L'entourloupe du DSM 5 .gif)
le DSM 5, qui catégorise et regroupe les conditions mentales et les pathologies psychiques, a récemment décrété que "la transidentité n'était plus une malade mentale, et toc les fachos ! on est normaux !" etc etc.
Sauf que quand on lit le DSM5 en question, il dit ceci : « la non conformité de genre n'est pas en soi un trouble mental. L'élément primordial dans la dysphorie de genre est la présence de la détresse clinique significative associée à la condition26. »
Vous avez compris l'entourloupe ?
en gros, le DSM5 dit que c'est pas une maladie, SI, et seulement SI le sujet ne "souffre pas", d'une quelconque manière, de la non-conformité entre son genre de naissance et celui auquel il souhaite s'identifier
ça veut dire que, à la négative, pour être une personne trans "non-malade", il faut avoir choisi d'être trans.... sans nécessité, sans besoin, sans sentiment de gêne ou de souffrance quelconque
il faut donc avoir choisi de devenir trans "comme ça", au pif, pour le fun, ou le loisir, l'amusement, ou la fashion
Parce que si ne serait-ce que la moindre gêne ou besoin s'est fait ressentir dans votre décision de devenir trans, alors, là, c'est une maladie mentale.
Dans les faits, combien de trans sont devenus trans après avoir senti que "qqchose n'allait pas" ? En se regardant dans le miroir ? En se comparant aux autres ? En pensant être "nés dans le mauvais corps" ?
Combien en proportion ?
Conclusion : Pour être un trans "non-malade mental", il faut l'être devenu pour des considérations morales, esthétiques, politiques, MAIS SURTOUT PAS pour des raisons palliatives ou de satisfaction d'un besoin
Autant dire qu'on cherche encore un "trans non-malade" (selon le DSM5) à ce jour.