Placé en détention provisoire en septembre 2021, Mohamed D. est pris en charge depuis quatre mois à l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Villejuif, l’hôpital carcéral, « en raison d’hallucinations acoustico-verbales ». « Les avis médicaux réguliers notent la persistance de ces hallucinations », détaille l’avocate, qui avait donc demandé, quelques semaines avant le procès, la désignation d’un expert chargé de se prononcer sur l’état de santé de l’accusé et de statuer, surtout, sur sa compatibilité ou non avec une comparution aux assises.