La restauration à Paris, ça a toujours été une affaire de migration. Les auvergnats ont longtemps régné en maitres avec tous leurs bistrots, une quasi mafia. Quand ils ont vendu, les nouveaux immigrés ont racheté; en particulier les chinois qui ont un très gros levier d'emprunt avec la tontine. Bcp d'épiceries chinoises avaient des dark kitchen depuis des années. Puis quand les restaux sont devenus 'dématerialisés' sans façade apparente, le modèle chinois a été copié par l'autre 'vague migratoire majoritaire'. Ca a été l'occasion de blanchir l'argent de la drogue (ce qui se faisait déjà pas mal avec le business du kebab/tacos)et le traffic de visa 'travail'. C'est devenu rentable et donc la réalité est beaucoup plus visible quand le business a ouvert des vraies boutiques fast-food.