A Marseille, l’entre-soi des cités de blancs
SuppriméLe 27 juillet 2022 à 19:00:48 :
Le 27 juillet 2022 à 18:59:25 :
T'as même Casino dedans+ Labo, dentiste, opticien, tabac, médecins, toiletteurs, restaurant, primeurs, pharmacie....
Suis allé deux fois
T'as même des agences intérim
Évidemment, aucune réponse pourtant j'avais sympathisé et ça semblait parfait
D'ailleurs la métropole se décide enfin à faire des transports et le Tram ira jusqu'à la bas, les prix vont gonfler plus
Faut rappeler qu'à Marseille a part le centre ville t'as rien (ni métro/tram) et les bus finissent à 19h
Le 27 juillet 2022 à 20:11:33 :
Le 27 juillet 2022 à 19:00:48 :
Le 27 juillet 2022 à 18:59:25 :
T'as même Casino dedans+ Labo, dentiste, opticien, tabac, médecins, toiletteurs, restaurant, primeurs, pharmacie....
Suis allé deux fois
T'as même des agences intérim
Évidemment, aucune réponse pourtant j'avais sympathisé et ça semblait parfait
Pourquoi, "évidemment" pas de réponse ?
Le 27 juillet 2022 à 20:14:35 :
Le 27 juillet 2022 à 20:11:33 :
Le 27 juillet 2022 à 19:00:48 :
Le 27 juillet 2022 à 18:59:25 :
T'as même Casino dedans+ Labo, dentiste, opticien, tabac, médecins, toiletteurs, restaurant, primeurs, pharmacie....
Suis allé deux fois
T'as même des agences intérim
Évidemment, aucune réponse pourtant j'avais sympathisé et ça semblait parfaitPourquoi, "évidemment" pas de réponse ?
Intérim on me promet, ouais tkt c'est bien partie etc et au final rien, cette boucle a duré 2 ans
Puis trouvé ailleurs une vraie entreprise
Le 27 juillet 2022 à 18:34:05 :
d'immense cité fermé ou seul les résident ne peuvent y accéder
ils ont leurs écoles, leurs commerce, leurs station essence ect ...
c'est fou
Lefutur de la France
Le 27 juillet 2022 à 20:16:27 :
Le 27 juillet 2022 à 18:34:05 :
d'immense cité fermé ou seul les résident ne peuvent y accéder
ils ont leurs écoles, leurs commerce, leurs station essence ect ...
c'est fouLefutur de la France
Sinon c'est faux on peut y entrer, sauf tard le soir ou matin très tôt.
T'as même des embouteillages dedans, si tu ferme le portail, il va s'ouvrir et fermer chaque seconde.....
Marseille - envoyée spéciale - C'est une ville dans la ville. 2 204 logements, sept immeubles dont quatre immenses barres de vingt étages chacune et une tour de trente niveaux construits sur 28 hectares, la Rouvière surplombe la baie de Marseille, dans le 9e arrondissement de la ville. Cette immense copropriété de 8 800 habitants, construite en 1962 pour héberger les rapatriés d'Algérie, est devenue au fil des années un village très protégé. Où, à deux pas des calanques et de la fac de Luminy, l'entre-soi est devenu la règle. Et le rejet de l'étranger arabe ou noir une consigne non écrite.
A première vue, la résidence ressemble à bon nombre de grands ensembles. Les immeubles offrent un aspect défraîchi avec leurs stores d'un bayadère orange et blanc passé, des rambardes rouillées, et au dos, ces petites fenêtres avec moucharabiehs en pierre monotones. Une galerie commerciale basse vieillotte, une voirie intérieure mal en point, des escaliers à la peinture fatiguée. Et surtout ces barres immenses, aux fenêtres innombrables, semblables à celles de bien des cités. Pourtant, on ne voit pas un papier traîner par terre, ni un graffiti sur les murs. Les jardins sont entretenus, les halls d'entrée nickel. On voit beaucoup de petits vieux, à l'accent pied noir marqué, et quelques dames au look un peu tape-à-l'oeil.
Une gardienne par entrée
« On se sent bien à la Rouvière. Les gens sont polis et il n'y a pas de délinquance » , remarque d'emblée Jacqueline Tournier. Cette ancienne formatrice à La Poste est arrivée avec son mari en 1993. Le couple avait vu la résidence se construire et rêvait de s'y installer. Leur 4 pièces avec balcon leur avait à l'époque coûté 550 000 francs (l'équivalent de 115 000 euros aujourd'hui). Mais c'est surtout pour le « mode de vie » qu'ils voulaient venir , disent-ils : « C'est pas les quartiers nord, ici. »
A la Rouvière, il y a bien sûr la vue à couper le souffle sur la baie de Marseille. Les appartements avec balcon sont spacieux. Le parc de pins, avec son bassin et son square pour enfants, tente de donner un aspect un peu bourgeois. Mais il y a surtout un fonctionnement où tout a été pensé en circuit fermé. Une galerie commerciale de proximité de 70 enseignes, un club de tennis et un espace associatif offrant tout un choix d'activités sportives et culturelles, tout est à portée de main sans avoir à sortir de la résidence. Pour les enfants, pas de danger de se mélanger : la Rouvière comporte une crèche et deux écoles (maternelle et primaire). Pour les retraités, une navette circule entre les immeubles.
Et tout est fait pour veiller à l'ambiance comme le lait sur le feu. A l'entrée, dans la guérite, le regard du gardien est attentif. Les portails sont fermés la nuit. Des caméras de surveillance ont été installées. « Suite à l'incursion de quelques jeunes, on a fait appel à une société de surveillance la nuit. Ici on ne rentre pas avec une camionnette, ça évite les cambriolages. Et la police a eu l'autorisation de patrouiller dans la propriété privée » , explique Richard Tournier, aimable retraité, ancien ingénieur ciment. Le personnel est en nombre : 47 gardiennes, pratiquement une par entrée - « de vraies antennes d'alerte » , assure M. Tournier, qui est aussi membre du conseil syndical - ainsi que deux jardiniers et deux ouvriers d'entretien. « On se sent en sécurité. On n'est pas embêté » , note Pascale Nivoley, enseignante formatrice, qui vit dans la résidence depuis dix-sept ans.
Une attention particulière a aussi été portée au profil des nouveaux arrivants. Les prix des appartements sont en effet attractifs pour ces quartiers du sud de Marseille - 1 800 euros le mètre carré, une performance. Mais il n'est pas donné à n'importe qui d'y entrer. « Le renouvellement se fait toujours dans la même classe sociale. Avoir des charges élevées, ça permet d'éviter de devenir comme les quartiers nord » , concède Christian Cavailles, président du conseil syndical. « On a ici toutes les caractéristiques des gros ensembles qui dérapent. La crainte est dans les têtes de tous les propriétaires. Mais on a un conseil syndical très présent et un syndic vigilant » , souligne Daniel Amar, président de l'Union sportive et culturelle de la Rouvière Marseille.
C'est en réalité un véritable tri social qui a été organisé dans la copropriété. Pour garder cet entre-soi de petits Blancs que les pieds-noirs ont instauré dès leur arrivée. C'est pour eux que la Rouvière, alors appelée « Super Marseille », a été construite. D'Alger et d'Oran, des dizaines de familles pieds-noirs ont acheté sur plan et reconstitué leur communauté en arrivant. Beaucoup sont restées, désormais implantées sur trois générations. Petit à petit, d'autres propriétaires issus des classes moyennes se sont installés. Mais les règles sont restées les mêmes. « La présence des rapatriés a fait que c'est resté calme car les immigrés savaient qu'ils n'étaient pas les bienvenus. C'est toujours le cas et c'est une très bonne chose! » , assène Jean-Paul Boussant, président de l'Association des résidents.
« Des règles non écrites »
Plusieurs propriétaires se sont fait l'écho de consignes implicites en cas de mise en location. « Il y a des règles non écrites pour ceux qui louent. Et de fait, il n'y pas de Noirs et peu de Maghrébins. Ce protectionnisme est néfaste car il génère un comportement d'exclusion » , regrette Patrick Marquis, ingénieur dans la recherche, installé depuis 1997. « C'est vrai qu'il y a eu des rumeurs sur la présence de Maghrébins dans la résidence et le syndic nous a mis en garde » , confirme Richard Tournier. Un autre résident assure que le conseil syndical a demandé de signaler « tout signe de radicalisation à l'intérieur de la résidence » . Au regard de l'homogénéité très blanche des habitants de la Rouvière, on imagine mal de quel signe il pourrait s'agir.
Mais les mots résument l'atmosphère. Pour expliquer cette vigilance, le syndic parle d' « esprit de famille » : « On veut rester une résidence homogène, un contre-exemple de la mixité culturelle » , avance Gilles Sindt. Avant de lâcher : « On est encore en France ici, avec des familles qui partagent les mêmes valeurs et la même culture. On ne veut pas de prosélytisme musulman » . Le fantasme de l'invasion se traduit depuis longtemps dans les trois bureaux de vote de la Rouvière. En décembre 2015, aux élections régionales, le Front national y a récolté entre 41 % et 46,5 % des voix.

Le 27 juillet 2022 à 20:28:38 :
Ça s'appelle le communautarisme et c'est un fléau.
Ça s'appelle surtout le white flight, qui nous vient de la ville de Detroit aux États-Unis. Surprise, le vivre ensemble est une idéologie républicaine qui ne jure que par l'égalité, c'est-à-dire le dogme le plus anti naturel qui soit.
Une question néanmoins, il m'avait semble que les cités c'était surtout des logements sociaux, on peut discriminer là-dessus ?

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J'y ai vécu, je suis encore a proximité,et j'y fais des achats. Ya pas "d'entresoi". C'est juste une résidence, sécurisée la nuit.
Données du topic
- Auteur
- Masaikilomo
- Date de création
- 27 juillet 2022 à 18:32:09
- Date de suppression
- 29 juillet 2022 à 05:34:00
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