La Bataille de Verdun c'était si TERRIBLE que ça ?
Je te laisse te faire ton propre avis : http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/temoignage800.htm
Une petite mise en bouche :
Témoignage de Lucien JOURDAN, sergent au 48e R.I. :
" Je mets la tête hors du boyau pour essayer de reconnaître les morts qui sont étendus là. Seul, car tout le monde est terré, je suis épouvanté devant ce gigantesque charnier et suffoqué par l'odeur qui s'en dégage.
A perte de vue, la terre est recouverte de cadavres : tout est changé : les vivants sont sous terre et les morts sur la terre "
Un autre :
Mois de mars 1916, attaque allemande sur les deux rives. Témoignage de Julien SANDRIN, sergent au 11e Génie :
" Dans les attaques de Vaux, en mars, j'ai vu un lieutenant de chasseurs qui, le bras gauche broyé par un éclat d'obus, continuait à se battre avec sa main valide. "
" Un mitrailleur a le ventre ouvert; il accourt ici avec ses pauvres mains crispées sur ses intestins qui s'échappent. L'autre m'arrive, la tête bandée de son pansement individuel, soutenu par un camarade. Je le fais asseoir devant moi, sur la petite caisse, mais il a l'air quasi endormi et ne s'aide pas du tout, laissant sa tête brimbaler de droite et de gauche. Je suis pressé et, sentant les autres qui attendent, je lui demande de se mieux prêter au pansement. Mais lui ne cesse de répéter inlassablement : "Oh ! laissez-moi dormir, laissez-moi dormir".
J'enlève la bande qui lui entoure la tête et alors, la chose horrible m'apparaît: toute la moitié de son cerveau, son hémisphère droit tout entier glisse en dehors de son crâne béant et j'éprouve cette sensation terrible de recevoir dans ma main gauche toute la matière cérébrale de ce malheureux qui, la boite crânienne défoncée et vidée en partie de son contenu, continue de me répéter son leitmotiv : "Laissez-moi dormir". Alors je lui dis: "Oui, mon vieux, va, on va te laisser dormir".
Et je vide ma main de son contenu que je remets à sa place, maintenant le tout avec des compresses et une bande... avec quelles précautions et quelle angoisse !... "Va dormir, va, mon vieux". Soutenu sous chaque bras, ce mort vivant fait quelques pas, s'étend dans un coin. Une piqûre de morphine, une couverture et le sommeil, pour toujours. "
Le 28 décembre 2023 à 09:07:06 :
J'y étais y'a 3 mois. Des trou d'obus de partout, impressionnant. Je me suis cassé la gueule dans un des trous d'ailleurs et j'arrive plus à sortir à cause de l'herbe humide, j'ai du remonter à 4 pattes![]()
Tu aurais pu me rendre visite, j'habite à 45km de Verdun et je fais mes études là-bas.
Le 28 décembre 2023 à 09:08:41 :
Un autre :Mois de mars 1916, attaque allemande sur les deux rives. Témoignage de Julien SANDRIN, sergent au 11e Génie :
" Dans les attaques de Vaux, en mars, j'ai vu un lieutenant de chasseurs qui, le bras gauche broyé par un éclat d'obus, continuait à se battre avec sa main valide. "
" Un mitrailleur a le ventre ouvert; il accourt ici avec ses pauvres mains crispées sur ses intestins qui s'échappent. L'autre m'arrive, la tête bandée de son pansement individuel, soutenu par un camarade. Je le fais asseoir devant moi, sur la petite caisse, mais il a l'air quasi endormi et ne s'aide pas du tout, laissant sa tête brimbaler de droite et de gauche. Je suis pressé et, sentant les autres qui attendent, je lui demande de se mieux prêter au pansement. Mais lui ne cesse de répéter inlassablement : "Oh ! laissez-moi dormir, laissez-moi dormir".
J'enlève la bande qui lui entoure la tête et alors, la chose horrible m'apparaît: toute la moitié de son cerveau, son hémisphère droit tout entier glisse en dehors de son crâne béant et j'éprouve cette sensation terrible de recevoir dans ma main gauche toute la matière cérébrale de ce malheureux qui, la boite crânienne défoncée et vidée en partie de son contenu, continue de me répéter son leitmotiv : "Laissez-moi dormir". Alors je lui dis: "Oui, mon vieux, va, on va te laisser dormir".
Et je vide ma main de son contenu que je remets à sa place, maintenant le tout avec des compresses et une bande... avec quelles précautions et quelle angoisse !... "Va dormir, va, mon vieux". Soutenu sous chaque bras, ce mort vivant fait quelques pas, s'étend dans un coin. Une piqûre de morphine, une couverture et le sommeil, pour toujours. "
Non mais askip c’est easy
l’op aurait pleuré sa petite maman mdr
Le 28 décembre 2023 à 09:12:27 Dingossin a écrit :
Le 28 décembre 2023 à 09:08:52 :
Le 28 décembre 2023 à 09:08:20 154873254986512 a écrit :
Ça sentait le cadavre sur des centaines de km2 mais ça devait chill je pense.N'importe quoi
tu n'étais pas présent tu ne peux pas dire dsl
Le 28 décembre 2023 à 09:12:31 Manurhin73 a écrit :
Affection dans le fort de vaux...
Données du topic
- Auteur
- PtitChatQuiPue
- Date de création
- 28 décembre 2023 à 09:03:10
- Nb. messages archivés
- 36
- Nb. messages JVC
- 35