J'arrive chez ma douce, cette créature de rêve dont parlent les poètes depuis des millénaires, cette Hélène de notre temps. Elle s'est faite resplendissante pour moi et s'allonge lascivement sur le canapé, ses jambes veloutées à rendre fou de jalousie les plus belles actrices d'Hollywood se posent sur mes cuisses. Sa main descend subrepticement à mon entrejambe "Je te fais de l'effet" dit-elle.
Et effectivement je bande puissamment, en cet instant je ressens ce qu'a surement ressenti Alexandre le Grand au sommet de la bataille de Gaugamèles, je me sens invincible, un mot d'elle et je vais reconquérir Constantinople. Après moult caresses et embrassades dans un état de fièvre presque second, elle me propose de passer au lit, lieu de ma gloire! Je me sens aussi céleste qu'un archange, je la bécote en chemin, c'est donc cela le bonheur que tous recherchent et dont pourtant très peu nombreux sont les élus?
S'ensuit une débandade qui arriverait à réconforter l'armée polonaise en 39, alors que la dame est allongé sur le lit se donnant à moi, à l'aube de mon triomphe! le mât se défait. L'ange à mes cotés tente de le ranimer, Aphrodite elle-même lui donne de ses forces mais le monstre est devenu un chaton, reste inerte. Je ne comprend pas. Les questions se bousculent à ma tête, entrainant un cercle vicieux, pas propice à la bagatelle. La femme est impériale, pense que le souci vient d'elle, je la réconforte sans trop de difficulté car c'est moi qui ai fauté.
Je devrais voir un psy.