Topic de totorynque :

On lui parle de l'insécurité à NANTES, elle hausse les épaules

  • 1

Maman, tu me racontes une histoire pour m'endormir ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/11/7/1521372946-qsdqsdqsdqsde.jpg

Si tu veux mon trésor...
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/47/6/1574510047-fdfde.png

Il était une fois une jeune fille qui habitait à Nantes...

Une étudiante de 22 ans a entendu qq’un toquer à sa porte le dimanche 9 octobre dernier au soir, à Nantes, alors qu’elle était dans son lit en train de lire un livre de Joel Dicker. Elle habitait alors un studio avec mezzanine, dans une impasse, au rez-de-chaussée.

Elle a d’abord cru à un livreur, ou à un ami, et n’a pas bougé de son lit. Elle a pensé que si c’était une livraison, c’était une erreur, et si c’était un ami blagueur, il l’appellerait par téléphone. Elle se définit par ailleurs comme une jeune femme plutôt insouciante qui se méfie des discours alarmistes.

Elle a longtemps habité la banlieue parisienne et pris le RER. Lorsqu’elle est arrivée à Nantes au début de l’année, des proches lui ont parlé de l’insécurité ambiante de la ville, face à quoi elle s’est contentée de hausser les épaules.

Certes, une femme s’était fait violer quelques jours plutôt par plusieurs hommes, non loin de chez elle, mais elle n’avait jamais rencontré de problèmes, personnellement. Ce soir-là, face à la persistance des coups sur sa porte elle a néanmoins fini par s’inquiéter sans se manifester pour autant, espérant que les coups cesseraient.

Elle éteint la lumière et se dit que l’intrus va finir par partir. Ce n’est malheureusement pas ce qui se passe. Derrière la porte d’entrée, fermée à double tour, l’intrus commence à tourner la poignée.

Coralie* décide alors d’appeler la police. Elle contacte d’abord le commissariat et tombe sur un répondeur, puis appelle le 17 et parvient à joindre un policier à qui elle explique la situation. Au bout du fil, l’agent lui indique qu’il va envoyer une patrouille sur le champ, ce qu’il fait en direct.

Par chance, elle habite non loin de 2 commissariats. C’est en parlant avec le policer, en entendant les mots « tentative d’effraction » et « victime » dans le téléphone, qu’elle prend conscience de ce qu’elle est en train de vivre, et qu’elle commence à avoir peur.

Soudain, les coups s’arrêtent. Elle hésite à raccrocher, mais renonce par égard pour le policier mobilisé au bout du fil. Et de fait, les coups reprennent de plus belle, cette fois-ci beaucoup plus violemment. Comme des coups d’épaule. Soudain, la porte cède bruyamment, renversant dans son mouvement la commode présente dans l’entrée, ainsi que le vélo de Coralie.

Là-haut sous sa couette, elle fait la morte et se tait, incapable de prononcer le moindre mot. En bas, l’intrus entre. Elle l’entend esquisser quelques pas dans la salle de bain, puis dans la cuisine, comme pour chercher quelque chose, ou quelqu’un. Depuis sa mezzanine, elle aperçoit un homme d’une trentaine d’année, juste en bas, comme indique son PV de plainte. Mais elle ne dit rien, tétanisée.

Que peut-elle faire ? Se dit-elle, coincée dans sa mezzanine comme dans un cul de sac. La scène ne dure qu’une minute, « mais se sont les plus longues de ma vie » raconte-t-elle à Cnews. Son seul espoir c’est la voix du policier au téléphone qui crie aux équipages de foncer, foncer, plus vite. Et cette voix lui répète:

« Madame, vous êtes toujours là » ? De peur que le policier raccroche, elle murmure un tout petit : « oui ». En bas, l’intrus entend ce murmure, il lève la tête et se dirige vers la mezzanine.

Alors Coralie se souvient de ce que lui a dit le policier, si l’homme s’approche elle doit crier. Alors elle hurle: « il est là ! il est là ! », le téléphone en main. « Il a vu que je téléphonais à quelqu’un, c’est ça qui l’a effrayé je pense » explique-elle à rebours. De fait, l’intrus prend la fuite. Au téléphone, le policier lui demande de décrire l’intrus pour permettre aux équipages de l’interpeller. Peu de temps après, une douzaine de policiers débarquent chez elle, puis ressortent, à la recherche du suspect, qui sera finalement retrouvé caché sous un camion un peu plus loin, et interpellé après avoir été formellement reconnu.

Placé en GAV, il donne une fausse identité : Zakari M. Il est retrouvé en possession d’un opinel. Il justifie son comportement, en expliquant qu’il cherchait un endroit où dormir. Une source policière indique qu'il s’agit d’un homme de nationalité 🇩🇿, en situation irrégulière.

Le parquet indique qu’il a par ailleurs un casier judiciaire vierge. Dans les jours suivants, les autorités indiquent à Coralie que l’homme va être jugé en octobre 2023 et qu’il a été relâché à l’issue de sa garde à vue. Coralie est effrayée à l’idée qu’elle peut le recroiser.

Elle décide de déménager. De toute façon, elle ne peut plus vivre dans cet appartement avec la porte défoncée. Un médecin lui octroie un arrêt maladie d’une semaine. Elle en profite pour quitter Nantes et rentrer chez ses parents, en région parisienne.

Avant son départ, elle décide de récupérer des affaires dans son ancien appartement. Tandis qu'elle s'y trouve, quelqu’un toc à nouveau à la porte avec insistance. Elle est tétanisée. Le cauchemar reprend, « j’ai fait une crise d’angoisse » se souvient-elle. Le toc-toc raisonne..

Fausse alerte. Il s’agit en réalité de l’agent immobilier, venu lui rendre visite.
Les jours passent. Coralie apprend finalement que Sif Eddine D., le vrai nom de son agresseur, va être jugé en comparution immédiate le 13 octobre parce qu’il a infligé plusieurs coups de couteau à une autre personne, lors d’une rixe. Sa victime, qui a reçu quatre coups de couteau dans les jambes, n’a néanmoins pas porté plainte, indique le parquet à Cnews.

En comparution immédiate, le 13/10, Sif Eddine D. est condamné à 1 an dont 4 mois sursis, interdiction de séjour en Loire-Atlantique pendant 5ans + interdiction de port d’arme pendant 5ans. Coralie de son côté a déménage dans un autre quartier, à l'étage dans un immeuble, loin du rez-de-chaussée. Elle n’est pas la seule étudiante de son établissement a avoir été agressée.

Son regard sur Nantes a bien changé. « Il y a quelques jours, une amie a été menacée au couteau dans le métro » raconte-t-elle. D’autres amis de son établissement, assure-t-elle, ont été victimes d'une tentative de cambriolage.
https://twitter.com/AmauryBucco/status/1588328038831472646

Bonne nuit Saturnin !
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/47/6/1574510047-fdfde.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/32/7/1534067944-1482445462-6.jpg

Ayaaao tellement sous côté up les khey
  • 1

Données du topic

Auteur
totorynque
Date de création
4 novembre 2022 à 23:04:29
Nb. messages archivés
6
Nb. messages JVC
6
En ligne sur JvArchive 242