Xavier Bertrand ne peut PAS être Premier Ministre
Le 03 septembre 2024 à 12:58:02 DucdeGuyenneIII a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 12:55:59 :
Le 03 septembre 2024 à 12:45:32 Takeshin a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 12:38:55 :
Le 03 septembre 2024 à 12:35:17 ChatAuCaca a écrit :
> Le 03 septembre 2024 à 12:34:24 https://www.jeuxvideo.com/profil/prodeck2?mode=infos a écrit :
> > Le 03 septembre 2024 à 12:32:28 https://www.jeuxvideo.com/profil/chataucaca?mode=infos a écrit :
> > > Le 03 septembre 2024 à 12:30:46 https://www.jeuxvideo.comcom/profil/https://www.jeuxvideo.com/profil/prodeck2?mode=infos?mode=https://www.jeuxvideo.com/profil/infos?mode=infos a écrit :
> > > > Le 03 septembre 2024 à 12:28:03 https://www.jeuxvideo.comm/profil/chataucaca?mode=https://www.jeuxvideo.com/profil/infos?mode=infos a écrit :
> > > > > Le 03 septembre 2024 à 12:27:28 https://www.jeuxvideo.comcom/profil/https://www.jeuxvideo.com/profil/https://www.jeuxvideo.com/profil/prodeck2?mode=infos?mode=infos?mode=https://www.jeuxvideo.com/profil/infos?mode=https://www.jeuxvideo.com/profil/infos?mode=infos a écrit :
> > > > >
> > > > > > Le 03 septembre 2024 à 12:18:02 https://www.jeuxvideo.com/profil/chinoisaparis?mode=https://www.jeuxvideo.com/profil/infos?mode=https://www.jeuxvideo.com/profil/infos?mode=infos a écrit :
> > > > >
> > > > > > Le RN a encore fois fait un bon coup.
> > > > >
> > > > > >
> > > > >
> > > > > > Là où le NFP a abattu toutes ses carte d'entrée de jeu. Le RN reste en arrière pour être le faiseur des rois.
> > > > >
> > > > > >
> > > > >
> > > > > > Simple:
> > > > >
> > > > > > - Le NFP pose ses conditions en 1er: Lucie Castet et extrême gauchisme.
> > > > >
> > > > > > - LREM répond que non. Incompatibilité.
> > > > >
> > > > > >
> > > > >
> > > > > > La seule solution est donc de faire un gouvernement avec l'acceptation tacite du RN.
> > > > >
> > > > > >
> > > > >
> > > > > > Dans un sens, le RN a plus de pouvoir que si il était arrivé 1er avec 50 députés de plus.
> > > > >
> > > > > >
> > > > >
> > > > > > Paradoxe de Condorcet.
> > > > >
> > > > > Les jean-NFP pourront dire ce qu'ils veulent du RN, mais le parti est géré d'une main de maitre depuis quelques temps
![]()
> > > >
> > > > une main de maitre qui termine troisième aux législatives anticipées dans un climat EXTREMEMENT favorable au populisme, bravo le FN, bravo
![]()
> > >
> > > et oui, que tu le veuille ou non, au nombre de députés par parti ils sont premier
![]()
> > > mais bon on te connait ici, dés qu'il s'agit de diabolisé le RN, t'es aux aguets
![]()
> >
> > rien à foutre du RN, mon intérêt c'est la France, mon pays. et personne n'a l'intérêt de la France en tête, ni le RN, ni les centricucks, ni les islamo-fascistes
![]()
>
> un autre khey royaliste du coup ?
![]()
pas du tout, par contre j'ai rien contre l'autocratie, un despote éclairé ça m'irait
![]()
en fait il faudrait une démocratie à l'américaine: les gens votent pour des gens importants par départements qui voteront ensuite le président
![]()
Ça serait pas mieux, t'aurais trois départements (disons, l'Ain, la Moselle et la Dordogne) qui décideraient de la politique nationale, et chaque campagne ne se préoccuperait que des questions qui mobilisent les électeurs de ces départements.
La démocratie américaine c’est surtout un président qui s’occupe essentiellement de politique étrangère et qui ne contrôle presque rien dans les régions qui sont administrées par un gouverneur, ce qui permet de sérieuses variations de politique, d’une région à l’autre.
Surtout que le sens de l'élection américaine c'est que les États votent indépendamment puis selon le votes des États un président fédéral est nommer pour diriger l'ensemble. Ici nous n'avons qu'un État la France.
Sans aller jusqu’à « étatiser » les régions, je suis convaincu que nous devrions leur donner davantage d’autonomie comme les cantons de Suisse ou les Länder d’Allemagne.
Cela aurait pour effet d’avoir des politiques plus adaptées à chaque région, d’avoir une réponse politique beaucoup plus rapide à chaque problème qui se pose, et surtout de décentraliser l’économie en dehors de Paris, ce qui ferait enfin sortir du coma certaines régions et aurait un effet bénéfique sur le pouvoir d’achat, en permettant aux gens de pouvoir se loger un peu partout au lieu de devoir se concentrer dans 2 ou 3 métropoles (avec l’explosion des prix que ça comporte) pour avoir un emploi.
Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
> Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
>> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
> >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
> > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
> > >
> > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
> >
> > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
> > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
> > Vous faites pitié à avaler les éléments de language de LFI
>
> C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
Pour de te répondre.
Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème."Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..
Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.
Le 03 septembre 2024 à 13:01:31 :
Le 03 septembre 2024 à 12:54:30 :
Fact:- La majorité des Français préfère pas de 1er Ministre plutôt qu'un ministre NFP
Fact:
Faut être un gros golem en 2024 pour encore croire en la politique
![]()
Fact :
Personne n'y croit. La démocratie moderne ne peut fonctionner.
Autant s'amuser à prévoir les futurs événements puisque notre patrie s'effondre sans que nous ne puissions rien faire..
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
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> Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
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> > Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
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> >> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
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> > >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
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> > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
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> > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
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> > > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
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> > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
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> > > Vous faites pitié à avaler les éléments de language de LFI
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> > C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
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> Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
>
> Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
Pour de te répondre.
Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème."Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.
Macron avait dit texto que cette dissolution permettrait une "clarification". La clarification est faite : c'est un petit despote en herbe qui ne respecte pas la république, la RES PUBLICA, la chose publique
Il n’y a à ma connaissance aucun Etat d’une taille comparable à la France qui soit à ce point ultra centralisé en UE voire en Occident.
A la limite, la centralisation peut être efficiente sur un tout petit territoire, mais pas dans un grand Etat. C’est une imbécilité héritée des Montagnards et de Robespierre, puis encore davantage poussée à l’extrême par le mégalomane et control freak Napoléon.
Le 03 septembre 2024 à 11:54:53 :
Mais le RN étant le parti ayant récolté le plus de voix ça devrait être Bardella le premier ministre non?
Aucun texte ne dit ça.
Le 03 septembre 2024 à 13:05:49 Ebullition a écrit :
Il n’y a à ma connaissance aucun Etat d’une taille comparable à la France qui soit à ce point ultra centralisé en UE voire en Occident.A la limite, la centralisation peut être efficiente sur un tout petit territoire, mais pas dans un grand Etat. C’est une imbécilité héritée des Montagnards et de Robespierre, puis encore davantage poussée à l’extrême par le mégalomane et control freak Napoléon.
la Hongrie kho, c'est le seul pays qui est plus dictatorial que la France tout en étant dans l'UE/OTAN (sinon Turquie, mais pour moi c'est à part)
Le 03 septembre 2024 à 13:05:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
> Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
> > Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
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> > > Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
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> > >> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
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> > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
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> > > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
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> > > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
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> > > > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
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> > > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
> >
> > > > Vous faites pitié à avaler les éléments de language de LFI
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> > > C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
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> > Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
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> > Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
>
> Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
> Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.
Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
Pour de te répondre.
Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème."Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.Macron avait dit texto que cette dissolution permettrait une "clarification". La clarification est faite : c'est un petit despote en herbe qui ne respecte pas la république, la RES PUBLICA, la chose publique
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Exact
Et une clarification va bientôt aussi être faite à propos des "oppositions" : lesquelles censureront, et lesquelles seront prêtes à essayer de faire aboutir la demande de destitution qui se prépare ? Mon petit doigt me dit que la super opposition qu'est le RN se mouillera pas trop, mais les RNistes ont le culot de se plaindre du front républicain de la part de la gauche.
Quand la gauche votera pour faire dégager Macron pour de bon, qui sera là pour sauver son cul ?
Le 03 septembre 2024 à 13:10:02 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 13:05:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
> Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
>
> > Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
>
> > > Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
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> > >
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> > > > Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
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> > >
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> > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
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> > >
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> > > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
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> > > > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
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> > > > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
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> > > > > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
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> > > > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
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> > > > C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
>
> > >
>
> > > Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
>
> > >
>
> > > Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
>
> >
>
> > Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
>
> > Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.
>
> Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
>
> Pour de te répondre.
> Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
> Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème.
"Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.Macron avait dit texto que cette dissolution permettrait une "clarification". La clarification est faite : c'est un petit despote en herbe qui ne respecte pas la république, la RES PUBLICA, la chose publique
![]()
Exact
Et une clarification va bientôt aussi être faite à propos des "oppositions" : lesquelles censureront, et lesquelles seront prêtes à essayer de faire aboutir la demande de destitution qui se prépare ? Mon petit doigt me dit que la super opposition qu'est le RN se mouillera pas trop, mais les RNistes ont le culot de se plaindre du front républicain de la part de la gauche.
Quand la gauche votera pour faire dégager Macron pour de bon, qui sera là pour sauver son cul ?
je fais absolument pas confiance au RN, ce sont des populistes incompétents
Le 03 septembre 2024 à 13:11:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:10:02 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 13:05:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
> Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
> > Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
> >
> > > Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
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> > > > Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
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> > > > > Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
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> > > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
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> > > > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
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> > > > > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
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> > > > > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
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> > > > > > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
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> > > > > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
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> > > > > > Vous faites pitié à avaler les éléments de language de LFI
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> > > > > C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
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> > > > Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
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> > > > Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
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> > > Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
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> > > Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.
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> > Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
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> > Pour de te répondre.
> > Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
> > Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème.
>
> "Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
>
> Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
> C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.
La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.Macron avait dit texto que cette dissolution permettrait une "clarification". La clarification est faite : c'est un petit despote en herbe qui ne respecte pas la république, la RES PUBLICA, la chose publique
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Exact
Et une clarification va bientôt aussi être faite à propos des "oppositions" : lesquelles censureront, et lesquelles seront prêtes à essayer de faire aboutir la demande de destitution qui se prépare ? Mon petit doigt me dit que la super opposition qu'est le RN se mouillera pas trop, mais les RNistes ont le culot de se plaindre du front républicain de la part de la gauche.
Quand la gauche votera pour faire dégager Macron pour de bon, qui sera là pour sauver son cul ?je fais absolument pas confiance au RN, ce sont des populistes incompétents
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Moi non plus, pourtant ils risquent d'avoir la seule occasion d'en finir avec la macronie pour de bon ... et ils risquent aussi de pas la saisir
Le 03 septembre 2024 à 13:13:00 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 13:11:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:10:02 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 13:05:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 RisiPatate2 a écrit :
> Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
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> > Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
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> > > Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
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> > > > Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
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> > > > > Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
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> > > > > > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
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> > > > > > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
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> > > > > > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
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> > > > > Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
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> > > > > Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
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> > > > Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
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> > > > Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.
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> > > Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
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> > > Pour de te répondre.
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> > > Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
>
> > > Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème.
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> > "Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
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> > Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
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> > C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.
>
> La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
> Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
> C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..
Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.Macron avait dit texto que cette dissolution permettrait une "clarification". La clarification est faite : c'est un petit despote en herbe qui ne respecte pas la république, la RES PUBLICA, la chose publique
![]()
Exact
Et une clarification va bientôt aussi être faite à propos des "oppositions" : lesquelles censureront, et lesquelles seront prêtes à essayer de faire aboutir la demande de destitution qui se prépare ? Mon petit doigt me dit que la super opposition qu'est le RN se mouillera pas trop, mais les RNistes ont le culot de se plaindre du front républicain de la part de la gauche.
Quand la gauche votera pour faire dégager Macron pour de bon, qui sera là pour sauver son cul ?je fais absolument pas confiance au RN, ce sont des populistes incompétents
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Moi non plus, pourtant ils risquent d'avoir la seule occasion d'en finir avec la macronie pour de bon ... et ils risquent aussi de pas la saisir
j'espère un Mario Draghi-like
je vois pas de solution moins délétère
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 :
Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
> Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
>> Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
> >> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
> > >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
> > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
> > > >
> > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
> > >
> > > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
> > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
> > > Vous faites pitié à avaler les éléments de language de LFI
> >
> > C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
>
> Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
>
> Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
Pour de te répondre.
Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème."Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.
Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.
C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.
Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.
Bon en fait, j'ai l'impression que tu oublies 2 choses :
Je commences par la fin de ton message. Les français ont rejetés la politique du président, au premier tour certes. Au second tour le front républicain à fait que le nombres de députés Macroniste a été gonflé. Par conséquent, se rejet ne se fait pas ressentir au sein de l'hémicycle. Au contraire il ont un groupe incontournable.
Maintenant tu me dis que le président doit être un arbitre. Je t'aurais dit d'accord avant la mise en place de l'élection au suffrage universel. Avec le suffrage universel ce dernier est obligatoirement un partisan, et c'est même le chef de ligue d'un mouvement. À partir de là, ça ne peut que ce passer comme ça lors d'une assemblée sans majorité.
Pour tenter de te prouver que son rôle est de trouver un point d'équilibre (et de manière partisane tu as raison), on joue quelque coups d'avance :
Il nomme Castets,
Elle est censuré,
Retour au point d'aujourd'hui.
En fait même si il ne veut pas être le défenseur d'une stabilité il le sera. Car tant qu'il n'auras pas trouvé le point d'équilibre le PM se fera censuré. Et devra nommer le PM qui représente le mieux l'assemblée.
En fait c'est ce sera son rôle même sans le vouloir. Vous voulez un ministre de gauche, il fallait refuser le front républicain. Le point d'équilibre aurait été à gauche ou à droite selon le report de voix. Les macronistes n'aurait eu aucun poids.
Ou alors le PS peut censurer Cazeneuve..
Le 03 septembre 2024 à 13:18:52 :
Ça sera villepin
Il est pas unanimement détesté pour ses intérêts à l'étranger, lui ?
Le 03 septembre 2024 à 13:13:00 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 13:11:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:10:02 RisiPatate2 a écrit :
Le 03 septembre 2024 à 13:05:43 :
Le 03 septembre 2024 à 13:03:21 RisiPatate2 a écrit :
> Le 03 septembre 2024 à 12:50:57 :
>
> > Le 03 septembre 2024 à 12:40:08 :
>
> > > Le 03 septembre 2024 à 12:27:12 :
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> > > > Le 03 septembre 2024 à 12:20:23 :
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> > > > > Le 03 septembre 2024 à 12:06:59 :
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> > > > > > Le 03 septembre 2024 à 12:03:43 :
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> > > > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:58:44 :
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> > > > > > >> Le 03 septembre 2024 à 11:56:55 :
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> > > > > > > >Macron doit cesser de déformer les institutions en décidant à la place de l'Assemblée nationale de qui serait censuré et de qui ne le serait pas
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> > > > > > > > Il doit revenir à la logique issue du résultat des élections et nommer Lucie Castets et le Nouveau Front Populaire à Matignon
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> > > > > > > La logique des institutions c'est de nommer un premier ministre qui ne sera pas censurer immédiatement.
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> > > > > > > Je te défis de me donner un exemple contraire au sien de la Ve.
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> > > > > > > Vous faites pitié à avaler les éléments de language de LFI
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> > > > > > C'est tout à fait faux, d'où tiens-tu ça, que ça serait la logique institutionnelle ? Je ne sais pas ce qui, ni dans les textes ni dans l'esprit, te donne la certitude qu'il revient au chef de l'exécutif de jouer le rôle d'engendrer des coalitions au sein du pouvoir législatif. C'est même tout à fait contraire à l'idée de séparation des pouvoirs.
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> > > > > Je tiens ça des cohabitations précédentes.. C'est au président de nommer le premier ministre, point final. En quoi vous avez à lui dire qui nommer ?
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> > > > > Tu peux répéter 10000 fois que c'est faux ça reste vrai.
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> > > > Les cohabitations précédentes donne un constat qui me donne raison : c'est au sein de la force politique en tête qu'a toujours été recruté le PM. Et ce, même en dehors des périodes de cohabitations.
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> > > > Oui le président à ce pouvoir, mais la "logique des institutions" - qui est autre chose que simplement le plein usage constant et outrancier des pouvoirs - n'est pas que le président ne nomme pas un PM de la force majoritaire en déclarant a priori que la censure aura lieu, puisque dans la logique institutionnelle ce pouvoir de censure revient en revanche à l'assemblée où son camp est minoritaire. Ce n'est pas non plus le rôle du président que de laisser vacant le poste en faisant réserve de son droit de nommer un PM comme il le fait actuellement, et ce n'est pas son rôle de former des coalitions au parlement et de bloquer la vie politique dans un moment aussi crucial le temps d'y parvenir.
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> > > Petit aparté, c'est assez soûlant de discuter avec vous : vous êtes têtus et vous avez les mêmes les éléments de languages, même parfois mots pour mots.
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> > > Pour de te répondre.
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> > > Non les cohabitations précédentes ne te donne pas raison. Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin. Il le nomme car si il nomme un ministre de droite il se fera censuré immédiatement. Idem pour Mitterand. Maintenant pour une assemblée sans majorité cette question de censure devient d'autant plus essentiel.
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> > > Le président nomme le PM afin de trouver le point d'équilibre du parlement. Maintenant je sais que tu seras toujours convaincu que il doit nommer Castets parce que des personnalités qui n'ont pas ce pouvoir l'ont décidé. Mais ça c'est ton problème.
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> > "Ça ne fait pas plaisir, à Chirac de nommer Jospin." ... Justement ? Macron qui cherche à préserver à tout prix sa politique en refusant un PM pouvant mettre en place une politique contradictoire (Entendu ce matin : Cazeneuve aurait été définitivement écarté parce qu'il voulait revenir sur la réforme des retraites), en somme Macron qui cherche à établir son choix non pas selon ce qui s'est formé comme forces politiques à l'assemblée mais bien selon précisément ce qui lui fait plaisir, c'est tout à fait contraire à ce qui s'est passé sous Chirac.
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> > Ce qui est soulant de mon côté ce sont tes tournures prétentions qui contrastent pas mal avec la naïveté de ton propos : non, Macron n'agit pas en tant que celui qui cherche l'équilibre et c'est ton problème si tu es crédule à ce point pour croire qu'il joue un rôle d'arbitre impartial en ce moment. Il a complètement asservi la posture de président à celle de chef partisan, il use de ses prérogatives de chef de l'Etat et prétend servir la stabilité pour éliminer les lignes programmatiques contradictoires même celle populairement plébiscitée, et exploite sa position pour forger dans l'assemblée une majorité qui pourrait à la fois survivre à la censure certes mais surtout qui préservera sa politique.. Un gouvernement qui survivrait à la censure pour faire autre chose ne l'intéresse pas.
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> > C'est sûrement tout à fait son droit, mais ce n'est sûrement pas la logique des institutions qui prévoit la séparation des pouvoirs. C'est légal, mais critiquable, car non démocratique.
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> La naïveté de mon propos... Passons sur cette inversion accusatoir.Il est obligé de chercher l'équilibre. Évidemment il est partisan comme arbitre, c'est un président élu au suffrage universel, il ne peut que l'être ! Évidemment il cherche un équilibre qui le favorise, car je te le rappelle 150 députés macronistes ont été élu (grâce à qui ? Passons) il est rationnel de s'en servir. Par conséquent toute majorité devras s'allier de facto avec les macronistes. Et donc il va chercher un PM qui peut s'allier avec une parti de la gauche. Soir cette équilibre existe et il le trouve, soit il n'existe pas et il devra se rendre à l'évidence et nommer un ministre plus à gauche.C'est tout à fait démocratique. Arrêtez avec ces éléments de languages personne n'est convaincu avec ça..
Je crois que tu saisis vraiment pas ce que doit être le rôle du président : il est chef de l'exécutif. Qu'il choisisse le PM c'est une chose, qu'il ait pour critère de sélection ce qu'il juge être une bonne politique ou non, là il usurpe le rôle de la délibération publique, de la souveraineté populaire qui s'est exprimée aux derniers suffrages et du pouvoir de ses représentants à l'assemblée. Et c'est pourtant ce qu'il a avoué faire lorsqu'il a justifié son choix de refuser Castets dernièrement sur le fondement de ce que cela impliquerait sur les marchés financiers etc. Il est censé être celui qui orchestre l'exécution des politiques choisies, pas le juge qui décide seul des politiques à choisir.Une fois cela compris, on ne peut parler d'un E.Macron qui serait le défenseur de la stabilité institutionnelle : il est le défenseur d'une certaine politique qui a été souverainement rejetée (on pourra au moins se mettre d'accord sur le fait que ces législatives ont été l'expression d'un refus de la politique du quinquennat par la majorité). Or cette volonté de continuation a tout prix après une défaite électorale, ce n'est pas démocratique ET c'est la cause au moins en grande partie de l'instabilité actuelle.
Macron avait dit texto que cette dissolution permettrait une "clarification". La clarification est faite : c'est un petit despote en herbe qui ne respecte pas la république, la RES PUBLICA, la chose publique
![]()
Exact
Et une clarification va bientôt aussi être faite à propos des "oppositions" : lesquelles censureront, et lesquelles seront prêtes à essayer de faire aboutir la demande de destitution qui se prépare ? Mon petit doigt me dit que la super opposition qu'est le RN se mouillera pas trop, mais les RNistes ont le culot de se plaindre du front républicain de la part de la gauche.Quand la gauche votera pour faire dégager Macron pour de bon, qui sera là pour sauver son cul ?
je fais absolument pas confiance au RN, ce sont des populistes incompétents
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Moi non plus, pourtant ils risquent d'avoir la seule occasion d'en finir avec la macronie pour de bon ... et ils risquent aussi de pas la saisir
Sauf que le RN ne veut pas du pouvoir, il y perdrait toute sa pseudo-crédibilité aux yeux des droitards. Il est bien mieux à sa place dans une opposition éternelle qui ne l’engage à rien ni ne lui fait prendre aucun risque, et ce, tout aussi bien payé qu’à l’Elysée.
Données du topic
- Auteur
- DucdeGuyenneIII
- Date de création
- 3 septembre 2024 à 11:45:30
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