les animaux de la forêt

les scolytes et bostryches

hôtes divers des pins, sapins, épicéas, chênes et bouleaux, qui creusent sous l'écorce, à la surface du bois, des galeries rayonnantes tout à fait caractéristiques

un scolyte à l’œuvre :

un bostryche à l’œuvre :

le cossus ronge-bois, la zeuzère, la sésie apiforme

dont les grosses chenilles ravagent les saules, les peupliers, les ormes, les chênes, les marronniers mais aussi les arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier, prunier...)

un cossus ronge-bois

une zeuzère :

une saisie apiforme :

parmi les hyménoptères enfin, le sirex géant

dont les larves minent, dans les forêts méridionales, les troncs des sapins et épicéas

non seulement les larves, mais encore les insectes parfaits peuvent se nourrir des feuilles et des jeunes pousses et causer ainsi de graves dommage

dans ce domaine, les coléoptères cèdent le pas aux papillons et à leurs chenilles !

la galéruque de l'orme

ses petites chenilles noirs et jaunes réduisent pendant toute la belle saison les feuilles de l'orme en dentelle, par le passé elle ont à peu près détruit les ormes le long de nombreuses avenues parisiennes

la chrysomèle du peuplier

aux élytres d'un beau rouge vif qui ravage (ainsi que sa larve) les feuilles de peuplier :

chez les papillons maintenant :

les bombyx (bombyx disparate, bombyx moine, bombyx pudibond)

leurs chenilles, surtout celle des deux premières espèces que j'ai cité, dévorent les feuilles de presque tous les arbres forestiers et leur font subir de très graves dommages

bombyx disparate :

bombyx moine :

bombyx pudibond :

les chenilles processionnaires des pins et des chênes

les chenilles écloses au printemps vivent en sociétés dans une sorte de bourse soyeuse volumineuse

elle en sortent la nuit à la queue leu leu pour aller dévorer le feuillage

les poils urticants qui les hérissent rendent leur contact désagréable

leur pullulation a constitué parfois un véritable fléau pour les forêts de pins

photo :

les bombyx du chêne et du pin, les noctuelles et phalène du pin, et les chenilles tordeuses des arbres résineux

elles creusent de fines galeries sur une face des jeunes rameaux et provoquent des torsions définitives et caractéristiques

bombyx du chêne :

noctuelle :

phalène du pin :

chenille tordeuse :

chez les hyménoptères, les larves d'un certain nombre de tenthrèdes

elles abondent parfois les sur les pins dont elles rongent les aiguilles

larves de tenthrèdes :

les insectes causant des galles

un certain nombre d'hyménoptères, de diptères, de pucerons causent la formation, sur les arbres, de boursoufflures d'aspect varié qu'on appelle galles ou cécidies

dans les cas les plus simples, la galle n'est qu'une simple prolifération des tissus normaux et elle s'accompagne souvent d'altérations dans la croissance des organes, révélées par des torsions ou des courbures

parfois la galle est plus complexe, renferme différents tissus anormaux et peut mimer un autre organe, par exemple une galle de chêne a la forme d'une petite pomme rouge (je montrerai les photos après)

l'insecte agit par sa morsure ou sa piqure par les liquides qu'il injecte dans les tissus, enfin et surtout par le contact irritant des larves qui vivent dans la galle car la galle sert de berceau à la larve et lui fournit sa nourriture

parfois, pour le phylloxéra par exemple, le cycle de développement comporte plusieurs générations successives d'insectes au cours de la même année

à chaque génération correspond un type de galle bien défini et chaque insecte parasite toujours le même organe d'une essence bien déterminée (une feuille, un bourgeon, une vieille tige) et y provoque la même galle

on peut observer sur les arbres et les arbrisseaux forestiers de très nombreuses galles, que je vais développer

la galle du chêne

elle est fréquente et caractéristique, elles sont dues souvent à des petits hyménoptères appelés cynips

un cynips :

la galle du chêne :

les galles de l'épicéa et du sapin

elles présentent souvent une galle de rameau qui ressemble à un cône minuscule

galle de l'épicéa :

galle du sapin :

la galle du tremble

les feuilles du tremble ont parfois leur pétiole déformé par une excroissance volumineuse due à de petits pucerons de l'ordre des diptères appelés hamandiola

pour être plus précis on les appelle harmandiola tremulae pour les trembles

photo :

les galles de l'érable et du tilleul

elles se manifestent par des petites sailles rouges parfois très nombreuse sur les feuilles de ces arbres

elles sont dues à des acariens microscopiques, appelés acariens gallicoles

la galle de l'érable :

la galle du tilleul :

la galle de l'églantier

elle se manifeste par des excroissances touffues et rougeoyantes, appelées bédéguars et qui abritent les larves d'un petit cynips (voir mon message au-dessus pour le cynips)

photos :

voilà, j'ai restauré la présentation du jour

demain, je vais présenter les mammifères