Comment DEVENIR TRÈS CULTIVÉ ?
Ou alors noter à chaque chapitre ce qu'on en retient?
Le 15 mars 2025 à 22:10:09 :
Appel aux clés érudits,
des conseils pour se forger une bonne culture générale ?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Il faut beaucoup arroser les quelques graines de notre esprit de vin et de miel, voilà tout.
Plaisanterie mise à part, je ne suis pas érudit, mais je pense qu’il faut surtout s’approprier les idées et les concepts pour les assimiler aisément. Les domaines du savoir sont trop vastes pour être vus dans leur ensemble. Alourdir son bagage ne garantit pas forcément de savoir comment l’acquérir depuis un point de départ nouveau. C’est ce qu’il faut chercher, selon moi un maître reste toujours étudiant, bien que tout étudiant ne soit pas forcément maître. Ainsi, il semble sage d’apprendre à apprendre, plutôt que de chercher uniquement à savoir.
Il faut être un nomade qui parcourt les idées et réutilise sans cesse ce qu’il a vu ailleurs. Petite parenthèse le lieu où tu te trouves pour apprendre, l’ambiance, influence la façon dont ton esprit va percevoir ce que tu observes.
Arrose toi, plante toi quelque part, t’as besoin de soleil mais en cette saison tu prendras la vitamine nécessaire en repas, comprimés. Prends la merde qui sort de ton cul qui te servira d’engrais et passe celle-ci sur le dos de tes pieds pour renforcer tes os et t’aider à bien grandir.
Ainsi, tu sera bien cultivé.
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Documentaires
Prendre de grandes distances avec internet
Le 15 mars 2025 à 23:25:38 :
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Documentaires
Prendre de grandes distances avec internet
Résumer la culture à la lecture et à la non-fiction
Musée, théâtre, opéra, expositions scientifiques... vous etes pas obligés d'être des rats de labo putain
Tu apprends durant toute ta vie, mais parfois tu ignores ce que tu sais ou oublies ce qui, autrefois, te semblait évident.
Apprendre à apprendre > savoir un instant
Et savoir apprendre est la meilleure façon d’accéder à des niveaux de savoir supérieurs, car il devient naturel de croiser les idées.
Il faut vivre, car les idées doivent se mouvoir par la parole ou le mouvement. La lecture aussi, bien sûr, mais à elle seule, elle ne suffit pas.
J’ai lu des clés qui parlaient d’écrire ses idées ou de les résumer : c’est une très bonne chose. La mémoire "active" est un type de mémoire.
Pour mieux retenir, il existe plusieurs groupe de mêmoire que tu peut utilisé en groupe pour amplifié les effets, ou travaillé individuellement pour augmenté tes capacités d'apprentissage et de mémorisation, certaine ce combine naturellement.
Mémoire visuelle, kinesthésique (Comprend la scripturale), mémoire scripturale, (Lorsque tu écrit, elles agissent ensembles) mémoire auditive, mémoire tactile, mémoire olfactive, mémoire gustative, mémoire émotionnelle, mémoire verbale ( =/= auditive, verbale = mot, audio = son, voix)
Chercher à tout retenir peut aussi être une perte de temps, mais il faut savoir ralentir et donner à son corps le répit qu’il mérite.
Connaissez-vous des formations afin d'apprendre à apprendre?
Non mais tu peut pioché des idées de partout sur internet, et en trouver toi même.
Le 15 mars 2025 à 23:41:46 :
Pourrais-tu nous donner tes sources afin de commencer quelque part?
Cela s'est fait de manière très éparse.
Je ne sais pas vraiment, d’ou me vient quoi, mais je sais que j’ai commencé par les pensées stoïciennes. Pour ce qui est de mes idées sur la mémoire, c’était une conférence du champion de France de mémoire, je crois, que je me suis ensuite réappropriée. Mais l’idée générale, la première fois que je l’ai vue venait de lui.
Principalement, je dirais mes propres réflexions couplées à celles d’autres forumeurs, toutes forcément inspirées de penseurs qui étaient là avant nous.
C’est donc trop diffus pour dire "Ceci vient de là."
Je vais essayer de trouver quelque chose de bien pour débuter.
J'ingère énormément d'information mais il y'a peu de rétention et c'est très frustrant.
J’en suis désolé, mais je crois que l’importance que je donne aux stoïciens, malgré mes désaccords actuels, provient en partie de l’émerveillement hasardeux que j’ai ressenti en les découvrant. Si je te disais de commencer par eux, bien qu’ils semblent une base solide, cela risquerait de détruire cet émerveillement, qui s’éclipse au fur et à mesure que la pensée est absorbée.
Je crois que c’est à toi de choisir par où commencer, en fonction de tes propres affinités. Justement, jouer avec les idées, c’est aussi s’approprier le savoir qui devient le nôtre. Par contre, je pense pouvoir partager quelques astuces si tu le souhaites.
Reste ouvert, et ne te soumet pas à la pensée des autres, je dirais qu’il me semble important de ne pas céder aux arguments d’autorité liés aux noms.
Pour moi, un penseur ne saurait en vouloir à un élève de lui opposer des réflexions même semblant infondées. Il faut être ouvert, mais non soumis c’est ainsi que tes idées s’affinent.
Pour modifier le réel, je crois qu’il faut d’abord l’accepter pour le comprendre tout en conservant une once de rébellion pour désirer le changer.
Ce n’est ni un refus catégorique, ni une acceptation totale. C’est aussi une occasion pour une pensée puissante de déconstruire tes arguments et ainsi de te convaincre réellement, ou au contraire pour toi de l’améliorer.
Si tu te soumets par complaisance, cela n’arrivera pas. Et si tu rejettes tout, non plus.
Le 15 mars 2025 à 23:58:23 :
Merci beaucoup, j'aimerais vraiment commencer quelque part car il y'a beaucoup trop de technique différente.
J'ingère énormément d'information mais il y'a peu de rétention et c'est très frustrant.
Va là où tu te sens bien, ce serait mon avis.
On ne sait pas ce que nous trouverons dans les contrées de l’esprit, mais le moment présent lui, n’est pas totallement un mystère. Si tu ne trouves pas la vérité que tu cherches dans ton cas, la connaissance tu passeras au moins des moments agréables.
Mieux vaut découvrir une profondeur sans fin là où l’on pensait voir une simple amourette, que l’inverse. Cherche l’amourette, tu trouveras peut être une femme.
J’aborde ainsi la connaissance : tu peux préparer le contexte, comme un dîner, mais trop de technique tue le moment. C’est un équilibre, qui viendra parfois aussi par l’excès. L’important, c’est de se plaire.
Tes envies peuvent être changeantes, ce n’est pas mal.
J'ingère énormément d'information mais il y'a peu de rétention et c'est très frustrant.
Alors, peut être dois tu ingérer moins pour digérer davantage. La façon dont tu apprends compte beaucoup améliore doucement ta mémoire, mais jamais trop le même jour, sans quoi tu parasites le reste de ton apprentissage quotidien.
Par exemple j’ai participé à une formation sur le vin où j’ai appris, que les récepteurs de la langue finissent par être saturés au fil de la journée. J’imagine que cela est vrai pour les autres sens. Un contexte structuré t’aide aussi à enregistrer, car il réduit le chaos visuel. Cela semble suivre la même logique.
Le 16 mars 2025 à 00:04:27 :
J’en suis désolé, mais je crois que l’importance que je donne aux stoïciens, malgré mes désaccords actuels, provient en partie de l’émerveillement hasardeux que j’ai ressenti en les découvrant. Si je te disais de commencer par eux, bien qu’ils semblent une base solide, cela risquerait de détruire cet émerveillement, qui s’éclipse au fur et à mesure que la pensée est absorbée.Je crois que c’est à toi de choisir par où commencer, en fonction de tes propres affinités. Justement, jouer avec les idées, c’est aussi s’approprier le savoir qui devient le nôtre. Par contre, je pense pouvoir partager quelques astuces si tu le souhaites.
Reste ouvert, et ne te soumet pas à la pensée des autres, je dirais qu’il me semble important de ne pas céder aux arguments d’autorité liés aux noms.
Pour moi, un penseur ne saurait en vouloir à un élève de lui opposer des réflexions même semblant infondées. Il faut être ouvert, mais non soumis c’est ainsi que tes idées s’affinent.
Pour modifier le réel, je crois qu’il faut d’abord l’accepter pour le comprendre tout en conservant une once de rébellion pour désirer le changer.
Ce n’est ni un refus catégorique, ni une acceptation totale. C’est aussi une occasion pour une pensée puissante de déconstruire tes arguments et ainsi de te convaincre réellement, ou au contraire pour toi de l’améliorer.
Si tu te soumets par complaisance, cela n’arrivera pas. Et si tu rejettes tout, non plus.
Ta reflexion est très interessante, j'ai parfois tendance à me soumette à une autorité que j'estime plus compétente et les interrogations qui émergent dans mon esprit sont vite inhumés car jugé impudente.
J'aimerais beaucoup que les informations restent pour ensuite pouvoir développer des reflexions pertinentes et finir par penser par moi même, librement.
J'ai parfois l'impression que je répète beaucoup ce que je vois ou lis..
les deux mots clé : curiosité et mémoire
il a dit les termes
+ lecture assidue, quelle que soit le sujet et socialbilisation pour pouvoir confronter ce que tu as retenu et te nourrir de la culture des autres
j'ai un pote qui boucle sur la socio/ethno et qui n'en sort pas, ne sait pas en parler et ne s'interesse à rien d'autre. c'est une impasse.
Tu peux t'abonner à une revue scientifique de vulgarisation aussi
Le 16 mars 2025 à 00:33:28 :
Le 16 mars 2025 à 00:04:27 :
J’en suis désolé, mais je crois que l’importance que je donne aux stoïciens, malgré mes désaccords actuels, provient en partie de l’émerveillement hasardeux que j’ai ressenti en les découvrant. Si je te disais de commencer par eux, bien qu’ils semblent une base solide, cela risquerait de détruire cet émerveillement, qui s’éclipse au fur et à mesure que la pensée est absorbée.Je crois que c’est à toi de choisir par où commencer, en fonction de tes propres affinités. Justement, jouer avec les idées, c’est aussi s’approprier le savoir qui devient le nôtre. Par contre, je pense pouvoir partager quelques astuces si tu le souhaites.
Reste ouvert, et ne te soumet pas à la pensée des autres, je dirais qu’il me semble important de ne pas céder aux arguments d’autorité liés aux noms.
Pour moi, un penseur ne saurait en vouloir à un élève de lui opposer des réflexions même semblant infondées. Il faut être ouvert, mais non soumis c’est ainsi que tes idées s’affinent.
Pour modifier le réel, je crois qu’il faut d’abord l’accepter pour le comprendre tout en conservant une once de rébellion pour désirer le changer.
Ce n’est ni un refus catégorique, ni une acceptation totale. C’est aussi une occasion pour une pensée puissante de déconstruire tes arguments et ainsi de te convaincre réellement, ou au contraire pour toi de l’améliorer.
Si tu te soumets par complaisance, cela n’arrivera pas. Et si tu rejettes tout, non plus.
Ta reflexion est très interessante, j'ai parfois tendance à me soumette à une autorité que j'estime plus compétente et les interrogations qui émergent dans mon esprit sont vite inhumés car jugé impudente.
J'aimerais beaucoup que les informations restent pour ensuite pouvoir développer des reflexions pertinentes et finir par penser par moi même, librement.
J'ai parfois l'impression que je répète beaucoup ce que je vois ou lis..
C’est sûrement le cas, c’est une question de degrés et de compréhension de soi. Tu sembles te comprendre sur ce point, et cette capacité est une preuve d’intelligence.
La pensée est une sphère de connaissance, dont le noyau est enfouis dans l’inconscient, une surface visible dans le conscient. Plus cette masse de savoir est grande, plus elle exerce sa propre gravité et moins elle est influencée par des forces extérieures, comme des planètes autour d’un astre. Mais trop de savoir figé peut faire taire l’imaginaire, oublié un peut, c’est reconstruire toujours.
Un savoir figé, sans doutes ni oublis, est comme ce livre des anciennes croyances qui rend aveugles ceux qui tentent de tricher avec la réalité, le recueil de poésie que l’univers lègue aux hommes pour qu’ils jouent et explorent, plutôt que de simplement sauter toutes les pages pour en trouver la dernière, la quête de connaisance, c’est avant tout la chercher, pas la trouver.
Connaitre la fin du livre, n’est pas l’avoir lu, car la lecture est un acte et celui qui vie connait mieux les lignes que celui qui seulement en énonce les termes résumer.
Une pensée profonde et nourrie d’un vaste savoir se trouve moins facilement modulée par le contexte immédiat, car elle repose sur des bases éprouvées, la masse de ton esprit, opposée à celle de ton contexte. Mais, il faut aussi savoir quitter ces bases sans les oublier, afin de ramener ensuite dans notre structure les idées qu’une expérience de pensée étrange nous a apportées, ou pour un temps, nous avons laisser nos propres certitudes ou choix. Chaque domaine à ses lois, et à Rome dit ont, fait comme les Romains.
La stabilité ne signifie pas une fermeture. Une intelligence sincère ne se contente pas d’accumuler du savoir, elle absorbe assimile et reformule les idées nouvelles en les intégrant à sa propre mécanique. Il ne s’agit pas d’un simple reflet des pensées d’autrui, mais d’une capacité à les transformer et les enrichir, par des combinaisons qui nous sont propres.
Données du topic
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- mat10101
- Date de création
- 15 mars 2025 à 22:10:09
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