son hospitalisation et que son pronostic vital n’était pas engagé à court terme et n’était pas incompatible avec son maintien en détention.

De quoi faire bondir Me Noël. « Depuis la fin de son hospitalisation, M. Farlot n’est plus stimulé. On est revenu à la situation très dégradée antérieure ! Le projet de sortie avec la médiation animale permettrait justement de mettre en application les recommandations », assure l’avocat, qui attend désormais la décision de la cour d’appel le 24 avril prochain. « Il n’y a encore jamais eu de suspension de peine pour raison psychiatrique, précise-t-il. Ce serait une première. Mais la situation de M. Farlot l’exige. »

Jean-Paul Farlot a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 3 décembre 1980 pour meurtre avec acte de barbarie. Lorsqu’il est incarcéré, il n’a que 21 ans. Jamais scolarisé, il ne sait ni lire ni écrire. Le jeune homme n’a quasiment jamais travaillé, consomme beaucoup d’alcool et vit dans une voiture. Cette désocialisation initiale s’est encore accentuée derrière les barreaux.

Oui ben non alors. On va plutôt le garder au chaud le temps qu'il claque, comme c'était prévu.

Le 15 mars 2025 à 18:09:23 :
post avant des gauchos de merde dire "ohhh, ça fait mal au coeur "

Aucun gaucho a rien dit le desco, t'es complètement paranoïaque

Le 15 mars 2025 à 18:06:11 :
Ce taré d'avocat qui veut libérer un barbare psychotique