Maudit Malin : "Les gens de banlieues sont PRIVILEGIES"
A la base, le FN était un parti libéral. Mais le discours et le programme du parti se sont adaptés à la base de son électorat. Marine Le Pen est désormais dans la défense de l'Etat providence. D'ailleurs le vote RN est un vote qui est avant tout un vote de classe, un vote conscient, un vote de gens qui subissent de plein fouet les effets négatifs de la mondialisation et de l'émergence de la société multi culturelle. Dans un vote IFOP en 2012, il a été révélé que 80% des français estimaient que trop de gens abusaient des aides sociales. Dans un autre sondage ifop, on apprenait que pour 67% des français, on en faisait plus pour les immigrés que pour eux. Bref, il y a aussi cette idée que le vote RN est un vote anti système, ce qui est pour le coup discutable c'est le moins que l'on puisse dire. Mais cela traduit une fracture, une rupture de confiance avec les élites politiques traditionnelles. Selon un sondage de l'institut ipsos en 2014, pour 65% des français, les hommes politiques sont corrompus. Et pour 95% d'entre eux, ils agissent avant tout en fonction de leurs propres intérêts. Pour 78% des français, le système démocratique fonctionne mal et leurs idées politiques ne sont pas très bien représentées. On parle souvent d'une fracture entre l'élite et le peuple. Mais pour le géographe, ce n'est pas forcément la meilleure analyse. Pour lui, c'est une façon de masquer les problèmes car les définitions d'élites et de peuples sont trop floues. Surtout tout ne repose pas tant sur les élites que sur les couches supérieures car ce sont elles qui ont bénéficié des choix effectuées par les élites, que ce soit au niveau économique ou sociétal. En fait la véritable fracture serait entre les couches supérieures et les couches populaires, entre les gagnants et les perdants de la mondialisation.
La France périphérique contre les métropoles mondialisées. Peut être que le vrai clivage n'est plus le clivage entre progressistes et populistes, entre la gauche et la droite. Continuer de voir le monde à travers le clivage gauche droite reviendrait à analyser le monde à travers la grille de lecture d'avant la chute du mur de Berlin. La gauche de Hollande a gagné grâce à la question identitaire. Ce n'est pas pour rien que 93% des musulmans avaient voté Hollande. Une fois élu sa ligne était celle du libéralisme sur les questions économiques et sur les questions sociétales. La ligne de la gauche version terra nova, c'est aussi la GPA, la PPMA, la théorie du genre, l'idéologie lgbt et tout un tas de chose allant à l'encontre des valeurs traditionnelles des musulmans. Preuve de cette dissonance cognitive de la gauche voulant attirer l'électorat musulman tout en poussant son agenda progressiste et mondialiste, c'est en 2014 le projet du nom de ABCD égalité qui voulait imposer la théorie du genre à l'école. Et c'est Farida Belghoul, une professeure musulmane, qui va s'opposer à ce projet qui sera ensuite abandonné car la gauche ne voulait pas se mettre son électorat musulman à dos. A presque elle seule, elle avait réussie à faire flancher la gauche car cette dernière savait au fond qu'elle était loin d'être la seule à penser ainsi. Comparons cela avec la manif pour tous qui a réuni des centaines de milliers de personnes, sans aucun effet. Par comparaison, ils ont peur de perdre l'électorat musulman car c'est ce qui les aide à se faire élire d'une part et d'autre part ils veulent garder dans leur tête cette fausse idée qu'ils seraient les défenseurs des " minorités opprimées ".
Un autre sondage ipsos de 2014 montrait que pour 68% des cadres, la mondialisation était une opportunité. Pour 74% des ouvriers, elle était vue comme une menace. Dans un même ordre d'idées, pour 72% des cadres, la France doit s'ouvrir davantage au monde alors que pour 75% des ouvriers, elle doit s'en protéger. Ajoutons à cela le fait pour pour 74% des ouvriers, on ne se sent plus chez soi comme avant. On voit qu'en plus de la situation économique précaire, ils voient le monde qu'ils connaissent s'écrouler autour d'eux. Tout ça au profit d'une classe bobo hors sol qui ne subit pas les conséquences de cette immigration de masse et de cette mondialisation libérale. La mobilité est biens et des personnes est ce qu'il y a de plus cher à la pensée libérale même si cela implique les délocalisations.
Christophe Guilluy : " La France périphérique." est un livre très intéressant que je recommande. La banlieue renvoie à beaucoup de choses. C'est un mot qui peut faire peur, provoquer, faire naître tout un tas d'idées reçues. Mais au fond, on sait bien que la banlieue renvoie à certaines catégories ethno culturelles. On a souvent tendance à entendre parler des pauvres habitants de ces quartiers qui seraient rejetés, misérables et qui subiraient la violence injuste de la police alors qu'il n'ont rien fait de mal. La banlieue c'est aussi une poudrière pour les gouvernements, une qui menace d'exploser à chaque accident. Et quand ça explose elles ont une très grande partie du système médiatico politique derrière elles pour les soutenir et justifier moralement les violences. On se souvient certes de Zied et de Bouna. Mais quasiment personne ne se souvent des morts qu'il y a eu à cause de ces manifestations. L'exemple de Jean Jacques Le Chenadec le montre bien d'ailleurs, dont le meurtrier ne sera condamné qu'à 5 ans de prison. Ou alors Jean Claude Irvoas, tué à coups de pied devant sa femme et ses enfants, comme si la violence de la banlieue était en quelque sorte justifiable car selon certains idéologues et militants, les banlieusards seraient traités si durement. Pourtant lorsque les banlieues s'embrasent, les gouvernements n'envoie pas les CRS voire plus pour tirer sur la foule comme dans le cas des gilets jaunes. Pour certains gauchistes, l'embrasement des banlieues sera l'étincelle censée être le début d'une nouvelle révolution. La comparaison des banlieues françaises avec les minorités raciales des USA au XXème siècle est une comparaison souvent faite, bien qu'inconsciente et ridicule. Surtout sachant que les 2 pays n'ont pas la même histoire et que ces 2 situations ne sont pas comparables.
La banlieue est souvent décrite comme étant à part, comme s'il y avait eu une scission entre la méchante France oppressive et les pauvres banlieues pauvres injustement traitées. Christophe Guilluy va totalement démolir ce mythe. Avant toute chose, je précise que ce type n'est ni d'extrême droite ni même de droite car il est plutôt proche des idées de gauche en réalité. Il ne parle pas en tant que militant politique et il ne s'embarrasse pas du politiquement correct. Il étudie avant tout en tant que géographe qu'il est. Selon une étude de l'INSE cité par Guilluy le taux d'emploi entre 2006 et 2010 pour les hommes non immigrés a fortement baissé et qu'il a augmenté pour les hommes immigrés. On pourrait se dire que c'est parce que la discrimination positive porte ses fruits. En réalité c'est faux et comme ils sont concentrés dans des zones géographiques où il y a des quartiers de logements sociaux, des grandes métropole ils bénéficient d'un plus grand accès aux zones d'emploi les plus actifs. Par comparaison, les habitants de campagne, de petites et moyennes villes font face à bien plus de difficultés en étant moins aisés et moins aidés par l'Etat. La révolte est bel et bien venue de la France périphérique, celle des gilets jaunes. En 2013 à Saint Brieu lors de la fermeture d'une usine agro alimentaire, les manifestations regroupent paysans, employés, chauffeurs routiers et même des petits patrons. C'étaient les fameux bonnets rouges. Et cette manifestation n'était pas seulement une manifestation sociale mais également avec une dimension identitaire, critique à l'égard de l'Europe. Surtout la manifestation n'était pas cette fois ci partie d'une grande ville de l'ouest habituée à ce genre de choses comme Nantes ou Rennes, mais bien de petites et moyennes villes de zones rurales et industrielles.
Les entreprises, à travers leurs plans sociaux, ont pu procéder à des licenciements de masse. Ces plans sociaux ne passent plus par les grandes métropoles mais par les espaces ruraux et industriels. Ce sont ces espaces qui font le plus les frais de l'économie mondialisée notamment des délocalisations. La vision de Guilluy est que les banlieues sont bien intégrées à l'économie mondialisée. Les habitants des métropoles sont relativement privilégiés quand il s'agit de trouver un emploi. Mais aussi parce qu'ils bénéficient de plus d'aides et que leurs emplacements géographiques les dispense de longs trajets. Jusqu'à présent quand on parle de fragilité sociale, on se basait sur un modèle proposé par l'INSEE qui est foireux car il amalgame les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, etc... avec les petites villes qui les environne. Cela fausse tout car les opportunités qu'on trouve dans les grandes villes on ne les retrouve pas dans les petites villes environnantes. Dans le livre de Guilluy, on voit qu'on a d'un côté, une France périphérique représentant 90% des communes et 60% de la population, et de l'autre la France métropolitaine. Il va créer un nouvel outil pour clarifier cette disparité entre les 2 catégories pur analyser la situation française, à savoir un indicateur de fragilité sociale. C'est ce qu'il créé avec le géographe Christophe Noyer. 8 catégories sont prises en compte à savoir, le nombre d'ouvriers par rapport à la population active, le pourcentage d'emplois partiels, le pourcentage d'emplois précaires, les chômeurs, les revenus, les propriétaires occupants précaires, l'évolution de la part ouvriers-employés entre 1999 et 2010. Plus l'indicateur de fragilité sociale est élevée plus il reflète un cumul des difficultés sociales. Et là on voit que ce ne sont pas les banlieues qui ont l'indice de fragilité sociale la plus élevée. Plus on s'éloigne des centres urbains, plus les habitants sont fragilisés.
Avec cela il propose une carte française des fragilités sociales qui jusque là se basait quasiment uniquement sur le revenu par habitant ce qui n'était pas un indice pertinent étant donné qu'il y avait manifestement trop de choses qui n'étaient pas prises en compte. La fragilité sociale des habitants de la périphérie française est décuplée par rapport aux habitants des banlieues. En plus de la difficulté à payer le loyer, ils n'ont pas d'accès aux logements. Ils ont plus de difficultés en plus pour trouver un travail. A cela s'ajoutent les nombreux déplacements, les obligations de posséder une ou plusieurs voitures. Les habitants de la France périphérique ne peuvent en général pas subvenir à leurs besoins élémentaires. Résultat, ils sont souvent endettés voire surendettés. Surtout ils ne bénéficient pas d'autant d'aides que les habitants des quartiers car ils ne se situent pas sur les zones d'aide prioritaires. Jusqu'à présent les quartiers éligibles étaient déterminés à partir de critères comme le taux de chômage, la présence ou non de grands ensembles de logements sociaux, d'immigrés, de jeunes, de familles monoparentales. Les quartiers des grandes métropoles, étaient ainsi mécaniquement surreprésentés. Au moment où il écrit le livre, les règnes vont changer et des centaines de petites villes vont entrer dans les zones prioritaires. Des zones où la population vit avec moins de 11 250 euros en moyenne par an. Les dirigeants français cherchent à adapter notre société à l'économie mondialisée. Dans un sens on ne peut pas totalement leur en vouloir, d'autant plus que la France est dans le top 10 des plus gros PIB mondiaux et que les 2 tiers de ce PIB est produit dans les grandes villes
Ce dont a besoin l'économie mondialisée, c'est de personnels très qualifiés qu'on retrouve dans les grandes villes et de personnels peu qualifiés qu'on retrouve aussi dans les grandes villes. Aujourd'hui les activités industrielles se concentrent dans les grandes métropoles qui sont un miroir de la mondialisation heureuse même si pour s'adapter, la France a du industrialiser les villes et regrouper les emplois dans les métropoles. Métropoles qui vont se gentrifier en attirant des cadres et les gens qualifiés. En clair, plus les riches se regroupent, plus les prix de l'immobilier augmentent et plus les catégories les plus modestes s'éloignent des zones urbaines. Au point qu'en Ile de France, les catégories populaires, ouvriers, employés sont devenus minoritaires. Dans un livre paru en 2013, la sociologue Michèle Tribalat rappelle d'ailleurs qu'entre 168 et 2006, le pourcentage d'ouvriers parmi les actifs est passé de 25% à 8%. Le succès de la mondialisation a entraîné la fin des classes moyennes tout simplement parce que le marché de l'emploi s'intéresse aux plus qualifiés et aux moins qualifiés. La plupart des cadres supérieurs de la population est passé de 7,6% en 1982 à 15,8% en 2010. Donc pour Christophe Guilluy non seulement la classe moyenne n'existe plus, mais en plus c'est un vieux concept qui brouiller la question sociale et invisibilise les classes populaires qui se trouvent majoritairement dans la France périphérique, c'est à dire les petites et les moyennes villes, les territoires ruraux, voire les DOM TOM.
Toutes ces zones sont loin des zones d'emploi actives. Les politiques et les intellectuels ont délaissé cette France au profit de la France métropolitaine dont de la banlieue. Vu que cette France périphérique s'oppose au modèle de la mondialisation, elle ne sert plus à rien aux yeux des partisans de la mondialisation libérale. Le vrai clivage se trouve entre la France des gagnants de la mondialisation et celle des perdants de la mondialisation. C'est une division qui géographiquement et sociologiquement fait plus de sens que le prétendu clivage entre la France des quartiers et les autres. Dans ces grandes villes le modèle français s'efface pour laisser la place à un modèle communautariste, libéral inégalitaire. Tensions communautaires, émeutes, voilà le prix à payer pour pouvoir perpétuer ce système économique. Dans l'imaginaire de la bourgeoisie de gauche, la minorité est devenue symbole de pauvreté tandis que le riche est devenu synonyme de blanc. La faute à un système qui évacue la réalité pour pouvoir faire dans le victimaire. Aveuglés par les tensions inhérentes à cette société multi culturelle qui est devenue également multi conflictuelle, on oublie que les rares ascensions an milieux populaires sont le fait des jeunes issus de l'immigration. Les classes populaires se trouvent en très grande majorité dans la France périphérique des campagnes, petites et moyennes villes. C'est d'ailleurs une des choses qui peut expliquer en partie du moins, la montée du RN. Il ne faut pas oublier que ce ne sont pas les partis qui influencent les électorats. C'est même l'inverse. Ca veut dire concrètement que les classes supérieures, les bobos qui avaient voté la gauche version PS ou EELV vont influencer le discours du parti pour lequel ils votent. Même la gauche mélenchoniste, qui a force de faire des alliances avec le PSG et EELV, a fini par s'embourgeoiser. Dans le cas du RN, ce sont plus les classes populaires qui sont allés chercher le RN que l'inverse.
A la base, le FN était un parti libéral. Mais le discours et le programme du parti se sont adaptés à la base de son électorat. Marine Le Pen est désormais dans la défense de l'Etat providence. D'ailleurs le vote RN est un vote qui est avant tout un vote de classe, un vote conscient, un vote de gens qui subissent de plein fouet les effets négatifs de la mondialisation et de l'émergence de la société multi culturelle. Dans un vote IFOP en 2012, il a été révélé que 80% des français estimaient que trop de gens abusaient des aides sociales. Dans un autre sondage ifop, on apprenait que pour 67% des français, on en faisait plus pour les immigrés que pour eux. Bref, il y a aussi cette idée que le vote RN est un vote anti système, ce qui est pour le coup discutable c'est le moins que l'on puisse dire. Mais cela traduit une fracture, une rupture de confiance avec les élites politiques traditionnelles. Selon un sondage de l'institut ipsos en 2014, pour 65% des français, les hommes politiques sont corrompus. Et pour 95% d'entre eux, ils agissent avant tout en fonction de leurs propres intérêts. Pour 78% des français, le système démocratique fonctionne mal et leurs idées politiques ne sont pas très bien représentées. On parle souvent d'une fracture entre l'élite et le peuple. Mais pour le géographe, ce n'est pas forcément la meilleure analyse. Pour lui, c'est une façon de masquer les problèmes car les définitions d'élites et de peuples sont trop floues. Surtout tout ne repose pas tant sur les élites que sur les couches supérieures car ce sont elles qui ont bénéficié des choix effectuées par les élites, que ce soit au niveau économique ou sociétal. En fait la véritable fracture serait entre les couches supérieures et les couches populaires, entre les gagnants et les perdants de la mondialisation.
La France périphérique contre les métropoles mondialisées. Peut être que le vrai clivage n'est plus le clivage entre progressistes et populistes, entre la gauche et la droite. Continuer de voir le monde à travers le clivage gauche droite reviendrait à analyser le monde à travers la grille de lecture d'avant la chute du mur de Berlin. La gauche de Hollande a gagné grâce à la question identitaire. Ce n'est pas pour rien que 93% des musulmans avaient voté Hollande. Une fois élu sa ligne était celle du libéralisme sur les questions économiques et sur les questions sociétales. La ligne de la gauche version terra nova, c'est aussi la GPA, la PPMA, la théorie du genre, l'idéologie lgbt et tout un tas de chose allant à l'encontre des valeurs traditionnelles des musulmans. Preuve de cette dissonance cognitive de la gauche voulant attirer l'électorat musulman tout en poussant son agenda progressiste et mondialiste, c'est en 2014 le projet du nom de ABCD égalité qui voulait imposer la théorie du genre à l'école. Et c'est Farida Belghoul, une professeure musulmane, qui va s'opposer à ce projet qui sera ensuite abandonné car la gauche ne voulait pas se mettre son électorat musulman à dos. A presque elle seule, elle avait réussie à faire flancher la gauche car cette dernière savait au fond qu'elle était loin d'être la seule à penser ainsi. Comparons cela avec la manif pour tous qui a réuni des centaines de milliers de personnes, sans aucun effet. Par comparaison, ils ont peur de perdre l'électorat musulman car c'est ce qui les aide à se faire élire d'une part et d'autre part ils veulent garder dans leur tête cette fausse idée qu'ils seraient les défenseurs des " minorités opprimées ".
Un autre sondage ipsos de 2014 montrait que pour 68% des cadres, la mondialisation était une opportunité. Pour 74% des ouvriers, elle était vue comme une menace. Dans un même ordre d'idées, pour 72% des cadres, la France doit s'ouvrir davantage au monde alors que pour 75% des ouvriers, elle doit s'en protéger. Ajoutons à cela le fait pour pour 74% des ouvriers, on ne se sent plus chez soi comme avant. On voit qu'en plus de la situation économique précaire, ils voient le monde qu'ils connaissent s'écrouler autour d'eux. Tout ça au profit d'une classe bobo hors sol qui ne subit pas les conséquences de cette immigration de masse et de cette mondialisation libérale. La mobilité est biens et des personnes est ce qu'il y a de plus cher à la pensée libérale même si cela implique les délocalisations.
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- PornRelaps
- Date de création
- 7 juin 2023 à 19:18:09
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