Le 15 juillet 2023 Ă 13:51:04 :
Le 15 juillet 2023 Ă 13:49:23 :
Je comprends pas pourquoi il boucle dans son parti mort-né, il est bon pourtant
il croit en un destin politique je pense
MĂȘme si j'ai une mort hĂ©roĂŻque, c'est ce que je cherche. Parce qu'en plus, j'ai toujours rĂȘvĂ© de rentrer dans l'histoire et moi mon hĂ©ros quand j'Ă©tais petit, c'Ă©tait Sparctacus, voyez.
C'Ă©tait pas euh, je rĂȘvais pas d'ĂȘtre patron de l'Express, cet espĂšce de nain avec une Ă©charpe lĂ . Jamais! Donc j'ai exactement la vie dont j'ai rĂȘvĂ©, quand j'Ă©tais jeune.
J'accomplis mon destin. Et comme me le disait Dieudonné récemment "toi et moi, beaucoup de gens ne peuvent pas nous comprendre parce que nous avons un destin". Les gens qui ont un destin c'est trÚs rare. Pour ça qu'ils sont obligés de prendre un peu de pognon, baiser 2-3 putes parce qu'ils ont pas de destin, c'est ça ou rien! Et ils n'ont pas de génie. Bernard-Henri Lévy n'avait pas grand chose à quoi renoncer, il est nul!
Mais moi j'ai du talent, j'ai du talent pour les idĂ©es, le logos. J'ai Ă©crit des grands livres, qui, qui sortiront. VoilĂ . Parce que dans la sĂ©quence 90-2010, y'a personne. Y'a mĂȘme Nabe tellement y'a personne, voyez ce que je veux dire. Je relativise. Y'a moi, y'a DieudonnĂ©, y'a un peu Nabe. PtĂȘtre Dantec pour trois miettes.
Eeuuhh... bon Zemmour on le remettra, voilĂ c'est...
Mais je veux dire, y'a personne! En réalité, c'est pas les mecs de Canal + qui vont survivre. C'est pas Bruno Gaccio qui va rester, enfin j'veux dire c'est évident!
Donc de toute façon, je suis dans l'hist... dans la petite histoire, déjà c'est sûr, la grande, ça dépend de ce qui va se passer demain, s'il y a un processus révolutionnaire qui s'enclenche dans tout l'Occident. Parce que ça peut péter de partout hein, je, je le dis dans mon bouquin.
Et s'il y a un processus rĂ©volutionnaire, il peut m'arriver des tas de choses! De me faire buter, mais d'ĂȘtre aussi Robespierre, parce qu'ailleurs et monter et descendre. Et j'ai dĂ©jĂ signĂ© pour tout ça, je suis un fan de Robespierre depuis l'adolescence et ça ne m'a jamais gĂȘnĂ© l'idĂ©e de monter Ă lâĂ©chafaud avec Saint-Just etc. Jamais. C'est ça que, c'est ça que les, les bourgeois ne peuvent pas comprendre. VoilĂ . Je ne rĂȘve pas de renouveler mon argenterie. Je ne rĂȘve pas d'avoir une voiture avec des des... intĂ©rieurs cuirs.
Y'a un connard une fois qui m'a dit "ouais avant de te connaĂźtre euuuh, de travailler avec toi, j'avais un cabriolet intĂ©rieur cuir". C'est une des raisons pour lesquelles je l'ai virĂ© : je n'ai rien Ă faire avec un connard, qui a un cabriolet intĂ©rieur cuir. Moi j'ai une Lada Niva, elle a 12 ans. VoilĂ . Et je veux pas en changer, parce que le rĂȘve dĂ©jĂ , d'avoir une voiture, pour moi c'est dĂ©jĂ de la merde.
Voilà , je roule à moto depuis toujours, voilà . Parce que déjà , une voiture, c'est déjà un truc, c'est les embouteillages, faire trois fois le tour du quartier pour trouver une place pour se garer.
Je pense que si les hommes sont des sous-hommes aujourd'hui, c'est parce qu'ils acceptent le salariat, et les embouteillages. Moi j'ai ja, j'ai jamais acceptĂ© le salariat, ni les embouteillages. Et c'est pour ça que je suis un ĂȘtre humain encore.
C'est-à -dire que je, je pense que je communie directement avec Bayard. V'voyez? Hein. "Français sans peur, chrétien sans reproche".
Parce que quand on a été salarié du tertiaire, et qu'on a conduit une bagnole dans Paris pendant des années, on est un untermensch. Voyez? Un sous-homme. C'est-à -dire qu'on a été émasculé par la violence et la structure du systÚme. Et c'est pour ça qu'il y a peu de gens qui peuvent me comprendre et que ceux qui me comprennent trÚs bien c'est les mecs de banlieue etc, parce que malgré tous leurs défauts, c'est encore des hommes. Voilà . Et en fait, y'a trÚs peu d'homme aujourd'hui. C'est pour ça quand je vais chez Taddéï, en fait je me tiens bien! Parce que si je m'étais mal tenu la derniÚre fois, j'attrapais Maffesoli par le col et je lui mettais deux tartes dans la gueule.
Et je voyais, je le voyais faire caca sous lui. Parce que ça m'est dĂ©jĂ arrivĂ© moi, d'attraper des mecs par le col, de ce systĂšme-lĂ , dont Beigbeder! Je l'ai attrapĂ©, je l'ai mis deux baffes dans la gueule : il a pĂ©tĂ©, je l'ai entendu faire prout! C'est-Ă -dire, vous savez quand il a la, la trouille, on... il aurait pu faire caca. VoilĂ . VoilĂ . Je l'ai fait dans le coin VIP avec ses gardes du corps et tout. Je l'ai hein, c'Ă©tait risquĂ© pour moi. VoilĂ . Et en fait, c'est... voilĂ , c'est... en fait, moi j'aime Le Pen pour ça, j'aime certains gars de banlieue pour ça, j'aime DieudonnĂ© pour ça. J'aime un monde oĂč il y a encore des hommes qui sont des hommes, des femmes qui sont des hommes.
Tous ces merdes lĂ , tous ces animateurs Ă Canal +, ces machins, ces trucs. Ces politiciens professionnels UMPS, machin etc : c'est des untermensch. VoilĂ , au sens, y'a pas besoin... pas au sens national-socialiste, au sens, je dirais, Audiaresque du terme. VoilĂ . Et euh... et c'est pour ça que je prĂ©fĂšre 10 fois Le Pen... Par exemple, Besancenot pour moi... je sais mĂȘme pas quel mot employer quoi.
Et un jour je vais me retrouver face Ă lui, physiquement. Je vais l'attraper un jour. En tĂȘte Ă tĂȘte. Et j'aurai mes gardes du corps pour bloquer les siens, j'dirai "maintenant on va s'arranger tous les deux". Je vais rigoler parce que je vais mĂȘme pas le f.. le, le frapper. Mais je vais le... j'vais j'avais lui montrer euh... je veux qu'il soit tel qu'il est, une petite merde trouillarde, tu vois, qui fait genre "on fait le mĂ©nage dans les manifs". Il m'a envoyĂ© des mecs sur la gueule je sais pas combien de fois. Ce mec-lĂ , en taule, il fait les pipes et le cafĂ©, voyez? Il sait mĂȘme pas. Il tient deux heures en garde Ă vue avant de se mettre Ă chialer et appeler sa mĂšre. J'ai vĂ©cu tout ça moi, je le sais! Des mecs qui se mettent Ă chialer, en garde Ă vue. Hein, qui sont prĂȘts Ă tout signer, tout ce qu'on leur demande etc.
On est dans un monde oĂč pour exister socialement, quelque soit l'argent que vous avez etc, vous devez avoir mis vos couilles dans le coffre de l'oligarchie, voyez? En fait, euh, c'est ce que me disait un mec, y'a que des chapons. VoilĂ . Et moi ce qui heurte, quand les gens me disent que je suis vulgaire, violent, ils ont pas tout Ă fait... c'est que je suis encore un, un homme. Et quand on regarde Droit de RĂ©ponse encore dans les annĂ©es 70, avec Choron etc, y'avait encore des hommes Ă la tĂ©lĂ© dans les annĂ©es 70! Ca s'est... le prob... ça s'est dĂ©gradĂ© incroyablement vite aujourd'hui.
Aujourd'hui, on est face Ă que des espĂšces d'Ă©masculĂ©s, des sous-hommes. Des gonzesses, par contre, Ă .. qui portent effectivement des culottes, effectivement. Parce que tout s'est, ça c'est les... voilĂ . Il faut qu'il y ait des sous-hommes pour qu'il y ait des sur-femmes etc. Euh, en fait moi simplement, je suis restĂ© euh... finalement un mec des annĂ©es 60. Parce que c'est, c'est de lĂ que je viens, oĂč y'avait De Gaulle, voilĂ , oĂč y'avait Tabarly! Voyez, Tabarly quoi! Je veux dire euh... A l'Ă©poque, je croisais Kersauson, je discutais avec Kersauson, parce que j'ai connu tous ces gens-lĂ parce que j'ai Ă©tĂ© un mondain, parce que je tirais des gonzesses. Euuuh... j'Ă©tais un prĂ©dateur, je racontais ça dans mes romains hein! Tout est dedans. Et effectivement, j'ai connu une Ă©poque, j'ai connu Romain Gary, etc! Enfin j'ai euh... au cafĂ© lĂ euhh.. rue, la rue du bas qui est la rue de Varenne. J'ai connu plein de gens de, de, encore Ă la fin des annĂ©es 70. Donc j'ai vu ces gens qui, j'ai vu que c'Ă©tait possible et que ces gens-lĂ existaient.
Et j'ai vu effectivement ce monde transformer tout ça en fiotasses Canal +. Vous avez vu le physique des animateurs de Canal + ? MĂȘme dĂ©jĂ , on voit quâanthropologiquement, c'est des merdes, c'est des sous-hommes. Ils ont une grosse tĂȘte avec un tout petit corps, vous savez? Des espĂšces de, c'est des mutants.
Euh... j'ai, j'ai l'impression que si je souffle, ils s'envolent, enfin je veux dire. Et j'imagine la trouille physique qu'ont ces mecs-là , s'ils sont confrontés à une vraie réalité.
En fait leur arrogance est uniquement qu'ils sont dans des locaux sécurisés, avec des détecteurs de métaux. Faut voir ce que c'est aujourd'hui ce genre de trucs.
Moi je suis dans des endroits oĂč n'importe qui peut venir euh... je risque des agressions, j'en ai dĂ©jĂ eu. Eux, ils donnent leurs papiers Ă l'entrĂ©e, on leur donne un badge, il y a un sas avec des vigiles, des noirs en gĂ©nĂ©ral hein, toujours des Africains. LĂ y'a bien une division raciale du travail qui les gĂȘne pas. Dans des espĂšces de tour en, en marbre avec des gros ascenseurs en inox. Et puis lĂ ils sont dans leur petit bureau, ils font leur petit numĂ©ro.
Moi j'aimerais bien voir le jour oĂč ça va pĂ©ter dans la rue, comment ils vont se comporter. LĂ je vais rigoler. Parce que moi je suis prĂȘt dĂ©jà à ça, pas eux!
