Est-ce que le PRESTIGE des MEDECINS commence à BAISSER ?

[00:36:25] <GilbertDeter09>
Oui maintenant on se fait traiter comme de la merde
Les patients nous prennent pour leurs bobonnes et nos salaires baissent drastiquement depuis quelques années

Ah oui tu sembles complètement brisé, surtout au vu de ta signature

Pourtant les ingesclave disent toujours qu'ils auraient dû go méd

Le 10 mars 2025 à 00:36:25 :
Oui maintenant on se fait traiter comme de la merde
Les patients nous prennent pour leurs bobonnes et nos salaires baissent drastiquement depuis quelques années

c'est principalement en réaction à tes topics que j'ai décidé de créer le mien ahi

Le 10 mars 2025 à 00:37:43 :
Ça fait un moment que ça baisse. Après ça suit l'ambiance de notre ère où les gens se crachent tous dessus.

quel a été le point de départ selon toi ?

Le 10 mars 2025 à 00:36:54 :

[00:36:25] <GilbertDeter09>
Oui maintenant on se fait traiter comme de la merde
Les patients nous prennent pour leurs bobonnes et nos salaires baissent drastiquement depuis quelques années

Ah oui tu sembles complètement brisé, surtout au vu de ta signature

Pourtant les ingesclave disent toujours qu'ils auraient dû go méd

C'est pas un combat entre ingé et médecin
C'est juste qu'à notre époque il vaut mieux être influenceur tiktok ou acteur de tv réalité plutôt que médecin
C'est beaucoup plus accessible, beaucoup moins encadré par l'état, beaucoup moins de contraintes, et même moins d'impôts

Plus prestigieux, ça gagne mieux, ils sont adulés par les jeunes d'aujourd'hui... tout le monde veut le devenir...

Le niveau social et le prestige associé à la médecine a considérablement diminué depuis au moins deux générations : un médecin avait autrefois les moyens de se payer plusieurs maisons, d'avoir du personnel de maison, plusieurs locataires. Actuellement leur arrivée dans le monde professionnel est tellement tardive qu'ils attendent en général la cinquantaine pour commencer à sortir des dettes d'achat du cabinet et des appareils. La loi empêchant l'endettement à plus de 35% est une catastrophe pour l'investissement dans ces professions qui ont un reste à vivre élevé qu'ils claquent en vacances, voitures, ... autant de symboles de richesse devenus lambda à l'heure actuelle.

En ce qui concerne le prestige des études, il faut savoir que ce qui apparait comme une carrière exceptionnelle pour les classes moyennes ne l'est pas du tout pour les classes moyennes hautes/supérieures. Faire des études de médecin quand on a de quoi prétendre à de hautes études de commerce, ingé ou sciences politiques, c'est faire partie du bas du panier. Il faut ajouter que les professions médicales sont très déconnectées de la réalité du marché du travail en général et incapables de gérer autre chose que des patients ; beaucoup de jeunes médecins ne veulent plus faire de libéral pour cette raison. Les carrières dans le public sont payées une misère, déclenchant à la fois le mépris des gens aisés et celui des fonctionnaires qui voient un médecin débarquer avec un salaire souvent supérieur à celui d'un agent en fin de carrière / un directeur d'établissement de taille allant de 500 à 2000 personnes.

Bref, comme beaucoup de professions dites ""libérales"" (malgré la subvention publique intégrale d'une bonne partie des actes), la médecine s'est largement démocratisée et s'est donc flinguée d'elle même. Il ne serait pas étonnant qu'au vu de la pénurie de médecins, avec en plus le problème du nombre de médecins travaillant à 80, voire 50, voire 30% (oui oui certaines médecins osent), la profession soit éclatée dans les prochaines années à travers une chaine de techniciens financés par les labos.

Le 10 mars 2025 à 00:44:12 :
Le niveau social et le prestige associé à la médecine a considérablement diminué depuis au moins deux générations : un médecin avait autrefois les moyens de se payer plusieurs maisons, d'avoir du personnel de maison, plusieurs locataires. Actuellement leur arrivée dans le monde professionnel est tellement tardive qu'ils attendent en général la cinquantaine pour commencer à sortir des dettes d'achat du cabinet et des appareils. La loi empêchant l'endettement à plus de 35% est une catastrophe pour l'investissement dans ces professions qui ont un reste à vivre élevé qu'ils claquent en vacances, voitures, ... autant de symboles de richesse devenus lambda à l'heure actuelle.

En ce qui concerne le prestige des études, il faut savoir que ce qui apparait comme une carrière exceptionnelle pour les classes moyennes ne l'est pas du tout pour les classes moyennes hautes/supérieures. Faire des études de médecin quand on a de quoi prétendre à de hautes études de commerce, ingé ou sciences politiques, c'est faire partie du bas du panier. Il faut ajouter que les professions médicales sont très déconnectées de la réalité du marché du travail en général et incapables de gérer autre chose que des patients ; beaucoup de jeunes médecins ne veulent plus faire de libéral pour cette raison. Les carrières dans le public sont payées une misère, déclenchant à la fois le mépris des gens aisés et celui des fonctionnaires qui voient un médecin débarquer avec un salaire souvent supérieur à celui d'un agent en fin de carrière / un directeur d'établissement de taille allant de 500 à 2000 personnes.

Enfin quelqu'un qui prend en compte les variables dans leur globalité
Je m'apprête à m'insérer dans le monde professionnel en tant que dermato et j'observe exactement la même chose

Pour s'installer en cabinet maintenant il faut un apport monstrueux, si tu es pas aidé par tes parents c'est très difficile
On a souvent en tête des témoignages de médecins âgés qui font croire que tout est facile
Tout a été simple pour eux, mais pour nous ce sera drastiquement différent

Et complètement d'accord sur le prestige

Le 10 mars 2025 à 00:44:12 :
Le niveau social et le prestige associé à la médecine a considérablement diminué depuis au moins deux générations : un médecin avait autrefois les moyens de se payer plusieurs maisons, d'avoir du personnel de maison, plusieurs locataires. Actuellement leur arrivée dans le monde professionnel est tellement tardive qu'ils attendent en général la cinquantaine pour commencer à sortir des dettes d'achat du cabinet et des appareils. La loi empêchant l'endettement à plus de 35% est une catastrophe pour l'investissement dans ces professions qui ont un reste à vivre élevé qu'ils claquent en vacances, voitures, ... autant de symboles de richesse devenus lambda à l'heure actuelle.

En ce qui concerne le prestige des études, il faut savoir que ce qui apparait comme une carrière exceptionnelle pour les classes moyennes ne l'est pas du tout pour les classes moyennes hautes/supérieures. Faire des études de médecin quand on a de quoi prétendre à de hautes études de commerce, ingé ou sciences politiques, c'est faire partie du bas du panier. Il faut ajouter que les professions médicales sont très déconnectées de la réalité du marché du travail en général et incapables de gérer autre chose que des patients ; beaucoup de jeunes médecins ne veulent plus faire de libéral pour cette raison. Les carrières dans le public sont payées une misère, déclenchant à la fois le mépris des gens aisés et celui des fonctionnaires qui voient un médecin débarquer avec un salaire souvent supérieur à celui d'un agent en fin de carrière / un directeur d'établissement de taille allant de 500 à 2000 personnes.

Bref, comme beaucoup de professions dites ""libérales"" (malgré la subvention publique intégrale d'une bonne partie des actes), la médecine s'est largement démocratisée et s'est donc flinguée d'elle même. Il ne serait pas étonnant qu'au vu de la pénurie de médecins, avec en plus le problème du nombre de médecins travaillant à 80, voire 50, voire 30% (oui oui certaines médecins osent), la profession soit éclatée dans les prochaines années à travers une chaine de techniciens financés par les labos.

Commentaire construit

belle réflexion

esprit d'analyse

je te félicite khey

10/10 avec les félicitations du conseil de classe

[00:43:30] <GilbertDeter09>

Le 10 mars 2025 à 00:36:54 :

[00:36:25] <GilbertDeter09>
Oui maintenant on se fait traiter comme de la merde
Les patients nous prennent pour leurs bobonnes et nos salaires baissent drastiquement depuis quelques années

Ah oui tu sembles complètement brisé, surtout au vu de ta signature

Pourtant les ingesclave disent toujours qu'ils auraient dû go méd

C'est pas un combat entre ingé et médecin
C'est juste qu'à notre époque il vaut mieux être influenceur tiktok ou acteur de tv réalité plutôt que médecin
C'est beaucoup plus accessible, beaucoup moins encadré par l'état, beaucoup moins de contraintes, et même moins d'impôts

Plus prestigieux, ça gagne mieux, ils sont adulés par les jeunes d'aujourd'hui... tout le monde veut le devenir...

Je suis étudiant véto. Tu penses que moi aussi je vais finir brisé plus tard par les impôts et la bureaucratie française avant de finir en dépression lorsque je verrais que je toucherai 2k/mois ?

En dépit du fait que ça fait mouiller les femelles quand je parle de mes études

Le 10 mars 2025 à 00:48:29 :

[00:43:30] <GilbertDeter09>

Le 10 mars 2025 à 00:36:54 :

[00:36:25] <GilbertDeter09>
Oui maintenant on se fait traiter comme de la merde
Les patients nous prennent pour leurs bobonnes et nos salaires baissent drastiquement depuis quelques années

Ah oui tu sembles complètement brisé, surtout au vu de ta signature

Pourtant les ingesclave disent toujours qu'ils auraient dû go méd

C'est pas un combat entre ingé et médecin
C'est juste qu'à notre époque il vaut mieux être influenceur tiktok ou acteur de tv réalité plutôt que médecin
C'est beaucoup plus accessible, beaucoup moins encadré par l'état, beaucoup moins de contraintes, et même moins d'impôts

Plus prestigieux, ça gagne mieux, ils sont adulés par les jeunes d'aujourd'hui... tout le monde veut le devenir...

Je suis étudiant véto. Tu penses que moi aussi je vais finir brisé plus tard par les impôts et la bureaucratie française avant de finir en dépression lorsque je verrais que je toucherai 2k/mois ?

Maintenant il y a des chaines de cliniques veto non ? univet ... et autres
Donc vous serez tous salariés et payés relativement mal ?

Je vois mal un veto de nos jours être indépendant avec son propre cabinet
D'ailleurs s'il l'achètent il pourra surement pas le revendre, face à la concurrence des grands groupes

Le 10 mars 2025 à 00:47:45 :

Le 10 mars 2025 à 00:44:12 :
Le niveau social et le prestige associé à la médecine a considérablement diminué depuis au moins deux générations : un médecin avait autrefois les moyens de se payer plusieurs maisons, d'avoir du personnel de maison, plusieurs locataires. Actuellement leur arrivée dans le monde professionnel est tellement tardive qu'ils attendent en général la cinquantaine pour commencer à sortir des dettes d'achat du cabinet et des appareils. La loi empêchant l'endettement à plus de 35% est une catastrophe pour l'investissement dans ces professions qui ont un reste à vivre élevé qu'ils claquent en vacances, voitures, ... autant de symboles de richesse devenus lambda à l'heure actuelle.

En ce qui concerne le prestige des études, il faut savoir que ce qui apparait comme une carrière exceptionnelle pour les classes moyennes ne l'est pas du tout pour les classes moyennes hautes/supérieures. Faire des études de médecin quand on a de quoi prétendre à de hautes études de commerce, ingé ou sciences politiques, c'est faire partie du bas du panier. Il faut ajouter que les professions médicales sont très déconnectées de la réalité du marché du travail en général et incapables de gérer autre chose que des patients ; beaucoup de jeunes médecins ne veulent plus faire de libéral pour cette raison. Les carrières dans le public sont payées une misère, déclenchant à la fois le mépris des gens aisés et celui des fonctionnaires qui voient un médecin débarquer avec un salaire souvent supérieur à celui d'un agent en fin de carrière / un directeur d'établissement de taille allant de 500 à 2000 personnes.

Enfin quelqu'un qui prend en compte les variables dans leur globalité
Je m'apprête à m'insérer dans le monde professionnel en tant que dermato et j'observe exactement la même chose

Pour s'installer en cabinet maintenant il faut un apport monstrueux, si tu es pas aidé par tes parents c'est très difficile
On a souvent en tête des témoignages de médecins âgés qui font croire que tout est facile
Tout a été simple pour eux, mais pour nous ce sera drastiquement différent

Et complètement d'accord sur le prestige

Je pense qu'une bonne partie de la pop a encore l'image du médecin bourgeois d'antan

quand je vois comment mon cousin généraliste galère pour trouver un local pour s'installer

tu comprends que les contraintes administratives sont faites exprès

Le 10 mars 2025 à 00:47:45 :

Le 10 mars 2025 à 00:44:12 :
Le niveau social et le prestige associé à la médecine a considérablement diminué depuis au moins deux générations : un médecin avait autrefois les moyens de se payer plusieurs maisons, d'avoir du personnel de maison, plusieurs locataires. Actuellement leur arrivée dans le monde professionnel est tellement tardive qu'ils attendent en général la cinquantaine pour commencer à sortir des dettes d'achat du cabinet et des appareils. La loi empêchant l'endettement à plus de 35% est une catastrophe pour l'investissement dans ces professions qui ont un reste à vivre élevé qu'ils claquent en vacances, voitures, ... autant de symboles de richesse devenus lambda à l'heure actuelle.

En ce qui concerne le prestige des études, il faut savoir que ce qui apparait comme une carrière exceptionnelle pour les classes moyennes ne l'est pas du tout pour les classes moyennes hautes/supérieures. Faire des études de médecin quand on a de quoi prétendre à de hautes études de commerce, ingé ou sciences politiques, c'est faire partie du bas du panier. Il faut ajouter que les professions médicales sont très déconnectées de la réalité du marché du travail en général et incapables de gérer autre chose que des patients ; beaucoup de jeunes médecins ne veulent plus faire de libéral pour cette raison. Les carrières dans le public sont payées une misère, déclenchant à la fois le mépris des gens aisés et celui des fonctionnaires qui voient un médecin débarquer avec un salaire souvent supérieur à celui d'un agent en fin de carrière / un directeur d'établissement de taille allant de 500 à 2000 personnes.

Enfin quelqu'un qui prend en compte les variables dans leur globalité
Je m'apprête à m'insérer dans le monde professionnel en tant que dermato et j'observe exactement la même chose

Pour s'installer en cabinet maintenant il faut un apport monstrueux, si tu es pas aidé par tes parents c'est très difficile
On a souvent en tête des témoignages de médecins âgés qui font croire que tout est facile
Tout a été simple pour eux, mais pour nous ce sera drastiquement différent

Et complètement d'accord sur le prestige

Je pense que tu devrais aller dans une grande ville et te déconventionner. Les RDV de dermato sont une plaie à obtenir à Paris, Lyon, Lille, Marseille. S'il y a au moins un avantage à la situation actuelle c'est que la question du rachat de patientèle ne se pose même plus : les vieux médecins lâchent leur cabinet sans chercher à vendre la clientèle. Tant pis si c'est injuste pour les patients qui n'ont pas les moyens, ils n'ont qu'à avoir une mutuelle. Et tu auras largement de quoi remplir tes créneaux avec le nombre de personnes cherchant ne serait ce qu'un médecin à voir régulièrement (coucou les renouvellements de certificats et d'ordonnances donnés par le spécialiste )

[00:49:54] <GilbertDeter09>

Le 10 mars 2025 à 00:48:29 :

[00:43:30] <GilbertDeter09>

Le 10 mars 2025 à 00:36:54 :

[00:36:25] <GilbertDeter09>
Oui maintenant on se fait traiter comme de la merde
Les patients nous prennent pour leurs bobonnes et nos salaires baissent drastiquement depuis quelques années

Ah oui tu sembles complètement brisé, surtout au vu de ta signature

Pourtant les ingesclave disent toujours qu'ils auraient dû go méd

C'est pas un combat entre ingé et médecin
C'est juste qu'à notre époque il vaut mieux être influenceur tiktok ou acteur de tv réalité plutôt que médecin
C'est beaucoup plus accessible, beaucoup moins encadré par l'état, beaucoup moins de contraintes, et même moins d'impôts

Plus prestigieux, ça gagne mieux, ils sont adulés par les jeunes d'aujourd'hui... tout le monde veut le devenir...

Je suis étudiant véto. Tu penses que moi aussi je vais finir brisé plus tard par les impôts et la bureaucratie française avant de finir en dépression lorsque je verrais que je toucherai 2k/mois ?

Maintenant il y a des chaines de cliniques veto non ? univet ... et autres
Donc vous serez tous salariés et payés relativement mal ?

Je vois mal un veto de nos jours être indépendant avec son propre cabinet
D'ailleurs s'il l'achètent il pourra surement pas le revendre, face à la concurrence des grands groupes

Oui il existe des chaînes mais ça reste des salaires pas glorieux à ce que j'ai compris : de l'ordre de 30 000-40 000k/an en BRUT ( )
Apparemment véto ça brasse que lorsque t'es en libéral