[CRAQUAGE] Pédocriminalité, j'ai besoin de parler

Le 24 avril 2022 à 21:34:28 :

Le 24 avril 2022 à 21:33:49 :

Le 24 avril 2022 à 21:31:31 :

Le 24 avril 2022 à 21:29:45 :

Le 24 avril 2022 à 21:28:44 :
J'ai été violé à l'âge de 11 ans par mon oncle, ça m'est revenu y'a 2 ans, j'ai fait une amnésie dissociative

Heureusement, j'ai pu avoir une enfance " normale " grâce à cet oubli

actuellement tu te sens comment vis à vis de ça ?

Au début j'avais des envies de meurtre, maintenant j'ai accepté et je vis avec même si ça fait mal

Tu vois quelqu'un pour en parler ?

Non je suis seul. Bref courage à l'op

faire la bête sauvage ne résoudras rien kheyou, mais libre à toi de prendre ton temps nécessaire afin de t'ouvrir

courage

Le 24 avril 2022 à 21:41:40 :

Le 24 avril 2022 à 20:50:39 :
Salut les gars,

Je sais, c’est pas le moment idéal pour poster un topic de ce genre avec tous les esprits du forum mis en étuve par les élections. Mais je vais le faire quand même, on verra bien si ça mord.

J’ai été victime de pédocriminalité à l’âge de 8 ou 9 ans. J’ai souffert d’une grosse amnésie traumatique, si bien que certains détails sont flous, ouatés, comme censurés par mon cerveau qui ne voulait pas caner. J’ai eu la « chance » que ça ne m’arrive qu’une fois, mais c’était la fois de trop. Celle qui te bousille un gamin, déchire son sourire et ravage son innocence.

Je sais que je suis pas le seul dans cette situation. On est nombreux, et beaucoup ont vécu immensément pire que moi. Aujourd’hui, j’ai besoin de causer un peu. Je parle pas assez bien anglais pour m’épancher sur reddit (alors que r/adultsurvivors est aussi riche qu’il est glaçant en la matière) et j’ai pas forcément envie de me tourner sur des sites spécialisés francophones : l’ambiance me plaît pas trop. Donc je tente ici, on verra bien si ça marche.

Après l’abus, je suis passé par une énorme phase dépressive, bouffée par l’inquiétude et la sensation que je n’arriverai jamais à être autre chose qu’une proie, un jouet souillé à disposition du plaisir d’un autre. Je suis devenu un ado perclus d’angoisse qui n’avait pas la force de parler à qui que ce soit (et qui portera plus tard la culpabilité de n’avoir pas parlé assez tôt).

J’ai rencontré ma moitié, la personne qui partage encore ma vie, au lycée. Grâce à elle, j’ai pu en parler à mes parents, revivre un peu.
Après le bac, j’ai décroché ma PACES sans trop de galère, et j’ai terminé en dentaire parce que je me voyais pas du tout en médecine et que, faut l’avouer, je suis quand même un bon gros flemmard des familles. Initialement, ça ne partait pas d’un élan passionné, plus d’un compromis lucide.

Après 5 ans d’études, pourtant, j’ai découvert ma vocation. J’ai décidé d’être dentiste pédiatrique. Parce que ça, ça me plaisait vraiment. Si le trauma m’a beaucoup arraché, il m’a aussi donné, dans une moindre mesure. Il m’a offert une sensibilité, une patience et une empathie à l’égard des enfants supérieures à la moyenne. Et je chéris ces qualités-là autant que je hais les séquelles laissées par l’abus.

Bref. Je termine mes études, et je me retrouve à soigner des gosses. J’aime profondément ce que je fais : je ne me suis jamais senti aussi utile. Je me sens compétent, à ma place, et c’est la première fois que je me sens doué, sans complexe.
Mais y a un truc qui coince, et je me hais pour ça. C’est ces foutus flash-back, ces foutus signaux d’alarmes que mon corps m’envoie quand quelque chose me replonge dans l’abus.

Je suis dentiste pour enfants, alors forcément : mon job c’est d’avoir affaire à des gosses qui hurlent et d’autres qui ne se laissent pas faire. C’est aussi se trouver face à des petits qui ont mal à s’en rendre malade, et d’autres maltraités, qui portent sur leur tronche toute la violence que déchaînent contre eux leurs parents.

Je dois gérer des gamins qui beuglent ou qui sanglotent, des gamins qui supplient d’arrêter (même si je fais tous les efforts imaginables, au mépris de toute rentabilité, pour travailler sur mes patients SANS douleur), d’autres qui saignent, d’autres qui se débattent.

Et putain, ça me bute. Parce que ces cris et ces larmes me tirent en arrière comme un élastique trop tendu, et ça me replonge dans des souvenirs dégueulasses. Mon inconscient associe mon travail à une agression. J’en peux plus de voir la tête de mon agresseur quand un gamin phobique hurle avant même que j’aie fait quoi que ce soit. J’en peux plus de ces sensations que mon corps me renvoie comme s’il vivait la chose à nouveau.

Ça me rend DINGUE que ce taré de p*dophile ait bousillé jusqu’à ma vocation. Que SA déviance, que SA pulsion, me vole mon calme et ma logique alors que je demande qu’à bosser sereinement.

Devant mes petits patients, je reste de marbre et je soigne avec la rigueur et le professionnalisme que je leur dois. Mais au fond de moi, c’est comme si on allumait l’enfer tout entier.

Je me demande si ça finira pas par me détruire et putain, les kheys, ça me fait trop mal. C'est le seul métier dans lequel je me projette et je me vois pas heureux autrement

Merci d’avoir lu, n’hésitez pas à partager vos expériences si vous en avez sur ces sujets difficiles.

je n'ai jamais vécu quelque chose d'aussi horrible alors je ne parlerais pas à ce sujet, à part te dire qu'il n'y a aucune honte à en parler sur le tard.

Bref, concernant ton avenir ;

A aucun moment de ton message tu n'as parlé de suivis psychologique, et je pense que c'est pourtant de là que tout devrais commencer clé

entoure toi de gens formé là dedans, prend le temps qu'il te faudra pour trouver la bonne personne, et avec elle, tu pourras, peut-être, réussir à amoindrir le traumatisme

il ne partiras pas, mais le but c'est de le réduire, lui et son impacte, le plus possible dans ta vie

force à toi en tout cas et tout plein de bonheur avec ta chérie

Merci !

J'ai eu plusieurs suivis psy. J'ai déjà vu plusieurs psychiatres, plusieurs psychologues... ma dernière session remonte à il y a un peu plus de 6 mois, justement car je me posais des questions concernant ma capacité à soigner des enfants. Je devrais peut être reprendre et si je vois que le mal-être dure, je le ferai sûrement.

Le 24 avril 2022 à 21:43:19 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:41:40 :

Le 24 avril 2022 à 20:50:39 :
Salut les gars,

Je sais, c’est pas le moment idéal pour poster un topic de ce genre avec tous les esprits du forum mis en étuve par les élections. Mais je vais le faire quand même, on verra bien si ça mord.

J’ai été victime de pédocriminalité à l’âge de 8 ou 9 ans. J’ai souffert d’une grosse amnésie traumatique, si bien que certains détails sont flous, ouatés, comme censurés par mon cerveau qui ne voulait pas caner. J’ai eu la « chance » que ça ne m’arrive qu’une fois, mais c’était la fois de trop. Celle qui te bousille un gamin, déchire son sourire et ravage son innocence.

Je sais que je suis pas le seul dans cette situation. On est nombreux, et beaucoup ont vécu immensément pire que moi. Aujourd’hui, j’ai besoin de causer un peu. Je parle pas assez bien anglais pour m’épancher sur reddit (alors que r/adultsurvivors est aussi riche qu’il est glaçant en la matière) et j’ai pas forcément envie de me tourner sur des sites spécialisés francophones : l’ambiance me plaît pas trop. Donc je tente ici, on verra bien si ça marche.

Après l’abus, je suis passé par une énorme phase dépressive, bouffée par l’inquiétude et la sensation que je n’arriverai jamais à être autre chose qu’une proie, un jouet souillé à disposition du plaisir d’un autre. Je suis devenu un ado perclus d’angoisse qui n’avait pas la force de parler à qui que ce soit (et qui portera plus tard la culpabilité de n’avoir pas parlé assez tôt).

J’ai rencontré ma moitié, la personne qui partage encore ma vie, au lycée. Grâce à elle, j’ai pu en parler à mes parents, revivre un peu.
Après le bac, j’ai décroché ma PACES sans trop de galère, et j’ai terminé en dentaire parce que je me voyais pas du tout en médecine et que, faut l’avouer, je suis quand même un bon gros flemmard des familles. Initialement, ça ne partait pas d’un élan passionné, plus d’un compromis lucide.

Après 5 ans d’études, pourtant, j’ai découvert ma vocation. J’ai décidé d’être dentiste pédiatrique. Parce que ça, ça me plaisait vraiment. Si le trauma m’a beaucoup arraché, il m’a aussi donné, dans une moindre mesure. Il m’a offert une sensibilité, une patience et une empathie à l’égard des enfants supérieures à la moyenne. Et je chéris ces qualités-là autant que je hais les séquelles laissées par l’abus.

Bref. Je termine mes études, et je me retrouve à soigner des gosses. J’aime profondément ce que je fais : je ne me suis jamais senti aussi utile. Je me sens compétent, à ma place, et c’est la première fois que je me sens doué, sans complexe.
Mais y a un truc qui coince, et je me hais pour ça. C’est ces foutus flash-back, ces foutus signaux d’alarmes que mon corps m’envoie quand quelque chose me replonge dans l’abus.

Je suis dentiste pour enfants, alors forcément : mon job c’est d’avoir affaire à des gosses qui hurlent et d’autres qui ne se laissent pas faire. C’est aussi se trouver face à des petits qui ont mal à s’en rendre malade, et d’autres maltraités, qui portent sur leur tronche toute la violence que déchaînent contre eux leurs parents.

Je dois gérer des gamins qui beuglent ou qui sanglotent, des gamins qui supplient d’arrêter (même si je fais tous les efforts imaginables, au mépris de toute rentabilité, pour travailler sur mes patients SANS douleur), d’autres qui saignent, d’autres qui se débattent.

Et putain, ça me bute. Parce que ces cris et ces larmes me tirent en arrière comme un élastique trop tendu, et ça me replonge dans des souvenirs dégueulasses. Mon inconscient associe mon travail à une agression. J’en peux plus de voir la tête de mon agresseur quand un gamin phobique hurle avant même que j’aie fait quoi que ce soit. J’en peux plus de ces sensations que mon corps me renvoie comme s’il vivait la chose à nouveau.

Ça me rend DINGUE que ce taré de p*dophile ait bousillé jusqu’à ma vocation. Que SA déviance, que SA pulsion, me vole mon calme et ma logique alors que je demande qu’à bosser sereinement.

Devant mes petits patients, je reste de marbre et je soigne avec la rigueur et le professionnalisme que je leur dois. Mais au fond de moi, c’est comme si on allumait l’enfer tout entier.

Je me demande si ça finira pas par me détruire et putain, les kheys, ça me fait trop mal. C'est le seul métier dans lequel je me projette et je me vois pas heureux autrement

Merci d’avoir lu, n’hésitez pas à partager vos expériences si vous en avez sur ces sujets difficiles.

je n'ai jamais vécu quelque chose d'aussi horrible alors je ne parlerais pas à ce sujet, à part te dire qu'il n'y a aucune honte à en parler sur le tard.

Bref, concernant ton avenir ;

A aucun moment de ton message tu n'as parlé de suivis psychologique, et je pense que c'est pourtant de là que tout devrais commencer clé

entoure toi de gens formé là dedans, prend le temps qu'il te faudra pour trouver la bonne personne, et avec elle, tu pourras, peut-être, réussir à amoindrir le traumatisme

il ne partiras pas, mais le but c'est de le réduire, lui et son impacte, le plus possible dans ta vie

force à toi en tout cas et tout plein de bonheur avec ta chérie

Merci !

J'ai eu plusieurs suivis psy. J'ai déjà vu plusieurs psychiatres, plusieurs psychologues... ma dernière session remonte à il y a un peu plus de 6 mois, justement car je me posais des questions concernant ma capacité à soigner des enfants. Je devrais peut être reprendre et si je vois que le mal-être dure, je le ferai sûrement.

Tu as visiblement réussie à identifier les déclencheurs, c'est le début, il faut continuer et aller jusqu'au bout maintenant

dans tous les cas, si ça continue avec ta chérie, le moment des enfants ne vas plus vraiment tarder à pointer le bout de son nez

sans vouloir te braquer ou autre, je pense que t'es à un bon moment dans ta vie pour prendre le taureau par les cornes

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Le 24 avril 2022 à 21:45:40 :

Le 24 avril 2022 à 21:43:19 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:41:40 :

Le 24 avril 2022 à 20:50:39 :
Salut les gars,

Je sais, c’est pas le moment idéal pour poster un topic de ce genre avec tous les esprits du forum mis en étuve par les élections. Mais je vais le faire quand même, on verra bien si ça mord.

J’ai été victime de pédocriminalité à l’âge de 8 ou 9 ans. J’ai souffert d’une grosse amnésie traumatique, si bien que certains détails sont flous, ouatés, comme censurés par mon cerveau qui ne voulait pas caner. J’ai eu la « chance » que ça ne m’arrive qu’une fois, mais c’était la fois de trop. Celle qui te bousille un gamin, déchire son sourire et ravage son innocence.

Je sais que je suis pas le seul dans cette situation. On est nombreux, et beaucoup ont vécu immensément pire que moi. Aujourd’hui, j’ai besoin de causer un peu. Je parle pas assez bien anglais pour m’épancher sur reddit (alors que r/adultsurvivors est aussi riche qu’il est glaçant en la matière) et j’ai pas forcément envie de me tourner sur des sites spécialisés francophones : l’ambiance me plaît pas trop. Donc je tente ici, on verra bien si ça marche.

Après l’abus, je suis passé par une énorme phase dépressive, bouffée par l’inquiétude et la sensation que je n’arriverai jamais à être autre chose qu’une proie, un jouet souillé à disposition du plaisir d’un autre. Je suis devenu un ado perclus d’angoisse qui n’avait pas la force de parler à qui que ce soit (et qui portera plus tard la culpabilité de n’avoir pas parlé assez tôt).

J’ai rencontré ma moitié, la personne qui partage encore ma vie, au lycée. Grâce à elle, j’ai pu en parler à mes parents, revivre un peu.
Après le bac, j’ai décroché ma PACES sans trop de galère, et j’ai terminé en dentaire parce que je me voyais pas du tout en médecine et que, faut l’avouer, je suis quand même un bon gros flemmard des familles. Initialement, ça ne partait pas d’un élan passionné, plus d’un compromis lucide.

Après 5 ans d’études, pourtant, j’ai découvert ma vocation. J’ai décidé d’être dentiste pédiatrique. Parce que ça, ça me plaisait vraiment. Si le trauma m’a beaucoup arraché, il m’a aussi donné, dans une moindre mesure. Il m’a offert une sensibilité, une patience et une empathie à l’égard des enfants supérieures à la moyenne. Et je chéris ces qualités-là autant que je hais les séquelles laissées par l’abus.

Bref. Je termine mes études, et je me retrouve à soigner des gosses. J’aime profondément ce que je fais : je ne me suis jamais senti aussi utile. Je me sens compétent, à ma place, et c’est la première fois que je me sens doué, sans complexe.
Mais y a un truc qui coince, et je me hais pour ça. C’est ces foutus flash-back, ces foutus signaux d’alarmes que mon corps m’envoie quand quelque chose me replonge dans l’abus.

Je suis dentiste pour enfants, alors forcément : mon job c’est d’avoir affaire à des gosses qui hurlent et d’autres qui ne se laissent pas faire. C’est aussi se trouver face à des petits qui ont mal à s’en rendre malade, et d’autres maltraités, qui portent sur leur tronche toute la violence que déchaînent contre eux leurs parents.

Je dois gérer des gamins qui beuglent ou qui sanglotent, des gamins qui supplient d’arrêter (même si je fais tous les efforts imaginables, au mépris de toute rentabilité, pour travailler sur mes patients SANS douleur), d’autres qui saignent, d’autres qui se débattent.

Et putain, ça me bute. Parce que ces cris et ces larmes me tirent en arrière comme un élastique trop tendu, et ça me replonge dans des souvenirs dégueulasses. Mon inconscient associe mon travail à une agression. J’en peux plus de voir la tête de mon agresseur quand un gamin phobique hurle avant même que j’aie fait quoi que ce soit. J’en peux plus de ces sensations que mon corps me renvoie comme s’il vivait la chose à nouveau.

Ça me rend DINGUE que ce taré de p*dophile ait bousillé jusqu’à ma vocation. Que SA déviance, que SA pulsion, me vole mon calme et ma logique alors que je demande qu’à bosser sereinement.

Devant mes petits patients, je reste de marbre et je soigne avec la rigueur et le professionnalisme que je leur dois. Mais au fond de moi, c’est comme si on allumait l’enfer tout entier.

Je me demande si ça finira pas par me détruire et putain, les kheys, ça me fait trop mal. C'est le seul métier dans lequel je me projette et je me vois pas heureux autrement

Merci d’avoir lu, n’hésitez pas à partager vos expériences si vous en avez sur ces sujets difficiles.

je n'ai jamais vécu quelque chose d'aussi horrible alors je ne parlerais pas à ce sujet, à part te dire qu'il n'y a aucune honte à en parler sur le tard.

Bref, concernant ton avenir ;

A aucun moment de ton message tu n'as parlé de suivis psychologique, et je pense que c'est pourtant de là que tout devrais commencer clé

entoure toi de gens formé là dedans, prend le temps qu'il te faudra pour trouver la bonne personne, et avec elle, tu pourras, peut-être, réussir à amoindrir le traumatisme

il ne partiras pas, mais le but c'est de le réduire, lui et son impacte, le plus possible dans ta vie

force à toi en tout cas et tout plein de bonheur avec ta chérie

Merci !

J'ai eu plusieurs suivis psy. J'ai déjà vu plusieurs psychiatres, plusieurs psychologues... ma dernière session remonte à il y a un peu plus de 6 mois, justement car je me posais des questions concernant ma capacité à soigner des enfants. Je devrais peut être reprendre et si je vois que le mal-être dure, je le ferai sûrement.

Tu as visiblement réussie à identifier les déclencheurs, c'est le début, il faut continuer et aller jusqu'au bout maintenant

dans tous les cas, si ça continue avec ta chérie, le moment des enfants ne vas plus vraiment tarder à pointer le bout de son nez

sans vouloir te braquer ou autre, je pense que t'es à un bon moment dans ta vie pour prendre le taureau par les cornes

Je ne me sens pas du tout, mais alors pas du tout apte à élever des enfants dans l'immédiat. J'ai que 25 ans et franchement, je croise les doigts pour être un jour suffisamment rétabli pour en avoir.

Le 24 avril 2022 à 21:31:31 :

Le 24 avril 2022 à 21:29:45 :

Le 24 avril 2022 à 21:28:44 :
J'ai été violé à l'âge de 11 ans par mon oncle, ça m'est revenu y'a 2 ans, j'ai fait une amnésie dissociative

Heureusement, j'ai pu avoir une enfance " normale " grâce à cet oubli

actuellement tu te sens comment vis à vis de ça ?

Au début j'avais des envies de meurtre, maintenant j'ai accepté et je vis avec même si ça fait mal

signal gouv le taré

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

Le 24 avril 2022 à 21:47:39 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:45:40 :

Le 24 avril 2022 à 21:43:19 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:41:40 :

Le 24 avril 2022 à 20:50:39 :
Salut les gars,

Je sais, c’est pas le moment idéal pour poster un topic de ce genre avec tous les esprits du forum mis en étuve par les élections. Mais je vais le faire quand même, on verra bien si ça mord.

J’ai été victime de pédocriminalité à l’âge de 8 ou 9 ans. J’ai souffert d’une grosse amnésie traumatique, si bien que certains détails sont flous, ouatés, comme censurés par mon cerveau qui ne voulait pas caner. J’ai eu la « chance » que ça ne m’arrive qu’une fois, mais c’était la fois de trop. Celle qui te bousille un gamin, déchire son sourire et ravage son innocence.

Je sais que je suis pas le seul dans cette situation. On est nombreux, et beaucoup ont vécu immensément pire que moi. Aujourd’hui, j’ai besoin de causer un peu. Je parle pas assez bien anglais pour m’épancher sur reddit (alors que r/adultsurvivors est aussi riche qu’il est glaçant en la matière) et j’ai pas forcément envie de me tourner sur des sites spécialisés francophones : l’ambiance me plaît pas trop. Donc je tente ici, on verra bien si ça marche.

Après l’abus, je suis passé par une énorme phase dépressive, bouffée par l’inquiétude et la sensation que je n’arriverai jamais à être autre chose qu’une proie, un jouet souillé à disposition du plaisir d’un autre. Je suis devenu un ado perclus d’angoisse qui n’avait pas la force de parler à qui que ce soit (et qui portera plus tard la culpabilité de n’avoir pas parlé assez tôt).

J’ai rencontré ma moitié, la personne qui partage encore ma vie, au lycée. Grâce à elle, j’ai pu en parler à mes parents, revivre un peu.
Après le bac, j’ai décroché ma PACES sans trop de galère, et j’ai terminé en dentaire parce que je me voyais pas du tout en médecine et que, faut l’avouer, je suis quand même un bon gros flemmard des familles. Initialement, ça ne partait pas d’un élan passionné, plus d’un compromis lucide.

Après 5 ans d’études, pourtant, j’ai découvert ma vocation. J’ai décidé d’être dentiste pédiatrique. Parce que ça, ça me plaisait vraiment. Si le trauma m’a beaucoup arraché, il m’a aussi donné, dans une moindre mesure. Il m’a offert une sensibilité, une patience et une empathie à l’égard des enfants supérieures à la moyenne. Et je chéris ces qualités-là autant que je hais les séquelles laissées par l’abus.

Bref. Je termine mes études, et je me retrouve à soigner des gosses. J’aime profondément ce que je fais : je ne me suis jamais senti aussi utile. Je me sens compétent, à ma place, et c’est la première fois que je me sens doué, sans complexe.
Mais y a un truc qui coince, et je me hais pour ça. C’est ces foutus flash-back, ces foutus signaux d’alarmes que mon corps m’envoie quand quelque chose me replonge dans l’abus.

Je suis dentiste pour enfants, alors forcément : mon job c’est d’avoir affaire à des gosses qui hurlent et d’autres qui ne se laissent pas faire. C’est aussi se trouver face à des petits qui ont mal à s’en rendre malade, et d’autres maltraités, qui portent sur leur tronche toute la violence que déchaînent contre eux leurs parents.

Je dois gérer des gamins qui beuglent ou qui sanglotent, des gamins qui supplient d’arrêter (même si je fais tous les efforts imaginables, au mépris de toute rentabilité, pour travailler sur mes patients SANS douleur), d’autres qui saignent, d’autres qui se débattent.

Et putain, ça me bute. Parce que ces cris et ces larmes me tirent en arrière comme un élastique trop tendu, et ça me replonge dans des souvenirs dégueulasses. Mon inconscient associe mon travail à une agression. J’en peux plus de voir la tête de mon agresseur quand un gamin phobique hurle avant même que j’aie fait quoi que ce soit. J’en peux plus de ces sensations que mon corps me renvoie comme s’il vivait la chose à nouveau.

Ça me rend DINGUE que ce taré de p*dophile ait bousillé jusqu’à ma vocation. Que SA déviance, que SA pulsion, me vole mon calme et ma logique alors que je demande qu’à bosser sereinement.

Devant mes petits patients, je reste de marbre et je soigne avec la rigueur et le professionnalisme que je leur dois. Mais au fond de moi, c’est comme si on allumait l’enfer tout entier.

Je me demande si ça finira pas par me détruire et putain, les kheys, ça me fait trop mal. C'est le seul métier dans lequel je me projette et je me vois pas heureux autrement

Merci d’avoir lu, n’hésitez pas à partager vos expériences si vous en avez sur ces sujets difficiles.

je n'ai jamais vécu quelque chose d'aussi horrible alors je ne parlerais pas à ce sujet, à part te dire qu'il n'y a aucune honte à en parler sur le tard.

Bref, concernant ton avenir ;

A aucun moment de ton message tu n'as parlé de suivis psychologique, et je pense que c'est pourtant de là que tout devrais commencer clé

entoure toi de gens formé là dedans, prend le temps qu'il te faudra pour trouver la bonne personne, et avec elle, tu pourras, peut-être, réussir à amoindrir le traumatisme

il ne partiras pas, mais le but c'est de le réduire, lui et son impacte, le plus possible dans ta vie

force à toi en tout cas et tout plein de bonheur avec ta chérie

Merci !

J'ai eu plusieurs suivis psy. J'ai déjà vu plusieurs psychiatres, plusieurs psychologues... ma dernière session remonte à il y a un peu plus de 6 mois, justement car je me posais des questions concernant ma capacité à soigner des enfants. Je devrais peut être reprendre et si je vois que le mal-être dure, je le ferai sûrement.

Tu as visiblement réussie à identifier les déclencheurs, c'est le début, il faut continuer et aller jusqu'au bout maintenant

dans tous les cas, si ça continue avec ta chérie, le moment des enfants ne vas plus vraiment tarder à pointer le bout de son nez

sans vouloir te braquer ou autre, je pense que t'es à un bon moment dans ta vie pour prendre le taureau par les cornes

Je ne me sens pas du tout, mais alors pas du tout apte à élever des enfants dans l'immédiat. J'ai que 25 ans et franchement, je croise les doigts pour être un jour suffisamment rétabli pour en avoir.

5-10ans et ça viendras, ça paraît loin, mais c'est aussi très proche

évite de faire des plans sur la comète, à 25piges, j'avais pas du tout la même mentalité que maintenant, ni les mêmes aspirations :p

mais en vrai, le plus tôt tu règles ton soucis, le plus tôt tu seras mieux dans ta vie

l'enfant c'était qu'un exemple mais au fond l'important c'est qu'au plus tôt possible tu puisses vivre en mettant ça enfin derrière toi pour de bon a 99,9%

Le 24 avril 2022 à 21:49:06 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

pour parler cru, faudra mettre les mains si ce n'est le corps entier pour nettoyer toute la merde que ça t'as crée dans l'esprit

ça sera pas agréable mais c'est nécessaire

Le 24 avril 2022 à 21:50:24 :

Le 24 avril 2022 à 21:49:06 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

pour parler cru, faudra mettre les mains si ce n'est le corps entier pour nettoyer toute la merde que ça t'as crée dans l'esprit

ça sera pas agréable mais c'est nécessaire

Pour le coup, contrairement à un psy classique il faudra que j'aie l'assurance au préalable de tomber sur un(e) praticien(ne) compétent. Y aura pas d'essai "pour voir" je pense.

Mais oui dans l'absolu tu as raison.

Le 24 avril 2022 à 21:53:31 :
Courage khey !

merci !

Le 24 avril 2022 à 21:51:52 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:50:24 :

Le 24 avril 2022 à 21:49:06 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

pour parler cru, faudra mettre les mains si ce n'est le corps entier pour nettoyer toute la merde que ça t'as crée dans l'esprit

ça sera pas agréable mais c'est nécessaire

Pour le coup, contrairement à un psy classique il faudra que j'aie l'assurance au préalable de tomber sur un(e) praticien(ne) compétent. Y aura pas d'essai "pour voir" je pense.

Mais oui dans l'absolu tu as raison.

en effet, surtout dans ce domaine remplis de charlatan

je doit partir ayant moi même mes propres soucis à régler mais je te souhaite bien du courage

n'hésite jamais à me mp si tu veut parler, même dans plusieurs mois

Le 24 avril 2022 à 21:49:06 :

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

ça paraît lambda comme réflexion mais c'est peut-être mieux d'affronter ce qu'il s'est passé et essayer de vivre avec que de garder ça enfouie et d'être rongé par des bribes de souvenir...

Le 24 avril 2022 à 21:57:23 :

Le 24 avril 2022 à 21:49:06 :

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

ça paraît lambda comme réflexion mais c'est peut-être mieux d'affronter ce qu'il s'est passé et essayer de vivre avec que de garder ça enfouie et d'être rongé par des bribes de souvenir...

Tu as tout à fait raison.

J'ai beau gérer plutôt bien ma situation, je suis loin d'être parfait. J'ai pas peur de me dire que j'ai été agressé, mais j'ai peur de retrouver des sensations qui ne me sont pas (encore) tombées dessus. Des sensations physiques, douloureuses, de contacts qui pourraient me marquer, de mots qui auraient pu être dits...

Je sais c'est idiot, et pas forcément sain, mais surtout maintenant que je travaille avec des enfants je sais pas si je supporterais de (re)découvrir des trucs dégueulasses auxquels j'aurais pas eu le temps de m'habituer.

Le 24 avril 2022 à 21:57:04 :

Le 24 avril 2022 à 21:51:52 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:50:24 :

Le 24 avril 2022 à 21:49:06 Ameloblaste a écrit :

Le 24 avril 2022 à 21:46:54 :

Le 24 avril 2022 à 21:02:19 :
Je te conseille de prendre contact ici avec le dénommé Aneryl, il en connait un rayon sur le sujet.

Bordel enfoiré tu m'as fait rire alors que j'étais émeut par le post de l'op

Effectivement ce forum n'est pas le meilleur endroit où se confier

En tout cas force à toi khey j'espère que ça va finir par aller mieux, et je sais que pour certains ça peut paraitre débile mais est-ce que t'as testé l'hypnose ? ça marche pour beaucoup de monde apparemment même chez ceux qui n'y croient pas de base, et pour tous les sujets, stopper une addiction, revivre des souvenirs, etc... Si t'es déjà passé par la case psy et que ça s'améliore pas vraiment tu pourrais essayer, ça coûte pas grande chose

Je travaille avec de l'hypnose pour soigner mes patients phobiques donc je suis tout à fait ouvert à la possibilité.
J'ai jamais tenté jusqu'ici parce que j'ai peur (c'est peut être irrationnel, mais bon, beaucoup de choses le sont dans ce genre de trauma...) que ça ouvre des choses qu'un bout de moi veut garder enfoui. Que les pires détails (dont je ne me souviens pas) remontent, ce genre de chose.

pour parler cru, faudra mettre les mains si ce n'est le corps entier pour nettoyer toute la merde que ça t'as crée dans l'esprit

ça sera pas agréable mais c'est nécessaire

Pour le coup, contrairement à un psy classique il faudra que j'aie l'assurance au préalable de tomber sur un(e) praticien(ne) compétent. Y aura pas d'essai "pour voir" je pense.

Mais oui dans l'absolu tu as raison.

en effet, surtout dans ce domaine remplis de charlatan

je doit partir ayant moi même mes propres soucis à régler mais je te souhaite bien du courage

n'hésite jamais à me mp si tu veut parler, même dans plusieurs mois

Merci j'essaierai d'y songer, bon vent à toi !

Le 24 avril 2022 à 21:11:28 :

Le 24 avril 2022 à 21:09:24 :
QUE faut il faire pour aider à la LUTTE contre ce FLEAU ?

Parler aux gamins de pédocriminalité, avec des mots adaptés à leurs âges mais sans tabou qui catalyse le danger et les conséquences des abus.

Qu'est ce que ça aurait changer si tu avais été conscient de la pédocriminalité ?
Tu te serais défendu ?

Le 24 avril 2022 à 22:06:13 :

Le 24 avril 2022 à 21:11:28 :

Le 24 avril 2022 à 21:09:24 :
QUE faut il faire pour aider à la LUTTE contre ce FLEAU ?

Parler aux gamins de pédocriminalité, avec des mots adaptés à leurs âges mais sans tabou qui catalyse le danger et les conséquences des abus.

Qu'est ce que ça aurait changer si tu avais été conscient de la pédocriminalité ?
Tu te serais défendu ?

Non, mais j'aurais compris ce qu'il m'arrivait au moins. Ne pas savoir a donné une dimension mystique, hors de ma portée, à ce drame. C'est ce qui a contribué à me faire garder le silence.

Et j'en aurais peut être parlé plus tôt. Je savais que c'était mal, je savais que j'aurais dû hurler et me barrer, mais je n'arrivais pas à verbaliser, même en pensée, ce qui se passait. Et surtout, je ne comprenais pas pourquoi ça arrivait.