Risistoire : l'Empire Plantagenêt

C'est fou les révisionnistes normands qui veulent nous faire croire que l'Empire plantagenêt était normand en le liant de force à Guillaume le Conquérant alors qu'il n'est pas un Plantagenêt.

EDIT : Et el famoso " c'était la première étape ", bien sûr et quand on parle de l'Empire romain on refait toute l'histoire de Rome depuis ses premiers rois ?

Le 02 octobre 2018 à 11:02:54 Sinnou a écrit :
C'est fou les révisionnistes normands qui veulent nous faire croire que l'Empire plantagenêt était normand en le liant de force à Guillaume le Conquérant alors qu'il n'est pas un Plantagenêt.

EDIT : Et el famoso " c'était la première étape ", bien sûr et quand on parle de l'Empire romain on refait toute l'histoire de Rome depuis ses premiers rois ?

Alors déjà je suis même pas Normand donc tu baisse d'un ton hein

Ensuite je n'ai jamais dit que l'empire Plantagenêt était normand, mais la Normandie constitue bien une des parties centrale de cet "empire".

Et trois l'Histoire elle sort de pas de n'importe où hein, c'est bien la conquête normande qui sort l'Angleterre de l'espace germano-scandinave pour l'ancrer de la féodalité d'Europe de l'Ouest, c'est lui qui lie pour un temps les destinées de l'Angleterre et de l'Ouest de la France.

Parti cinq : Un comte de Noël

Bon comme le règne d’Henri II est vraiment très long je me vois dans l’obligation de le couper encore, on en verra la fin dans le prochain épisode.

Nous sommes donc à la mi XIIème siècle et Henri II vient d’ajouter l’Angleterre et ses vastes domaines dans l’ouest de la France, et son règne commence très bien. Comme on a vu dans la précédente partie il a restauré l’autorité royale en Angleterre. Il y a bien le problème des révoltes périodiques en France mais Henri parvient assez bien à les contenir à grand coups de tatanes.

Faut dire qu’il a de la ressource, et cette ressource c’est l’Angleterre. A cette époque est très centralisé, bien plus que la France, le roi à un domaine couvrant près de 20% du pays ce qui le rend bien plus puissant que n’importe quel lord anglais. Le pays a également eu plusieurs recensements et dans chaque « shire » (un genre de regroupement de communes), a un sheriff envoyé du roi.

Dans ces conditions c’est assez facile de taxer, bon en théorie le roi doit rassembler les grands nobles et leur demander la permission de lever l’impôt mais dans les faits ça se passe plutôt comme çà :

« Bon l’Anjou est en rébellion et j’ai besoin d’argent pour écraser les rebelles.

Bah c’est-à-dire qu’on a déjà payé l’année dernière et puis l’Anjou s’est en France du coup ça ne nous concerne pas vraiment…

Dis-donc t’a l’air pâle mon cher, ça va ? Pas trop d’idée noires en ce moment ?

Hein ?

Oui donc ces rebelles… Il vous faudrait combien sir ?

Bref l’Angleterre est un peu la poule aux œufs d’or du Plantagenêt.

Et du coup vu que tous se passe bien en France quel est la meilleure chose à faire ? Etendre encore son empire bien sûr.

Il vise la Bretagne qui est à l’époque un duché indépendant, aimant la simplicité Henri profite d’une guerre civile depuis la mort du duc Conan III en 1148. Henri se rapprocha d’un de ses fils, aussi appelé Conan et parviens à lui faire l’emporter. Puis vu que Conan IV n’avait qu’une fille il le force à abdiqué en 1166 et à fiancer sa fille, devenue duchesse, avec son fils Geoffroy. Mais vu qu’il n’a alors que 11 ans c’est son papounet qui gouverne la Bretagne.

Mais l’idée d’intervenir dans les affaires des locaux lui vient d’avant et de sa tentative sur le comté de Toulouse, un vaste comté au sud de la France s’étendant des Pyrénées à la vallée du Rhône et qui a longtemps été un vassal du duc d’Aquitaine mais qui a réussi à gagner son indépendance. Il est alors dirigé par Raymond V et Raymond V il est dans la panade jusqu’au cou.

Faut dire qu’il n’a pas été aidé le pauvre, 1148 alors qu’il ne que 14, son père et ancien croisé Alphonse Jourdain décide de retourner en Terre Sainte. Sauf qu’il y meurt la même année et même pas tué par les musulmans, non non, il se fait empoisonner suite à une intrigue et par la reine de Jérusalem selon le chroniqueur Guillaume de Nangis.

Evidemment les vassaux de notre jeune comte en profitent pour se rebeller et lorsqu’Henri plonge son nez dans ses affaires en 1160 il sort à peine d’une rébellion particulièrement dévastatrice. Bref ça sans pas bon pour les Toulousains.

Sauf que Raymond il a une carte dans sa manche, sa sœur Constance qu’il a marié à Louis VII de France,

Et Henri il n’a pas trop envi que le roi de France s’en mêle aussi il le rencontre et croit comprendre que le roi lui laisse la voix libre. Mais lorsqu’il lance son invasion le roi le cockblock en visitant personnellement son beau-frère à Toulouse, rendant tout attaque de la ville impossible, bah oui on n’assiège pas son suzerain. Du coup Henri II pique une crise et passe ses nerfs sur les paysans du coin.

Bon le roi de France ne peut pas vraiment se permettre de s’opposer frontalement au Plantagenet, enfin pas tous seul du coup il a une idée assez brillante. Dans un premier temps il apaise Henri dans des négociations où il lui promet le Vexin que lui avait cédé Henri Ier et dans le même temps il complote pour la lui mettre à l’envers.

Vous vous souvenez que Louis VII a été marié à Aliénor d’Aquitaine ? Certes ils n’ont pas eu de fils mais ils ont eu deux filles, Marie et Alix et ils les marient à deux puissants de ses vassaux, les comtes de Champagne et de Blois. Du coup ces deux là ont tout à coup grand intérêt puisque leurs femmes ont une revendication sur la riche Aquitaine, ce qui en fait des alliés de poids pour Louis VII.

Henri pique une autre grosse colère et fait pression sur des légats du Pape pour marier son fils ainé Henri le Jeune et Marguerite de France, la fille ainée de Louis qui était alors sous sa garde, alors qu’ils n’ont que cinq et deux ans et annexe le Vexin.

Louis lâche un pet de stress mais il s’en sort plutôt bien, il a effectivement bloqué l’expansion d’Henri en France et a gagné deux puissants alliés.

Henri continue donc son expansion ailleurs, en 1171 il débarque en Irlande et force les seigneurs locaux à lui jurer fidélité, commençant la longue tradition anglaise de coloniser l’Irlande.

C’est à présent l’heure d’un des grands ratés du règne d’Henri II, ses relations avec l’Eglise.

Vous vous souvenez qu’Henri veut imposer sa justice à tous ses sujets pour profiter des revenus de la justice et accroître son autorité ? Et bien il se trouve que l’Eglise lui échappe, en effet les ecclésiastiques ne peuvent être jugés que par leurs pairs. Et donc c’est le Pape le boss, et le collecteur d’amendes.

Aussi Henri II prépare un plan astucieux, à la mort de l’archevêque de Canterbury en 1161, qui dirige les évêques du royaume en sa qualité de primat d’Angleterre, il s’arrange pour faire élire son grand ami Thomas Beckett. La mission de Beckett est simple ; soumettre le clergé au roi.

Sauf que le plan ne se passe pas comme prévu car Beckett est pris d’une crise de conscience et se retourne contre lui.

En 1164 lorsqu’Henri prononce les fameuses assises de Clarendon qui étendent sa justice à tous ses sujets Beckett refuse de les accepter, et sentant que çà commence à sentir le roussi pour sa tonsure il s’exil en France alors qu’Henri commence à saisir des biens ecclésiastiques. Evidemment Louis VII accueil l’archevêque à bras ouvert et à majeurs déployés en direction de la Manche.

Beckett tente de faire appel au Pape et lui demande d’excommunier Henri, mais le Pape est occupé à combattre l’Empereur dans le cadre de la Querelle des Investitures et à besoin de la neutralité anglaise, aussi il pousse Beckett à temporiser.

Mais Beckett ne veut rien entendre, à croire que Dieu l’a foudroyé de bonne conscience lorsqu’il c’est assis sur le trône épiscopal.

Et cela fini par payé car en 1170, alors que la situation avec l’Empereur tourne à l’avantage du Pape, ce dernier commence à secouer une bulle d’excommunication dans la direction d’Henri.

Là le Plantagenet il commence à suer très fort, s’il se fait excommunier cela veut dire qu’il ne fait plus parti de l’Eglise chrétienne et vu qu’il tient son pouvoir de Dieu cela veut dire open bar pour les rebellions vassaliques. Déjà que c’est le bordel quand ses vassaux n’ont pas le droit de se révolter.

Du coup il abandonne ses charges contre Beckett et le laisse revenir en Angleterre, mais le problème n’est pas résolu et les deux restes irréconciliables, surtout qu’Henri refuse de rendre les biens de l’Eglise qu’il a confisqué.

Durant une réunion avec ces nobles Henri s’exclame exaspérer : « n’y a-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? » Et il se trouve que quatre chevaliers normands présent décident de régler le problème avec une subtilité toute normande.

En massacrant Beckett…

Durant la période des fêtes de Noel…

Dans sa cathédrale…

En plein sermon…

Sur l’autel…

Autant dire que qu’en il l’a appris Henri a fait prout.

Ayant retourné la totalité du monde chrétien contre lui en quatre secondes montre en main, Henri doit complétement capituler et renoncer à toutes ces prétentions sur l’Eglise d’Angleterre. En 1173 Beckett est canonisé et Henri doit faire une pénitence publique sur sa tombe.

Oups.

Les choses se gâtent à partir de là pour Henri, la même année éclate la plus grande révolte de son règne. Mais nous le verront dans la prochaine partie.

Le 02 octobre 2018 à 22:46:51 KiwiFetichiste a écrit :
J'ai tout lu jusqu'à présent et j'adore.
Petit coucou depuis l'Anjou
Par contre tu n'as pas parlé de l'Abbaye royale de Fontevraud qui est quand même très importante quand on parle des Plantagenêts

Ah oui c'est vrai, après il y a beaucoup de choses importantes et il faut faire des choix parfois difficiles

Le 03 octobre 2018 à 08:08:14 PateDeSpeculoos a écrit :
Je viens tout lire dans le train, bien intéressant. Merci l'auteur, j'attends la suite.

Ca arrive ce soir.

Le 03 octobre 2018 à 09:33:54 Yich_08 a écrit :
Topic de l’année

A quand même

VI) Who’s your daddy ?

Dans la dernière partie on a vu Henri II, le roi le plus puissant d’Europe, se faire humilier par un archevêque. Et ce n’est que le début des ennuis pour le Plantagenêt.

Il se trouve que l’ainé d’Henri, qui s’appelle aussi Henri mais qu’on appellera Junior pour le bien de la compréhension et parce que c’est marrant…

Bref le pouvoir démange à Junior et son paternel qui règne déjà depuis dix neuf ans refuse de laisser la place, aussi il décide de la pousser vers la sortie.

Il dispose de l’appui de nombreux nobles qui espèrent affaiblir l’autorité puissante du roi par une bonne guère civile des familles et aussi récupéré quelques terres en cadeaux du nouveau souverain reconnaissant.

Et où va-t-on lorsqu’on veut la mettre à Henri II ? A la cour de Louis VII bien sûr !

Junior est rejoint là-bas par Richard et Geoffroy, le cadet et le benjamin d’Henri à qui le pouvoir démange tout autant et qui commencent à s’impatienter. Vous vous souvenez de la coureuse de rempart Aliénor ? Elle décide aussi de les rejoindre mais Henri qui flaire le coup fourré en voyant que trois de ses quatre fils ont disparu et l’emprisonne.

De son côté Junior réunit ses Expendables, des nobles de France et d’Angleterre dont les comtes de Flandres, de Boulogne, de Blois et de Norfolk, Louis VII lui-même et Guillaume le Lion, roi d’Ecosse. Il dispose également des armées de ses frères, notamment de Geoffroy qui est duc de Bretagne.

La révolte éclate en 1173 et sur le papier c’est tendu pour Henri, il a des rebelles sur tout son domaine et des invasions étrangères venant de toutes les directions.

Mais Henri II il s’est spécialisé dans la distribution de claques, d’autant que c’est ses gosses qui se révoltent alors c’est l’heure des claques de daron, et vu qu’il est à présent très riches il s’agit même de claques goldées.

Plus précisément il recrute un grand nombre de mercenaires brabançons bien plus mobiles que les armées féodales et il les fait courir partout à travers son domaine pour fesser ses ennemis.

D’abord il botte l’arrière train des Bretons, puis il se retourne contre les armées des comtes de Flandres et de Boulogne arrivant de l’est et les repoussent, tuant le comte de Boulogne au passage. Enfin Louis VII a battu à son tour et se repli dans son domaine.

Ses possessions en France sécurisées pour un temps, Henri retourne en Angleterre, cette fois pour fesser l’arrière-train kilté du roi d’Ecosse.

Voyant que la situation commence à partir en sucettes, le comte de Leicester qui soutient Junior lève à son tour des mercenaires flamands traverse la Manche pour soutenir les barons anglais révoltés mais ce fait fesser à son tour.

Toutefois le climat de zbeul total ne s’apaise pas et en 1174, profitant qu’Henri est retourné combattre en Normandie, Guillaume le Lion tente à nouveau d’envahir le nord de l’Angleterre, ralliant à lui les restes des rebelles anglais. Henri retourne donc sur l’île et cette fois il réussi à surprendre les Ecossais, faisant prisonnier la majorité des nobles d’Ecosse, leur roi, et les barons anglais rebelles.

L’Angleterre complétement pacifié il décide d’en finir alors que Louis VII et le comte de Flandres sont retournés en Normandie et font le siège de Rouen. Pour lever le siège Henri va tout simplement piétiner les lignes des assiégeants avec son armée, pénétrer dans la ville pour rallier les défenseurs et faire avec eux une sortie par la porte opposée pour aussi démolir l’armée ennemie de l’autre côté de la ville. Je vous avais dit que ses claques résonnaient fort.

Après qu’il leur est ainsi montré qu’il était le papa, les rebelles capitulent. Henri pardonne à ses fils accusant leurs conseillés de les avoir manipulés pour leur fortune personnelle, le roi d’Ecosse est vassalisé et Aliénor reste en prison pour quinze années encore.

Les tensions avec le roi de France restent très importantes, ils commencent à se disputer la riche province du Berry et Henri l’obtient à la suite d’un arbitrage pontifical, Henri acheté également le comté de la Marche pour agrandir son territoire dans la région. Son empire semble alors plus puissant que jamais.

Du côté de ses fils ils commencent à se faire la guerre entre eux, plus précisément Junior et Richard qui ont tout deux des vues sur l’Aquitaine. Mais le conflit est interrompu car Junior meurt de dysenterie en 1183. Au moins il est mort comme il a vécu, dans sa merde.

Henri modifie en conséquence sa succession. A Richard l’Angleterre et la Normandie, à Geoffroy la Bretagne et à Jean l’Aquitaine. Jean est en effet le chouchou, après tout il est le seul à ne pas s’être révolté contre son père.

Sauf que Richard a profité de la mort de Junior pour s’emparer de l’Aquitaine, et vu qu’il s’agit de la partie la plus riche de l’empire il n’a pas très envi de la rendre, mais lorsqu’Henri aussi le ton en le menaçant de filer la part de Richard à Geoffroy le premier baisse la tête, et son pantalon.

De toute façon Geoffroy meurt dans un tournoi à Paris en 1186 alors que Jean, qui est un bon toutou mais aussi un sacré incapable, revient d’une expédition en Irlande qui ne s’est pas très bien passée principalement parce que cet abruti parvient à coaliser toute la noblesse locale, qui pourtant n’arrêtait pas de se foutre sur la gueule, en se moquant de leurs longues barbes.

Toutefois la mort de Geoffroy a des graves conséquences à l’international, Louis VII est mort en 1180 et son successeur Philippe II était un ami très proche de Geoffroy qui avait pu apaiser les tensions entre copain roi et papa roi.

Mais maintenant qu’il est mort les tensions entre les deux monarques reprennent de plus belle, notamment lorsque Philippe demande la garde des enfants de Geoffroy, ce qui ferait de lui le contrôleur de la Bretagne. Connaissant les relations tendues d’Henri et Richard il approche également ce dernier pour lui proposer une alliance.

Et il se trouve que le timing est parfait, en 1187 Saladin reprend Jérusalem, des appels à la croisade commence à résonner dans toute l’Europe et Richard meurt d’envie de partir.

Sauf que son père est moyen chaud, il a déjà perdu la moitié de ses fils et si Richard y passe ici c’est l’autre idiot de Jean qui devient héritier mais Richard n’apprécie pas d’être retenu en Europe alors qu’il y a du Sarrasin à poutrer.

Surtout que depuis la mort de Geoffroy Henri II n’a pas vraiment reprécisé les termes de sa succession et garde à la fois Jean et Richard dans le flou comme un moyen de les affaiblir et éviter que les nobles de leurs futurs domaines ne s’allient à eux pour se faire bien voir de leurs futurs suzerains.

Et Richard interprète cela comme une volonté de son père de le déshérité en faveur de Jean, qui est clairement son fils préféré.

Philippe II va jouer de ce sentiment habilement, car si Henri II c’est donner des claques personne ne la met à l’envers comme Philippe.

En 1188 il organise une conférence de paix avec Henri II à laquelle assiste tous les grands nobles des deux royaumes, dont Richard, et il réclame que le Plantagenêt reconnaisse Richard comme son seul héritier et pour prouver sa bonne fois il offrait à un traité de paix généreux cédant plusieurs territoires au Plantagenêt, ainsi que la main de sa sœur Alix pour Richard.

Sauf que Philippe sait qu’Henri ne peux pas accepter, s’il reconnait Richard comme son seul héritier il s’attache une pancarte avec écrit « renversez moi svp » sur le dos. En effet ces vassaux fatiguent de son règne long et autoritaire, enfin de contrôler la situation Henri II a gardé le flou sur sa succession entre ses fils pour diviser leurs soutiens possibles entre eux, mais si Richard doit être le seul héritier tous ses vassaux se bousculeront pour s’allier avec lui et recevoir ses bienfaits une fois qu’ils l’auront installé sur le trône de son père.

Alors Henri II Plantagenêt, le roi le plus puissant d’Europe, reste silencieux. Richard qui ne voit pas la manipulation du roi de France y voit la confirmation de la volonté de son père de le déshériter. Aussi il se lève et marche droit du côté des Français, arrivé au niveau de Philippe il s’agenouille et lui rend hommage, le reconnaissant comme son suzerain.

Après la fin de la conférence, Richard et Philippe lancèrent leur attaque. Henri fut pris par surprise mais parvins à échapper à l’attaque. C’est conseillé lui demandèrent de se rendre en Normandie pour préparer sa contre-attaque, mais contre tout attentes Henri fit demi-tour et retourna en Anjou.

Il se réfugie à Chinon, sa forteresse continentale, mais arrivé dans le château il s’effondre. Le roi est en effet victime d’une hémorragie digestive provoqué par un violent ulcère. Richard et Philippe l’apprenne et foncent sur le château.

Alors Henri monte une dernière fois sur son cheval alors que ses entrailles le lacèrent littéralement de l’intérieure, il veut être digne pour ce qu’il sait être le dernier acte de son règne.

Il rencontre finalement Richard et Philippe à Ballan et sachant que tout est fini il capitule sans conditions, acceptant toutes leurs demandes. Richard devient son seul héritier et est promis à Alix tandis que Philippe reçoit plusieurs forteresses stratégiques comme garantie de son alliance à venir avec le futur roi d’Angleterre.
Henri retourne ensuite à Chinon où il apprend que Jean, son loyal Jean, à rejoint le victorieux Richard contre lui. Le coup fatal est porté et Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, duc de Normandie, comte d’Anjou et duc d’Aquitaine, s’éteint le 6 juillet 1189 à 59 ans.

Voilà cette partie était un peu moins comique que les autres, surtout la conclusion, mais j’ai jugé de rigueur de dépeindre la fin des plus tragiques de grand roi sur un ton sérieux. Rassurez-vous car dans le prochain épisode on parle de Richard Cœur de Lion et la 3ème croisade, et là il y aura de quoi rire.

Le 03 octobre 2018 à 20:09:09 ANTAKERLSS a écrit :
en gros on est les meilleurs et les bretons sont des trou du cul

Pas de guerre normand-breton sur mon topic stp